Sean Murphy

C'était vraiment une excellente lecture !

J'étais un peu confus au début, mais j'ai beaucoup apprécié le développement de personnage.

Je trouve que la couverture est un peu fausse par rapport au contenu de l'histoire, et y'a beaucoup de couvertures alternatives présentées à la fin de l'ouvrage qui auraient été plus pertinente peut-être ?

Mais au final, ça donne bien le pitch de l'histoire donc c'est bien. Je suis heureux que cette histoire soit... le deuxième comics batman que je lis de ma vie ! J'ai hâte de continuer l'aventure !

Je l'ai trouvée très intéressant car cela montre une autre facette du joker que je n'avais pas eu beaucoup l'occasion de voir au cour de mes lectures, et cela mène à ce posé des questions sur les actions de Batman, et sur les frais qu'il engendre au cour de ses batailles contre le Joker.

Et qu'elle surprise à la fin ! Spoiler(cliquez pour révéler) je n'avais pas du tout pensée que c'était Harley qui avait manigancé le coup des médicaments

Bon j'ai un peu fait les choses à l'envers. J'ai lu ce volume avant le premier, et c'est vrai qu'après coups, beaucoup d'éléments se sont éclairés. Le style graphique est super, j'aime beaucoup cette esthétique de personnages aux traits effilés.

L'histoire est très prenante et assez originale. On suit Batman qui enquête sur son ancêtre, avec un côté historique et fantastique très présents. J'ai adoré ces passages où l'on découvre le passé de son aïeul, et le petit twist final sur ce mystère familial est bien réussi.

Les personnages du Joker et d'Azrael sont très bien amenés, et leur évolution est hyper intéressante. La relation conflictuelle du Joker envers Harley (et lui-même il faut le dire 😜) est abordée, et ça m'a un peu remuée, je ne m'attendais pas à ce que la lutte psychologique de ce timbré soit abordée. Et le Batman cyber, j'ai adoré. (Une belle tranche de badasserie, et un combat satisfaisant.)

Une belle surprise, qui m'a bien séduite donc. Je relirais des œuvres de Sean Murphy avec plaisir si c'est aussi bon.

Ce volume est vraiment d'une belle inventivité. Le scénario est vraiment sympa, un complet revers de situation où Batman se retrouve être le méchant de service, et où Joker, débarrassé de sa folie/maladie/lubie n'est plus que Napier, sauveur de Gotham. Forcément les magouilles abondent, et j'ai aimé lire la complexité de la relation que Batman entretient avec cet éternel ennemi. L'histoire est au final très réussie, et je confirme adorer le style graphique de Sean Murphy. Son Joker est absolument fascinant, et tout le côté psychologique associé se ressent dans les illustrations.

Le tome suivant n'est pas une suite à proprement parler, l'histoire est différente. Mais il file les personnages et certains éléments sont développés. Et pour l'avoir lu avant celui-ci, je conseille de connaître, sinon on ne saisi pas tout.

L'histoire avec l'invocation était un peu tirée par les cheveux et assez hors contexte. Mais j'ai bien aimé celle avec Gueule d'Argile.

C'est drôle, mais je pensais que Jack Napier était exclusif au film de 1989 avec Jack Nicholson dans le rôle de Jack Napier/Joker.

J'aime comment le Joker laisse entendre que c'est le grand amour entre lui et Batman. Son obsession est à la fois malsaine et tellement fascinante.

C’est un comic plaisant à lire, j’ai beaucoup aimé l’univers. Toute fois la fin a un peu cassé le tout, car elle arrive un peu comme un cheveux sur la soupe (de mon point de vu). De plus c’est certe une fin mais je trouve que par rapport au reste de l’histoire elle se passe très rapidement ce qui est dommage contenu de tout ce qui est mis en place au préalable.

Habituellement les Batman sont loin d'être mon fort, ce n'ai pas un personnage que j'apprécier beaucoup. Le Joker, idem, assez détestable malgré qu'il soit l'un des criminel les plus développer, Harley Quinn a pour une fois une véritable place dans ce comics normalement destiné au combat Batman/joker, habituellement elle est très mise en seconds plan est complètement dévouer aveuglement au Joker, elle fait très marionnette alors qu'elle est censé être très intelligente, dans ce comics, j'ai trouver qu'elle y avait une bonne place.

Et bien, un one-shot incroyable, qui est peut-être disponible en format poche dans vos librairie, si il n'avais pas était si peut chère, je ne l'aurais pas pris a cause du fait que je ne sois pas fan des histoire de Batman, peut-être que je prendrais la version grands format relier.

A tous fan de DC voir meme de Bd, ça mérite un détour.

Après avoir vu plusieurs avis très positifs sur ce titre et profitant de sa sortie en version Nomad, j'ai passé ma crainte des comics de héros pour essayer celui-ci. Et je ne regrette pas, car malgré mon manque de connaissances sur l'univers Batman et mon intérêt modéré pour les comics de super-héros, j'ai bien apprécié. J'ai bien apprécié car le postulat est hyper intéressant et propose une vision neuve du conflit Batman-Joker. Un conflit médiatique, juridique, politique. Avec toujours ce qu'il faut de sanglant et de violent. Mais aussi un affrontement indirect, complètement psychologique, entre Batman et le Joker. En dehors des films Batman grand-public, je n'ai rien consommé de cet univers, alors il me manquait quelques clés de compréhension. Ça ne m'a pas du tout empêché d'apprécier ce titre et ses enjeux. La place du justicier, le manque d'actions de Batman en faveur d'un développement socio-économique d'Arkham (ben oui : Bruce Wayne, qu'est-ce que tu fais de ton argent en dehors de le garder pour toi pour inviter des outils technologies et pas les partager avec les forces de l'ordre par exemple). Il y a d'autres intrigues qui croisent celle de l'affrontement Joker-Batman, notamment une coalition de tous les vilains sous le lead d'un double de Harley Quinn (c'était un peu chelou mais j'ai bien aimé l'écriture de la "vraie" Harley et le développement d'une relation plus saine avec Jack Napier).

Graphiquement, c'était parfois un peu exigent de déchiffrer les pages à cause de la noirceur et du petit format. Mais j'ai bien aimé, surtout le parti pris d'avoir un super héros plutôt déshumanisé, caché, et un "vilain" au visage expressif, découvert.