Marcel Rufo

Pour ce livre je ne donnerais pas d'avis et ni de note pour la simple est bonne raison que je n'ai pas réussis à le lire, sachant que ce n'est pas mon style de lecture je me suis ennuyée à le lire dés le début !

Ce livre m'a été conseillé afin de m'aider à faire le deuil de mon grand-père, personne très chère à mon cœur, compte tenu notamment de mon enfance et de mes réactions face à la séparation. J'ai eu du mal à me lancer, à cause de l'appréhension de ce que ce livre allait m'apporter mais aussi, soyons honnêtes, à cause de la couverture qui n'est franchement pas tentante. Bien que certains passages m'ont parlé et correspondaient bien à ce que je ressens depuis la perte de mon grand-père, ce livre ne m'aura pas été très utile pour comprendre mon deuil. Toutefois, il aborde réellement toutes les formes de séparation de l'enfant avec sa mère ou ses parents de manière générale. Mes parents s'étant séparés lorsque j'avais 9 ans, et leur divorce prononcé seulement 5 longues années plus tard, je suis pleinement en accord les propos du Docteur Rufo sur la séparation, le sentiment d'abandon, la culpabilité mais surtout la souffrance que cela peut engendrer chez un enfant. Ce fut donc une lecture intéressante pour moi, même si elle n'a pas atteint l'objectif de départ. Je pense que c'est utile pour notre culture générale, mais également pour les enfants qui font face à la séparation, quelle qu'elle soit.

Livre très simple à lire malgré le fait que ce soit un essai. Il nous fait découvrir le métier de pédopsychiatre d'une manière originale et inhabituelle.

Livre très intéressant et enrichissant. Egalement très utile pour les études en psychologie, ce lis rapidement et sans difficulté de compréhension.

Un témoignage courageux que celui écrit par ces parents confrontés aux actes terribles de leur fils aîné. Alors que pour eux, Matthieu n'était qu'un enfant rêveur, et un peu différent, ils n'ont jamais perçu ce qui se jouait dans l'inconscient de leur fils.

Ces parents sont tombés de leur chaise lorsqu'ils ont appris les actes commis par leur fils, et plus jamais ils ne retrouveront cette insouciance parentale que les parents ont quand leurs enfants ne sont pas confrontés à une réalité atroce, que chacun d'entre nous souhaite ne jamais connaitre.

Outre le traumatisme, leur volonté tenace de vouloir comprendre pourquoi leur fils a commis l'irréparable est à saluer. Ils font état d'une profonde humilité en l'expliquant et aussi en n'oubliant pas non plus les parents d'Agnès que sa perte fait basculer dans l'indicible.

J'ai souhaité lire ce témoignage afin de ne pas laisser de côté ce que la vie peut nous amener comme épreuve terrible.

Je me suis lancée dans ce livre sans en lire le résumé. Je pensais qu'on y soulevait la question de la parentalité et de l'engagement "à perpétuité" qu'elle implique.

D'une certaine manière le livre soulève la question mais dans un contexte de souffrance trop omniprésente.

Celle des parents d'Agnès assassinée par un petit Matthieu qui n'avait rien d'un monstre, celle de Matthieu qui ne s'extirpe pas de la peau de ce monstre, celle de ses parents qui jouent la carte de l'inconditionnel soutien à leur fils tout en se flagellant d'avoir laissé ce fils adoré commettre l'irréparable sans rien voir.

Le livre est prenant et très touchant mais en même temps, la douleur est trop martelée de la même façon dans l'écriture.

Un bon livre toutefois qui nous laisse un sentiment de profonde peur, celle d'être confrontés à une situation insoluble en tant que parents.

Ce livre en 3 mots : famille de meurtrier, psychologie, monde judiciaire

Attention, ce livre ne s’adresse pas à tout le monde. Les faits (viols et meurtres) sont détaillés.

On se pose tous la question de l’origine du mal, non ? En nous relatant l’enfance et l’adolescence de leur fils, ces parents désemparés nous montrent que cela peut arriver en théorie à n’importe qui.

Comment un enfant de bonne famille, "gentil", "banal" en apparence, peut devenir un violeur et un meurtrier ? Il est très difficile de déceler les signes, surtout dans ce récit rapporté par des gens qui l’aiment mais cela rend la lecture particulièrement intéressante.

Ce livre permet aussi de nous familiariser avec la machine judiciaire française, puisqu’il explique une grande partie de l’arrestation, l’incarcération et le procès de ce criminel. J’ai vraiment beaucoup aimé cet aspect.

Il permet également de comprendre que le traitement des familles de criminels est souvent injuste, puisqu’ils sont tenus pour responsable par la société de crimes qu’ils n’ont pas eux-mêmes commis. J’ai particulièrement été émue pour les sœurs du meurtrier.

Cependant, j’ai noté plusieurs problèmes dans ce livre. Déjà un problème de fond : les parents défendent énormément leur fils. Je peux comprendre qu’on veuille soutenir son proche, mais là sa responsabilité est par moment minimisée. Ils n’ont notamment pas pris au sérieux son premier crime.

Le deuxième problème est plus sur la forme : nous n’avons pas le point de vue des victimes et familles de victimes. Cela aurait permis de bien contrebalancer les faits rapportés par les parents du meurtrier.

En conclusion, un livre à lire avec du recul, qui permet de se poser la question de comment un adolescent lambda devient un violeur meurtrier et comment il est ensuite jugé, ainsi que comment sa famille est traitée.

J'ai bien aimé ce livre pour sa simplicité de lecture.

Lu dans les années 2010. Marcel Rufo ne pratique pas la langue de bois et ne nous noie pas sous des théories psychanalytiques obscures. Il présente de réels cas cliniques de jalousie, bénigne comme maladive, pour nous faire comprendre les rapports parfois compliqués entre frères et soeurs.

Adepte de la déculpabilisation, il rassure et donne des clés pour sortir de certaines situations inextricables. Bref... Famille, vous aime !

Une honte ce livre. Mettre un enfant récidiviste de viol dans un pensionnat, il faut vraiment être stupides jusqu’à l’os.