Sandrine Kao

Bon...

Je m'attendais franchement à mieux...

Ce ne sera ni un livre que j'achèterai, ni un livre que je conseillerai.

Le titre et la couverture sont franchement trompeur car le lapin n'a pas un si grand rôle que ça et ce n'est pas lui qui change la vie des personnages... A part introduire des puces dans l'appartement, il ne fait pas franchement grand chose.

L'histoire est celle de la famille Ribout, dont le père Paul a démissionné, la mère est une illustratrice vieux-jeu qui n'a plus de succès, l'aînée une "baba-cool" dont on suit les tourments du coeur et la cadette une "intello".

Sans revenu depuis la démission du père, la famille doit se serrer la ceinture. Ils projettent alors d'aller vivre au camp manouche qui risque d'être détruit par la ville, là où la plus jeune fille a trouvé son lapin.

Tout le long du livre, on comprend qu'ils vont partir en roulotte... mais ce n'est que dans le dernier chapitre qu'ils partent et leur "aventure" n'en est pas une... Ils en parlent tout le long et leur départ n'a en fait rien de transcendant Spoiler(cliquez pour révéler): le père fait juste un reportage photo puis ils repartent vivre dans un appartement.

J'ai trouvé que les personnages faisaient vraiment clichés... Dommage.

Il y a bien quelques passages amusants, mais ce n'est pas vraiment le livre d'humour que j'aime.

Bref, je crois que ce livre, pour moi, ce sera une fois, mais pas deux !

On va être honnête : j’ai acheté ce livre pour son titre. Et même s’ils étaient présents ce n’etait pas vraiment de la façon que j’avais imaginé. C’etait quand même une histoire toute douce pour cette nouvelle année mais malgré tout un peu trop rapide à mon goût.

Un album graphique très doux, poétique et philosophique. Des illustrations d'une grande finesse.

Livre qui montre à quel point toute une vie peut basculer. C'est très touchant et il m'a beaucoup fait rire .

Une sortie toute récente que vous devez absolument découvrir ! J’ai tout simplement adoré ce roman. C’était beau, fort, original et très bien écrit.

Anna Mei est dépressive. Sa vie semble lui échapper, tomber en morceaux. Sa grand-mère, qui est chinoise, l’emmène alors voir une professionnelle de la médecine chinoise. Pour cette dernière, entre le moment présent et la guérison, il y a toute une histoire : une histoire familiale. Les problèmes que rencontre la jeune fille seraient liés à ceux de ses ancêtres. Il est vrai que les femmes de leur famille ont toute eu une vie très particulière.

Un chapitre sur deux nous fait voyager. Nous redécouvrons la Chine du XXème siècle à travers le destin des femmes de la famille d’Anna Mei : la petite histoire est alors mêlée à la grande. J’ai adoré l’aspect historique et exotique du roman car je l’ai trouvé très enrichissant.

Le double point de vue nous permet également de remonter le temps pour mieux connaître Anna Mei. La France contemporaine est évoquée, ainsi que divers sujets qui touchent de près les adolescents.

Ce roman est à la fois bouleversant, fort et enchanteur. La plume poétique de l’auteure nous embarque pour un voyage sans retour. Je ne peux que vous inciter à le découvrir à votre tour.

Un très beau roman sur les origines et les histoires familiales!

Bien que différent de ce que l’on peut voir d’habitude, le style de l’auteure nous transporte, nous donnant le point de vue de Anna-Mei, jeune ado de seize ans et de Ama, sa grand-mère.

J’ai beaucoup aimé plonger dans les souvenirs d’Ama et découvrir les histoires de ses ancêtres.

Une très belle histoire pleine de tendresse mais qui parle également de sujets sérieux.

Un grand bravo à Françoise Maurel pour cette couverture de toute beauté, douce et poétique, qui m'a fait saisir ce livre !

Et le livre en valait à coup sur le détour. Dialogue entre une adolescente et sa grand-mère, mais aussi dialogue sur un présent déconnecté, déraciné et un passé triste et dur qui s'est tu trop longtemps pour ne pas faire souffrir ses légataires, Comme un oiseau dans les nuages traite avec respect et sobriété de la transmission transgénérationnelle. L'autrice y aborde des thèmes durs mais importants, mais le fil conducteur reste ce lien établit au travers des générations et l'importance d'une mémoire familiale entretenue qui permet à chacun de trouver sa place, de tirer force et leçons de ses aïeuls et de se sentir connecté, même à ceux qu'on n'a pas eu la chance de connaître.

Une histoire très douce autour de la famille et des secrets.

Le style d'écriture est captivant, nous emportant dans la conversation entre l'adolescente et sa grand-mère.

J'ai bien aimé la forme de ce roman, un peu comme une conversation entre une ado et sa grand-mère. Style d'écriture convaincant, mais le contenu m'a laissée un peu de marbre.

Déjà la grand-mère qui présente toute la lignée de sa famille : les destins tragiques des femmes de sa famille, ça n'a pas pris. Tout simplement parce que c'est trop de personnages dont on raconte la vie bien trop vite. On n'a pas le temps de s'intéresser à eux. C'est presque un cours d'Histoire. Et ça ne devient plus qu'une succession de portraits qui devient presque ennuyeuse.

Mais malheureusement, l'histoire de l'ado ne m'a pas davantage convaincue.

Cela touchera forcément plus des adolescents qui s'identifieront à son histoire. N'étant pas le public visé, je suis sans doute passée à côté mais j'ai trouvé l'histoire d'Anna-Mei assez fade : une histoire d'amitié balayée pour pas grand-chose, une histoire d'amour vraiment plate, une soit disant trahison qui n'en est pas une, le stress d'un important concours qui va se poursuivre sur un échec... Bof, rien de bien incroyable. La vie d'une adolescente comme les autres, en somme.

Et pourtant, l'idée d'une maladie mentale aurait pu ajouter un peu de piquant à cette histoire. Mais j'ai trouvé ce sujet sous-exploité, à peine mentionné. La crise psychotique est vite expédiée, et pas du tout creusée, l'air de venir de nulle part, puisqu'on sous-entend que c'est l'histoire tragique des femmes de sa famille qui l'ont créée plus qu'une pathologie psychologique particulière...

Une lecture plutôt sympa sans être transcendante. Les Ribout sont tous attachants, chacun à leur façon : même s'ils sont assez stéréotypés, on n'a pas de mal à s'identifier à eux dans le sens où ils représentent l'image d'une famille (presque) normale, ce qui donne au roman un côté presque "feel good". C'est juste un peu dommage que Django occupe une place aussi secondaire alors qu'il figure en bonne place dans le titre du bouquin ; je regrette aussi un peu que la temporalité soit aussi rapide, ça rend la décision finale des Ribout un peu précipitée.