Arni Thorarinsson

Une lecture mitigée : j'aime les descriptions de la société islandaise faites par cet auteur. Je suis passée à côté de tout ce qui concerne le crise économique dans ce pays.

J'ai trouvé les deux enquêtes tirées par les cheveux.

Mais j'ai retrouvé avec plaisir les personnages dont j'avais déjà fait la connaissance dans un précédent tome que j'avais beaucoup apprécié.

Livre très particulier qui met en avant la déchéance dans laquelle chacun d'entre nous peut tomber, suite à un accident de la vie, et en l'occurrence à un choc psychologique important un secret de famille . Les personnages, tous torturés, sont tour à tour attachants ou détestables mais ne laissent pas indifférent. Une belle œuvre sur la détresse et la solitude humaine.

L'histoire est prenante, les personnages sont intéressants et l'écriture est juste sublime !!! On peut lire ce livre juste pour l'écriture. La philosophie derrière l'histoire fait énormément réfléchir... Livre à lire en plus il est pas trop long !!

Les quelques 160 pages de ce petit récit étaient depuis plus d'un an dans ma PAL. Choisie au hasard, j'ai eu la main chanceuse, c'est un excellent roman noir. Court, net, précis, ce drame familial ne s'embarrasse pas de fioritures et c'est tant mieux. Un secret, révélé à des parents heureux va chambouler leur vie. Une promesse, parler à leur fille lorsqu'elle aura atteint ses 18 ans. Je n'ai rien vu venir et c'est un choc qui me percute en pleine lecture. Je ne connaissait pas cet auteur et je suis admirative devant cette histoire. C'est un concentré d'émotions fortes dans un temps de lecture court, et il n'en fallait pas plus. C'est noir, terriblement dramatique et j'ai adoré.

Première lecture de cet auteur et très déçue : même s'il y a des côtés assez drôles dans cette histoire, il faut avoir lu les tomes précédents car l'introduction des personnages, sûrement déjà présents dans les anciens tomes, n'est pas vraiment faite et j'étais perdue, je ne comprenais pas les relations entre les personnages ni leur passé.

J'ai eu beaucoup donc à me plonger dans cette enquête qui m'avait l'air plutôt originale mais finalement, cela n'est pas passé : nous avons deux sortes d'enquêtes dans ce livre et peu creusé malheureusement.

Ce que j'ai aimé néanmoins : c'est cette impression de quotidien, de "ça peut arriver à tout le monde", de faits divers qui donne une proximité au lecteur avec les faits.

Bilan assez négatif, j'essaierai de lire le premier livre sur ces personnages pour leur donner une seconde chance.

intrigue un peu compliquée, pas facilitée par la multiplication des noms islandais difficiles à mémoriser

Le crime de Arni Thorarinsson

Date de publication 18 mai 2017

160 pages

Un récit très court mais écris avec beaucoup d'émotions. Un style agréable à lire.

Une très belle histoire d'amour mais pas que...

Une lettre écrite par la mère de Frida dévoilant au fil des pages une histoire de famille, une véritée poignante.

Les secrets de famille parfois chamboulent des vies malheureusement

Le personnage principal, Einar, n'est pas un policier mais un journaliste qui a été muté dans le nord de l'Islande où, à première vue, il ne se passe pas grand chose.

Les choses se corsent lorsqu'une femme et plusieurs jeunes meurent. Alors, Einar commence à se poser des questions et à mener son enquête.

Le scénario de ce roman est intéressant, prenant, et le dénouement fort surprenant.

A travers cette histoire, Arni Thorarinsson décrit la vie des Islandais comme la politique de village, la drogue, l'attirance pour le Danemark, l'arrivée de travailleurs immigrés, l'essor économique de ce pays, l'anglais qui envahit la langue natale (les feuilletons télé sont diffusés en version originale).

Ce livre m'a un peu ennuyé - je le trouve nettement moi bien écrit qu'Indridason ou Jonasson. Le personnage central ne ma pas intéressé et il y a beaucoup de complaisance envers l'alcoolisme en général. J'arrêterai là la série d'Einar.

Pas le premier tome avec ce personnage, je me rends compte qu'au fil de ma lecture, cela m'est difficile ne serait-ce que d'identifier qui est qui dans tout ce petit monde.

Comme si je prenait les aventures d'Erika Falck direct à La Sirène...

Ici s'ajoute les noms islandais que j'ai aussi du mal à lire en entier pour les identifier, ce qui me ramène au début : qui est qui ?

La boucle est bouclée.

Mais Sinon, la bonne ambiance avec cet environnement économico catastrophique bien exposé, un bon polar nordique et glacé à souhait.

(...) la dernière partie est plus prenante, sans effort.

Merci !