Alan Hollinghurst
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Note moyenne : 6.5/10Nombre d'évaluations : 18
0 Citations 11 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un livre vraiment excellent ! je ne serais pas étonnée si on me disait que le livre fera bientôt parti des classiques reconnus ! Quel dommage seulement que l'auteur ne s'attarde pas assez sur les romances! J'aurais aimé en savoir plus sur celle de Dudley et Daphné, parce qu'on passe à travers cette fresque ou à un moment ils vivent ensembles et qu'ensuite on apprend qu'elle a été mariée trois fois dans sa vie, ça j'aime pas du tout ! Mais sinon belle écriture de l'auteur, les personnages intriguants, et le roman qui est empreint de poésie donne envie de s'y replonger et de découvrir les figures de la poésie britannique !!
Afficher en entierJe n'ai pas apprécié ce livre, je l'ai trouvé trop lent. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Trop de descriptions, de conversations, de dîners qui s'éternisent...
Cependant il est très bien écrit et traite intelligemment des thèmes de la fidélité de la mémoire, du temps qui passe et de l'évolution de l'homosexualité au cours du dernier siècle.
Même si ce roman n'est pas facile à lire, il reste intéressant et enrichissant.
Afficher en entierIl ne s'agit point de l' époque ou de l'histoire de vie, mais plutôt de longues conversations ennuyeuses, inutiles ,vantardes et aristocratiques qui ont raison de mon plaisir.
Afficher en entierUn titre alléchant et le prix du meilleur livre étranger m'ont convaincu d'acheter ce livre.
Autant certaines fresques historiques peuvent être entrainantes, autant celle-ci n'a pas réussi à n’emporter. Je n'ai ainsi pas terminé la lecture de ce livre, chose rare pour moi. Et pourtant j'ai persévéré en lisant au moins les 200 premières pages. Le livre se caractérise par une lenteur et un manque de suspense. Des faits sont passés sous silence mais plutôt que de m'intriguer au point de continuer la lecture, cela m'a frustré.
Une grosse déception.
Afficher en entierDécevant. Aucun suspense. Une petite histoire, qui s'échelonne sur près d'un siècle, au travers de propos mondains. Tous les échanges tournent autour du personnage de Cecil Valence, un poète aristocrate que tous vénèrent.
Afficher en entierEnnuyeux, long, un pensum. Je me suis arrêtée vers 300 pages, ce qui m'est très peu coutumier. Je m'interroge beaucoup sur ce prix des lecteurs, bien que le style soit très convaincant. Se contenter de lire les extraits.
Afficher en entierCe livre est un véritable somnifère pour ceux qui souffrent d'insomnie. En édition de poche: 765 pages de quoi soulager quelques nuitée!
Très laborieux d'achever cette lecture.
Afficher en entierVoilà un cas particulier. Si je dois admettre que l'écriture est magnifique, bon sang que l'histoire est longue et ennuyeuse. Lorsque je commence à me dire que l'histoire décolle, après les balades, les heures à lire de la poésie et écouter de la musique dans une grande maison de riches, on apprend que Cecile et Georges ne sont pas des amis platoniques ( Oh, que non!) et que le même Cecile semble faire de l’œil à Daphnée. Avouez qu'un aristo qui semble vouloir s’accaparer deux membres d'une même famille, ça prête à l,attention! Malheureusement, sitôt appris, sitôt déçue: on change de décennie et voilà qu'on apprend que Cecil est mort! Ah ben merde! Le peu de suspense qui s'installait retombe à plat et on passe encore un long moment a attendre parler de la visite d'une femme.
Donc, en somme, j'ai l'impression qu'à certains égards, ce livre à la fâcheuse longueur de certains classiques. Je pense notamment au Rouge et Noir, de Stendhal, qui était terriblement long pour rien lui aussi. Même la couverture, avec trois personnages qui courent, nous donne l'impression d'un thriller, mais il n,en est rien. La page couverture à elle seule est plus active que le roman.
Mais je suis admirative de la plume, très recherchée et poétique. Une part de moi souhaite le finir juste pour apprécier l'écriture. Mais je m'interroge sur les prix dont il est tributaire. Niveau écriture, je suis d'accord, mais niveau sujet et additivité, nous sommes loin d'être subjugués par l'action et les émotions engendrée par la lecture de ce roman ne volent pas très haut. Pire, l'auteur nous donne la fin au début! Que nous reste t-il donc à apprendre dans ce cas? Le personnage le plus intriguant n'est plus là! Enfin, à moins qu'on apprenne qu'il a survécu sur un autre nom...Bref. Il faudrait que je me motive à le finir.
Afficher en entierTrès très déçue...prix des lecteurs?? Et bien je ne dois pas avoir les mêmes goûts... Les personnes sont survolés. L’histoire n’avance pas...nous ne sommes pas plus avancés à la fin du livre qu’au début.
Afficher en entierThe Sparsholt Affair, évoque les relations intimes d'un groupe d'amis unis par l'art, la littérature et l'amour à travers trois générations. Il explore les révolutions sociales et sexuelles des années les plus cruciales du siècle dernier, dont les conséquences bouleversantes se déroulent encore à ce jour. L'histoire s'ouvre en 1940 au début de la Seconde Guerre mondiale et se termine en 2013. Alan Hollinghurst, l'un des romanciers les plus justement appréciés de Grande-Bretagne, lauréat du Man Booker Prize en 2004 avec "La ligne de beauté" - un roman d'amour gay se déroulant dans l'Angleterre de Margaret Thatcher retrac cette fois ci dans "The Sparsholt Affair" les complexités de la sexualité gay dans le contexte d'une Angleterre en mutation où l'homosexualité a été criminalisée jusqu'en 1960. Mais Hollinghurst n'est pas seulement un romancier qui explore le monde de la beauté masculine et de l'homosexualité comme aucun autre. Sa magie réside dans son talent de romancier social avec une compréhension magistrale des processus psychologiques de ses personnages qui le rapproche beaucoup du maître Henry James.
L'affaire Sparsholt prend pour point de départ l'arrivée à Oxford d'un mystérieux et beau jeune homme : David Sparsholt. On va suivre sa vie enchevêtrée celle de ses ses amis de jeunesse rencontrés juste avant la guerre et de sa famille pendant plus de soixante ans alors que ses personnages vivent selon les changements dans les goûts, la morale et la vie privée de Londres dans une séquence d'épisodes remarquables.
En ce qui concerne la première partie, on se demande si Alan Hollinghurst n'est pas le E. M. Forster que mérite la littérature britannique du XXIe siècle ! Ce n'est pas qu'il ait laissé derrière lui l'influence d'Henry James, mais, dans le premier chapitre, le seul écrit à la première personne, on ne peut s'empêcher de percevoir l'arôme clandestin de 'Maurice', dans un Oxford, en pleine Seconde Guerre mondiale, reconverti en une grande back room du désir refoulé ou livres aux tranches dorées, thé fumant et fauteuils en cuir bordeaux se côtoient dans une prose élaborée, débordante de doubles lectures, évoquant l'atmosphère de ces « drames patrimoniaux »si bien rendus dans les films de James Ivory qui firent des vagues à l'époque de Thatcher.
C'est dans cette première partie que l' image -celle de David Sparsholt, d'un séduisant jeune homme en chemise empire faisant de la gymnastique dans sa chambre, à peine aperçu par une fenêtre que le roman commence à déployer ses indéniables charmes. Une image, vue de loin, par un voyeur privilégié : un personnage-énigme dont on saura peu de choses, au-delà d'une attitude pragmatique qui cache des plaisirs cachés. Il sera l'objet de désir et de fascination pour un groupe d'amis, et aussi le protagoniste du "cas" du titre, qui représente symboliquement un avant et un après dans la manière dont la société britannique a appris à intégrer l'homosexualité dans son imaginaire rigide et moralisateur.
En ce sens, il est logique (et audacieux) que cette "affaire" apparaisse de manière oblique, à travers les commentaires collatéraux et les allusions voilées au véritable protagoniste du roman, qui n'est autre que Johnny Sparsholt, le fils unique de David. À ce moment-là, le point de vue narratif a changé et les ellipses séparant les cinq chapitres de l'histoire sont suffisamment abruptes pour que le lecteur doive repositionner l'histoire à chaque fois dans son nouveau contexte. Ce scandale hors de porté est comme un souvenir à demi effacé dans une identité en transit, et le fait que le lecteur le perçoive comme une rumeur, ou comme une certitude qui aspire à devenir incertitude, fait que ce « cas » parle finalement peu de ce père père mystérieux et beaucoup de son fils et de son adaptation à un monde en métamorphose.
C'est donc le fils, Johnny qui est le véritable « cas » du roman, car Hollinghurst nous parle aussi du transfert du désir, ou de sa survie dans ses gènes et dans la mémoire des autres. Johnny aura connu son premier amour, sous la forme d'un adolescent français arrogant, et sera prêt à devenir portraitiste et à entrer dans la scène gay londonienne puis plus tard à avoir une fille avec un couple de lesbiennes puis il arrivera à l'époque des« applications » pour flirter et contacter des sites Web pour tomber amoureux peut-être une dernière fois peu après son veuvage... La prose du roman se sera progressivement affranchie des obscurcissements et des secrets, et respirera aussi un air plus informel, plus direct, moins étouffant. Dans son rôle de chroniqueur "gay", Hollinghurst ne souligne jamais les changements historiques, il les fusionne habilement avec le portrait psychologique de Johnny dans un texte où les grands conflits ne sont pas ratés, qui coule avec la fluidité d'une vie pleine ou un fils apprend à aimer son père lorsqu'il comprend qu'il n'y a rien de plus prosaïque qu'une énigme qu'on ignore.
Du grand art.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Alan Hollinghurst
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Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 4 livres
Albin Michel : 3 livres
Fayard : 1 livre
Christian Bourgois : 1 livre