Waris Dirie
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Note moyenne : 8.18/10Nombre d'évaluations : 34
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Un livre très touchant et très bien écrit ! Je le conseil vivement . Et merci à cette femme pour son histoire.
Afficher en entierL'histoire de Warris est incroyable. Lorsqu'elle était petite, elle fut excisée à l'âge de 5 ans. Cette opération qui a plus en commun avec la boucherie que de la chirurgie consiste à retirer le clitoris et les lèvres de la vulve, puis de tout recoudre. C'est supposer préserver la pureté des femmes et de laisser le plaisir de la chaire aux hommes. Cette pratique est illégale dans les pays occidentaux. La sœur de Warris n'a d'ailleurs pas survécu à cette sauvage mutilation, dont la plaie s'était infectée. Aujourd'hui, Warris est porte parole à l'Onu pour faire cesser cette pratique à travers le monde.
Issue de la Somalie désertique, Warris a fuit son pays pour échapper à un mariage arrangé avec un vieil homme. Il est fréquent de vendre/marier sa fille enfant ou adolescente à des hommes beaucoup plus vieux. Warris se retrouve en Angleterre où elle fera une carrière de mannequin professionnelle et où elle se fera reconstruire partiellement son vagin mutilé.
Voici donc l'histoire véridique d'une femme très courageuse.
Afficher en entierUne superbe biographie qui nous ouvre les yeux sur le monde.
Afficher en entierL’extraordinaire destin d’une enfant pauvre en Somalie à la femme top model.
La violence inouïe qu’elle a subi avec son excision, celle très présente dans son pays natal. Elle s’est battue toute sa vie pour survivre jusqu’à ce que sa beauté la sauve, son périple ne s’arrête pas là car elle devra trouver la force de tout apprendre de son nouvel univers.
J’aime ce genre de récits, je les trouve inspirants et motivants, même si tout nous oppose je relativise et souvent, c’est le moment qui me fait le plus avancer dans mes projets de vie. C’est une vraie bouffée d’air.
Malheureusement son histoire n’est pas unique, les violences sexuelles, les mariages forcés de jeunes enfants sont encore trop courants, si son rôle d’ambassadrice peut aider une seule personne ce sera déjà énorme.
Un bon récit d’une femme courageuse.
Afficher en entierC'est une autobiographie que j'ai lu pour la première fois lorsque j'étais adolescente, il y a quelques années.
À l'époque déjà, j'avais lu avec horreur son histoire. Aujourd'hui encore, j'en ai la chair de poule.
Je suis admirative de la force de cette dame, Waris Dirie, qui a su rester forte malgré les épreuves et dont la chance a fini par lui sourire malgré les embûches semées sur sa route.
Son récit est saisissant et nous donne à réfléchir sur les conditions des femmes dans certains pays d'Afrique. Malgré que son témoignage date de plusieurs dizaines d'années, je suis horrifiée d'apprendre que rien a changé aujourd'hui.
Afficher en entierUn récit nécessaire.
Le parcours de Miss Dirie est hallucinant.
C'est presque incroyable tellement sa vie est rocambolesque.
D'ailleurs pour avoir vu le film des parties ont été élaguées ou simplifiées.
Ce qui est intéressant avec le roman c'est qu'on se concentre beaucoup plus sur la Somalie que dans la version cinéma qui priorise Londres ou les podiums.
On découvre donc ici la vie nomade, les us et coutumes dures et chantantes d'un pays : où l'eau quelle que soit son origine (pluie/puits/ruisseau) est une fête trop rare, où la mémoire est parlée et non écrite, où se plaindre n'a pas lieu d'être, où les chameaux sont une richesse qui sert de monnaie d'échange.
L'insouciance de l'enfance de notre "héroïne" (rarement terme n'a été plus juste!) sera ponctuée de joies, de réalité, d'agressions dont la pire, excisée lors sa cinquième année, n'est pas la première subie ni la dernière d'une longue liste.
Waris a toujours était belle et va rencontrer de nombreux "salaces" (même proches parents) motivés à abuser de son innocence tout au long de sa vie. :'/ Ce livre date de 1998 (débarrassée de "Nigel"?!) et même connue/protégée de passage en Belgique (on est loin du pays en guerre civile) elle s'est fait séquestrée en 2008.Oo
Sa "beauté" nous apparait donc comme comme la pire et la meilleure des bénédictions qu'elle ait reçue à la naissance.
Elle va attirer beaucoup de "fous" hélas.
Et elle va changer son destin, devenir égérie de mode et par la couverture médiatique dont elle bénéficie révéler au monde une horrible tradition qu'il faut dénoncer et enrayer absolument. Car la mutilation faite aux femmes est une torture avilissante et gratuite.
Une autobiographie bien contée qui, aux moments sombres, ne verse pas dans la surenchère du mélodrame pour se concentrer sur du factuel (qui nous heurte déjà suffisamment sans en rajouter).
Sa maman a bien choisit Waris qui signifie "Fleur du désert" lui va comme un gant. Elle s'épanouira toujours malgré "l'adversité" rencontrée.
Très envie de lire ses autres ouvrages. Dommage que seuls deux sur quatre ne soient traduits.
Afficher en entierTrès belle autobiographie, pas facile à lire mais qui nous immerge à la fois dans les us et coutume qui perdure dans certains pays africains et le courage d’une jeune fille de 13 ans qui a eu le courage de s’enfuir et se construire une vie malgré un parcours semé d’embuche. Témoignage poignant avec des passages assez dures.
Afficher en entierUne autobiographie instructive, le récit d'une femme forte qui a su se battre et forcer sa chance pour échapper à la dure vie de nomade du désert à laquelle elle était destinée et devenir une top-modèle internationale.
Qu'elle ait choisi d'utiliser son expérience et sa popularité pour lutter contre l'excision est très inspirant. Cette femme est une battante.
Afficher en entierPfiou... Que dire de cette lecture ? On en ressort pas indemne, clairement. Le début est assez difficile, car avec des mots simples, Waris nous explique les épreuves qu'elle a traversée alors qu'elle avait à peine 13/14 ans pour échapper à un mariage forcé avec un homme âgé. Puis on a le récit de son excision (ou mutilation génitale féminine, comme c'est dit plus tard). Même pas besoin d'accentuer sur le vocabulaire, de trouver des mots durs... Rien que la description est digne d'un roman d'horreur. Et pourtant, c'est raconté de façon très soft. Mon petit cerveau d'occidentale née dans un milieu où je ne connaîtrais jamais ces horreurs a eu du mal à assimiler tout ça. J'avais bien entendu déjà lu des choses là dessus, mais je crois que je ne pourrais jamais m'y faire. Mutiler des fillettes de 5 ans, à vif sans raison (car aucune raison n'est valable...), c'est juste impensable.
Malheureusement pour Waris, les épreuves qu'elle traverse ne s'arrêtent pas à ça, et on souffre avec elle. On se rend compte que c'est une femme forte et qui mérite tellement l'admiration.
Puis on arrive à la partie assez plaisante où elle commence à se créer un avenir, à devenir mannequin, avoir des amis, etc.
On reparle de l'excision plus tard, de son rôle en tant que porte parole, avec quelques données chiffrées qui donnent froid dans le dos.
C'est clairement un récit qu'il faut lire, car ça permet d'ouvrir les yeux sur quelque chose qui malheureusement et loin d'être fini (et pourtant, la fin du roman se déroule dans les années 1990), avec des hommes d'un autre temps qui imposent ça à leurs femmes, leurs filles, leurs soeurs.
Le récit en lui-même et franchement très fluide, agréable à lire. Et si habituellement j'ai parfois du mal à me plonger dans ce type de récit autobiographique par l'abondance de détails, de descriptions (qui peuvent sembler essentielles à l'auteur, mais qui souvent m'ennuient, peu importe que le sujet soit intéressant ou non), ici ce n'était pas le cas. L'écriture sert positivement le combat que nous livre l'auteur.
En bref, un livre que je ne regrette pas d'avoir lu qui m'a ouvert un peu plus les yeux.
Afficher en entierWaris Dirie raconte ce qu'elle a vécue dans son pays d'origine, comment elle s'est échappée et ce qu'elle a vécue par la suite.
Ce livre ma profondément touché !
on se rends vraiment compte de ce qu'il peut se passer très loin de chez nous ...
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Dédicaces de Waris Dirie
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Editeurs
J'ai lu : 3 livres
Albin Michel : 2 livres
William Morrow & Company : 1 livre
Sélection du Reader's Digest : 1 livre
Biographie
née en 1965 dans la région de Galkacyo en Somalie, est un écrivain, ancienne mannequin et actrice. Elle a été, durant plusieurs années, ambassadrice de l'ONU, chargée des questions de mutilations sexuelles.
Excisée à l'âge de cinq ans, comme le veut la tradition, Waris Dirie n'a que treize ans lorsqu'elle s'enfuit du camp nomade où vivent ses parents, ses frères et sœurs, pour échapper à un mariage forcé (par son père) avec un homme d'une soixantaine d'années contre cinq chameaux.
Après plusieurs jours d'errance dans le désert somalien, elle rejoint Mogadiscio (capitale de la Somalie) où elle vivra successivement, chez sa sœur aînée et chez deux de ses tantes, pour une période d'un an.
À quatorze ans, un de ses oncles, nouvellement nommé ambassadeur de Somalie à Londres, décide de l'embaucher comme domestique. Quatre ans plus tard, le mandat de celui-ci ayant expiré, la famille repart en Somalie. Mais Waris, qui a alors dix-huit ans, décide de rester au Royaume-Uni, dans l'espoir de commencer une carrière de top-model, comme Iman, la fille d'une amie de sa tante maternelle .
Après quelques mois de travail chez McDonald et logeant dans un YMCA, elle est repérée par un photographe britannique et par la suite repérée par le célèbre photographe britannique Terence Donovan qui la fera poser pour la couverture du prestigieux calendrier Pirelli en 1987. Une carrière de Top Model International commence enfin pour cette jeune femme brillante.
Au milieu des années 1990, lors d'une entrevue pour le magazine Marie-Claire, elle livre un témoignage bouleversant sur son excision et — en général — sur les mutilations sexuelles subies encore par des millions de fillettes en Afrique. Elle est alors contactée par le Fonds des Nations unies pour la population et devient "ambassadrice de bonne volonté" de l'ONU contre les mutilations génitales féminines. Elle a toutefois abandonné ces fonctions depuis 2003 préférant continuer son action au travers de sa Fondation.
En 2005, elle est naturalisée autrichienne et le 12 juillet 2007, elle a été élevée au titre de Chevalier de la Légion d'honneur pour son travail humanitaire.
Elle est aussi membre d'honneur du Club de Budapest
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