Annette Wieviorka

Un livre rapide à lire qui résume l'essentiel sur les camps de concentration, d'extermination, la Shoah. Une bonne manière de trouver les mots pour expliquer cette période aux enfants. Pour les adultes, un bon moyen de connaître les grandes lignes sur ce sujet bouleversant par une historienne de renom.

Comment expliquer à un enfant ce que fut l'horreur absolue des camps ? Avec des mots simples, l'auteur arrive à faire comprendre comment un peuple a voulu avec tant de hargne en exterminer un autre.

Excellent livre qui permet de comprendre facilement l'atrocité des camps de concentration.

Merci à l'auteure qui nous explique tout cela avec brio!!

Un livre qui nous permet une approche différente des camps de concentration et d'extermination.

Bon livre qui trouve les mots pour expliquer l'horreur absolue aux enfants.

Un livre très intéressant qui parle d'un sujet que je n'avais jamais vu abordé dans un livre, celui de l'après camps, l'histoire de ces hommes qui ont découvert les camps, mais aussi tout ce qui s'était passé à partir de juillet 44 jusqu'en mai 1945, où le dernier camp est libéré.

Ce livre est extrêmement instructif, aussi bien sur la libération de Paris et sur tout ce qui se passe sociologiquement et historiquement après, mais aussi sur les différentes découvertes des camps, les réactions du publics, des militaires, la surmédicalisation de ces découvertes, les visites des civils dans les camps, ces mêmes civils qui furent obligés de déplacer les corps des victimes parfois, mais aussi la vague de suicide qui a suivit ces découvertes, également ce qui se passe pour les prisonniers une fois leur "libération faite".

J'ai trouvé ce livre vraiment subjectif ce qui est parfois dur à dire quand on traite d'un sujet pareil. Tout est bien expliqué, on a un véritable historique de la libération des camps, on rencontre énormément de personnes, de victimes dont l'histoire nous est rapidement relater, on peut avoir un aperçu des réactions après ces découvertes, les photos présentes dans le livre aide vraiment à nous imprégner de cette ambiance assez lourde. A un moment du livre, il est dit que les soldats avaient l'habitude de la guerre, de la mort, de la souffrance, mais qu'ils n'avaient jamais cru voir l'horreur qu'ils avaient découvert dans les différents camps, et j'ai trouvé cela dit très justement dans le livre.

J'ai également énormément apprécié le fait que l'auteur distingue vraiment les différents "types" de déportés. Après 1945 et encore maintenant, on a souvent une généralisation du sort des détenus, on a cette idée du déporté émacié, d'une maigreur maladive, et ce livre montre vraiment qu'il y avait des hiérarchie dans les camps, des prisonniers politiques mieux traités, des camps où la mortalité, le travail étaient moins durs, l'auteur parvient vraiment à insister sur ces sujets très important qui je pense ne sont pas assez traité d'une façon générale.

J'ai également énormément lire sur l'après dans les camps, quand on parle de libération on a l'impression qu'il y a eu un avant et un après, que du jour au lendemain tout allait mieux et on voit vraiment que ce n'était pas le cas, que beaucoup de personnes ont continué à mourir après la libération des camps. On peut avoir également avoir une réflexion sur la difficulté du peuple juif a faire entendre sa voix pendant cette période, mais aussi la difficulté pour eux de retrouver leur identité, leurs origines dans tout cela. Comment s'identifier à un peuple qui a été détruit ? Comment retourner chez soit quand l'horreur s'y est imprégner?

En résumé : Un très bon livre de synthèse, qui traite énormément de choses différentes, qui traite vraiment de l'après camps, de ces personnes qui ont découvert cette horreur, par le biais de Meyer Levin et Eric Schwab, l'auteur nous plonge dans cet univers et dans toutes les interrogations de l'époque. Et j'ai adoré tout simplement.

Histoire courte mais bien construite. Il est important pour ma part je trouve d'expliquer même aux plus jeunes, l'Histoire. D'une façon qui leur est adaptée, certes, mais de le faire. Pour que rien ne soit oublié...

Je trouve ce livre dès lors bien écrit, instructif et touchant. Je recommande à tous.

A mettre dans les mains de nos enfants pour que l'horreur ne se reproduise plus jamais.

Un petit livre qui permet aux enfants et aussi aux adultes de comprendre ou de se remémorer l'histoire la plus cruelle du 20 ème siècle. Très pédagogique.

Anatomie de l’Affiche Rouge permet à l’historienne Annette Wierviorka d’analyser l’Affiche Rouge et la propagande nazie. Elle explicite, aussi, son choix de signer la lettre ouverte publiée dans Le Monde. (24 novembre 2023).

L’article dénonçait le fait que Mélina et Missak Manouchian entraient, seuls, au Panthéon. Alors qu’ils étaient vingt et un autres à être fusillés le même jour, le 21 février 1944, au Mont-Valérien. En plus, la seule femme du groupe, Olga Bancic, condamnée à mort, fut, elle, guillotinée le 10 mai en Allemagne.

Cette tribune dans le journal fut signée par des anciens résistants étrangers, membres des FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans – main-d’œuvre immigrée), et des intellectuels. Je suis effarée que dans les différents reportages ou articles, ces jours-ci, MOI soit gommé.

Ils sont venus nombreux entre les deux guerres, fuyant souvent l’arbitraire de leur pays. Ces hommes et ces femmes se sont engagés pour la libération de la France. Ils représentent toute la diversité française. Et, encore, on « oublie » de les panthéoniser ! Comme les harkis ! Comme les tirailleurs sénégalais !

Légende ou histoire

Annette Wieviorka a écrit l’essai, Ils étaient juifs, résistants, communistes, paru en 1986 et réédité depuis, qui fait autorité. Historienne spécialiste de la Shoah et de l’histoire des juifs au XXè siècle, elle a reçu de nombreux prix, distinguant son travail de précision et de rigueur.

Dans Anatomie de l’Affiche Rouge, Annette Wieviorka raconte aussi la véritable histoire de cette affiche, complétée par un tract et un fascicule, qui étaient distribués largement. En détaillant la propagande nazie, l’expression « armée du crime » est explicitée. Elle explique aussi la fabrication du « mythe » Manouchian.

L’objectif de la propagande est de pousser à la vindicte populaire, les dix personnes dont les portraits, sombres, sont exposés. Les nazis falsifient leur histoire et même l’inventent. Qu’importe la véracité, la propagande nazie prône le mensonge pour retourner l’opinion. Alors, utiliser cette affiche comme une illustration de leur combat est, pour moi, une nouvelle violence infligée à leurs dépouilles !

Annette Wieviorka précise comment la chanson de Léo Ferré, en reprenant le poème d’Aragon, strophes pour se souvenir, a sorti de l’oubli le sacrifice de ses hommes. Et, on ne peut oublier l’interprétation d’Arthur Teboul qui l’a modernisée. Seulement, c’est la légende construite par le poète que l’on retient et non, la véritable histoire.

Bref, un tout petit essai à mettre entre toutes les mains pour retrouver la véritable histoire de ces hommes et non le roman national qu’on veut qu’on retienne !

Suite illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2024/02/20/anatomie-de-laffiche-rouge/