Slavomir Rawicz

Le goulag ....l évasion ...la Russie stalinienne .....la peur la faim mais aussi l’espoir ....ils étaient devenus des bêtes ils sont ressortis en homme libre .un récit captivant émouvant ... Plus qu'un livre ...une leçon d'humanisme ....

Lors de la seconde guerre mondial, en Russie, Slavomir Rawics, ancien lieutenant de la cavalerie polonaise, âgé de 24 ans, est jugé et condamné à tord pour 25 ans de travaux forcé dans l'un des camps les plus durs d'URRS. Il décide alors de s'évader avec quelques autres hommes audacieux, la mort aux trousses.

A travers leur périple extraordinaire, dans des conditions désespérées et miséreuses, ils vont usés de toutes leurs forces physiques et mentales, sans jamais envisager l'échec. Cette aventure extrême vont les liés : cette amitié, qui donne espoir et force, inestimable, fervente, d'hommes soudés par l'adversité. Leur détermination est infiniment admirable.

C'est un récit captivant et une belle leçon d'humanisme. « Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. »

Un récit à couper le souffle, d'autant plus qu'il est inspiré d'une histoire vraie. On s'attache très vite aux personnages et les yeux se détachent difficilement de leur périple.

Véritable témoignage ou histoire inventée ? Au final, peu importe, car l'histoire de ce livre tient en haleine. On suit ces évadés dans leur fuite insensée en se demandant tout du long s'ils savent où ils vont et s'ils y arriveront. Pas étonnant qu'Hollywood s'y soit intéressé.

Tout est tellement incroyable qu'il faut régulièrement se dire que c'est vrai. le narrateur, comme ceux qui feront partie de ‘l'expé', est condamné à 20 ans de travaux forcés par les russes dès le début de la seconde guerre mondiale. Lu dernièrement Les geôles de Sibérie où un français est condamné sans preuve. 70 ans d'écart et rien n'a changé. Pas bon de vivre en Russie ! Les évadés vont parcourir 4 000 kms à travers la Russie, la Mongolie et son désert de Gorbi, l'Himalaya, le Tibet, pour finir en Inde. le tout sans carte ni équipement, bravant la faim, la soif, les poux, la neige et le reste. « Ce n'est pas de la littérature, c'est peut-être mieux que ça. » a dit Nicolas Bouvier.