Emery Lord

J'ai lu des avis avant de commencer ce livre et je dois dire que j'ai été très déçu. Je m'attendais à beaucoup mieux.

Acheté au hasard, ce livre est une belle surprise, totalement différent de ce à quoi je m'attendais mais d'autant plus touchant.

C'est l'histoire d'une jeune fille qui en un été va voir sa vie basculer, qui au gré des rencontres va changer son regard sur le monde.

Ce livre raconte une très belle histoire magnifiquement écrite, une ode à la tolérance. C'est le genre de livre qu'on achète sans savoir, qui sans en avoir l'air, sans qu'on l'adore passionnément, nous touche et nous fait réfléchir sur le monde qui nous entoure. On se remet en question, de même que le personnage, Lucy, on apprend à s'accepter soi-même et à accepter les autres, la vie n'est pas simple ni juste mais elle mérite d'être vécue.

En le commençant j'ai été un peu troublée par la présence plutôt marquée de la religion, de peur quelle ne restreigne les perspectives du personnage; Or ce n'est pas du tout le cas, personne ne peut être parfait, personne ne peut respecter toutes les règles. Cependant certains d'entre nous ont naturellement l'ouverture d'esprit nécessaire pour distinguer le possible de l'impossible et accepter les autres tels qu'ils sont plutôt que de les blâmer pour ce qu'ils ne sont pas.

Comme Lucy le dit si bien "he is only a man" (il n'est qu'un homme).

Je pense que le titre du livre peut être interprété de différentes manières, pour moi The Names They Gave Us signifie que peu importe notre origine, notre nom, la raison pour laquelle il nous a été attribué, il ne nous définit pas, c'est à nous de choisir sa signification tout comme c'est à nous de choisir qui nous sommes, qui nous voulons devenir, d'accepter les autres, de s'ouvrir au monde, de croire, rien ne nous définit à part nous même.

Le petit plus de ce roman c'est le conte de Posy and the Dreaming Tree, il joue un rôle totalement inattendu dans l'histoire, très touchant il ajoute une profondeur supplémentaire à l'univers du livre.

Enfin tous les enfants présents dans l'histoire rappellent que le monde dans lequel nous vivons n'est malheureusement pas parfait et qu'il est important de rester ouvert à ceux qui nous entourent.

Une fin toute en finesse qui laisse un souvenir marquant d'une histoire presque magique.

Existe-t-il une version française du livre ?

Il y a des livres que l’on aime beaucoup, passionnément, à la folie, sans véritablement savoir pourquoi, sans vraiment parvenir à déterminer ce qui a entrainé un tel coup de cœur. C’est un peu le cas pour ce livre : il m’a plu, il m’a terriblement plu, et pourtant je suis complétement incapable de comprendre comment il a pu me chambouler ainsi. Car ce livre a été une véritable surprise : à la lecture de la quatrième de couverture, je m’attendais à quelque chose de finalement assez dramatique, assez tragique. « Comment pourrait-il en être autrement avec un livre évoquant des thèmes aussi graves que le deuil et les troubles bipolaires ? », me disais-je bien naïvement … En effet, comment aurais-je pu deviner que l’auteur allait justement faire le choix de ne pas tomber dans cette évidence et de proposer à ses lecteurs une histoire profondément lumineuse malgré ces deux thématiques ? Quelle belle surprise, qui fait du bien au cœur et à l’âme !

Jonah et Vivi semblent n’avoir rien en commun : le premier est sérieux, responsable et placide tandis que la seconde est dynamique, fantasque et insouciante. Le calme et la tornade. Et pourtant, tous deux ont de sacrés démons intérieurs à combattre, jour après jour … Depuis la mort de son père, c’est sur les épaules de Jonah que pèse la responsabilité d’élever ses trois petits frères et sœurs, tandis que ses frères et sœurs ainé se chargent des finances et que leur mère se morfond dans sa chambre. Vivi, quant à elle, malgré toute son exubérance et toute son excentricité, risque à tout instant de sombrer dans un épisode dépressif, ou de perdre une fois de plus tout contrôle de ses actes et pensées … Chacun va trouver dans l’autre une ancre à laquelle se raccrocher, une bouée à laquelle se harponner. Et, malgré leur fardeau respectif, ou peut-être grâce à cette fragilité commune, ils vont s’aimer, le temps d’un été …

La grande richesse de ce roman, c’est sa double narration : nous suivons Vivi le temps d’un chapitre, puis Jonah le temps d’un autre, et ainsi de suite, ces deux points de vue s’alternent et se répondent. C’est un peu comme si nous avons deux histoires en une, tant nos deux protagonistes sont différents : les pensées de Vivi s’éparpillent sans cesse, volettent d’un sujet à l’autre, s’attardent sur des considérations poétiques, artistiques ou philosophiques, tandis que Jonah est plus terre à terre, plus pragmatique aussi. Ce livre montre ainsi très bien qu’il n’existe pas qu’une seule vérité, que chaque événement est vécu et interprété différemment par chaque personne, mais également qu’il est parfois bien difficile de communiquer avec autrui, et peut-être même surtout avec ceux qu’on aime. Jonah n’ose pas parler avec sa mère de leur chagrin commun, n’ose pas lui expliquer à quel point cela lui pèse d’être désormais seul à gérer la maisonnée, n’ose pas la brusquer en lui proposant d’aller chercher de l’aide auprès d’amis ou de médecins. Vivi, elle, n’ose pas avouer à sa mère qu’elle ne veut pas prendre ces médicaments qui, s’ils calment ses ardeurs hypomaniables, lui donnent également le sentiment que le monde est gris et froid, elle n’ose pas lui parler de ce père qu’elle ne connait pas et dont elle ignore jusqu’au prénom, mais qui lui manque malgré tout …

Ce livre aborde donc une ribambelle de thématiques toutes aussi difficiles les unes que les autres : secrets familiaux, deuil, culpabilité, dépression, responsabilités, tentatives de suicide … Et pourtant, ce roman ne tombe jamais, pas une seule seconde, dans le cliché. On sent que l’auteur est bien renseignée sur ces différents troubles psychiatriques, qu’elle ne s’est pas laissée influencée par les croyances populaires sur ces maladies, qu’elle ne raconte pas n’importe quoi. Premier excellent point : il n’y a à mes yeux rien de plus agaçant qu’un auteur qui véhicule sans même s’en rendre compte d’insupportables inepties sur ces pathologies ! Si chaque écrivain faisait autant attention qu’Emery Lord, alors peut-être que l’on cesserait d’utiliser les termes « schizophrénie » et « bipolarité » à torts et à travers et que, du coup, les personnes souffrant de ces maladies n’auraient plus à batailler pour expliquer la réalité de leur trouble …

Mais, bien plus important encore, comme je le disais dans mon introduction, ce roman se démarque des autres récits similaires en restant profondément, intensément, léger et rafraichissant. C’est un livre qui fait du bien, un livre qui ne se contente pas de montrer les « mauvais jours » qu’entrainent ces maladies, mais qui invite à se concentrer sur les bons moments, sur cette certitude que notre vie peut être géniale malgré les difficultés rencontrées sur le chemin. C’est un livre qui respire la joie de vivre, qui sent bon le bonheur. Ce fut pour moi une belle surprise que de croiser le chemin de ce roman qui ne cherche pas à faire pleurer dans les chaumières, qui ne conduit pas à plaindre les personnages et par extension ceux qui sont dans la même situations qu’eux, mais qui au contraire invite à voir dans la vie une promesse, voire même une infinité de promesses qui n’attendent que notre enthousiasme pour devenir réalité. C’est un livre plein d’espoir qui nous exhorte à ne pas se laisser abattre par nos peines et nos douleurs, aussi nombreuses et profondes soient-elles, parce qu’il y a tellement de belles choses à vivre …

Ce roman, donc, a été une excellente surprise ! Des personnages attachants et sensibles, portant tous au fond d’eux-mêmes une ou plusieurs blessures plus ou moins visibles, une histoire d’amour tout simplement magnifique, une histoire tout court qui donne le sourire et qui met du baume au cœur. Je conseille tout d’abord ce roman à tous ceux qui apprécient les ouvrages de John Green ou de Sarah Dessen : vous retrouverez ici la puissance qui caractérise les livres du premier et l’espérance qui teinte chaque roman de la seconde. Mais, plus globalement, je conseille ce livre à tous ceux qui aiment les belles histoires, celles qui font du bien à l’âme, celles qui remontent le moral, à tous ceux qui veulent vibrer au rythme du premier grand amour, celui dont on se souvient toujours. Quel beau livre, vraiment, quel beau livre !

https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2018/05/la-rage-daimer-emery-lord.html

« Open Road Summer » est un roman léger, facile à lire et avec lequel on passe un très bon moment.

J’ai beaucoup aimé suivre Reagan qui avait un point de vue et un rôle très intéressant dans l’histoire.

Le contraste des personnalités entre notre protagoniste et sa meilleure amie pourrait paraître cliché, mais j’ai trouvé que les deux jeunes filles se complétaient bien et leur amitié était très touchante.

Les pages se tournent toute seule et sans problème, l’histoire suivant son court de manière très fluide.

Si je devais relever un point négatif, je dirais que Spoiler(cliquez pour révéler)Reagan en fait un peu beaucoup à la fin par rapport à Matt et du fait qu’il l’aurait trompée. Son excès de colère (qui me semblait disproportionné) et ses actes en rapport avec ce dernier m’ont un peu agacée, même si cela reste compréhensible dans une certaine mesure..

En somme, un très bon roman feel good, qui nous fait rêver.

Ce livre a été une magnifique surprise, pour la seconde fois Emery Lord a su conquérir mon cœur grâce à ses personnages adorables, Paige et Max.

Tous deux sont passionnés, nerd, et ont fait fondre mon cœur.

The Start of Me and You est une histoire très touchante qui exprime beaucoup de sentiments profonds. Le personnage de Paige évolue beaucoup au cours de ce livre et même si nous n'avons pas vécu les mêmes épreuves j'ai pu me retrouver en elle sous de nombreux aspects.

Le deuil est longuement abordé de manière très pédagogique, ce qui permet de suivre les personnages et de mieux les comprendre et les cerner. C'est dans la douleur que l'on apprend a connaitre les gens, par leurs réactions, leurs comportements face à ce qu'il ressente et ce que ça fait d'être celui ou celle "qui reste". Je trouve qu'on ne parle pas assez souvent du regard que portent les gens sur les proches d'un disparu, à travers "That look", l'auteur exprime parfaitement ce que cela fait d'être sans cesse associé à une tragédie que l'on veut mettre derrière soi.

Le livre garde cependant un ton très léger, lumineux.

Le petit groupe d'amis qui se forment autour de Paige montre l'importance de s'entourer, non pas de beaucoup de gens, mais de personnes qui compte réellement peu importe leur popularité ou ce qu'elles ont vécu.

Une très belles histoire, touchante, qui peint les épreuves de la vie et la possibilité de les surmonter.

[lu en VO]

Dans ce livre on découvre un personnage principal très différents de celui des autres livres de Emery Lord que j'ai pu lire, Reagan est rebelle, impulsive, brisée et malgré tout sensible. Avec Dee elles forment le "duo idéal", elles se complètent parfaitement, se connaissent depuis toujours et sont inséparables.

Pour moi ce livre est l'image type d'un road trip aux USA, l'été, allant de ville en ville, deux meilleures amies qui partent en tournée et découvrent ce qu'est réellement la célébrité, dans un monde où personne n'est ce qu'il prétend être et où chacun peu décider de vous tourner le dos.

Ce livre offre une vision très intéressante des médias et de leurs influence sur la société, chaque agence est prête à tout pour monopoliser le marché et s'enrichir quitte à divulguer de fausses informations et à mentir jusqu'à briser les rêves de personnes innocentes. Il pointe aussi du doigts le public trop crédule qui se jette sur chaque morceau d'information, toujours plus pressé d'en apprendre plus sur leurs idoles qui devraient pourtant avoir le droit de conserver leur vie privée, se fiant aveuglément à l'image donnée par les médias, ne pensant pas un seul instant que ce n'est qu'une façade aux antipodes de la réalité.

Dans ce milieu chacun choisi de divulguer les informations qu'il souhaite, la presse se charge ensuite d'orienter l'avis du public d'une manière ou d'une autre et celui ci est trop naïf pour remettre en question ces informations.

Quand il a été évoqué que certains parents ne voulaient plus que leurs enfants assistent aux concerts de Dee, je peux bien entendu comprendre pourquoi mais je pense aussi que c'est à nous de réfléchir, de nous interroger sur la véridicité de ces informations avant que les artistes soient directement affectés par le manque de discernement et de scrupules de ce milieu.

Cette situation est d'autant plus terrible que les artistes sont jeunes, et que leur carrière est à ses débuts, au final ce n'est pas le talent de l'artiste qui compte mais l'image qui est donnée de lui par la presse, ce que je trouve très dommage...

Encore une très belle leçon de vie de Emery Lord.

[lu en VO]

In sharp contrast to darker, more issue-driven YA books, this title keeps truer to the problems that most teens face. The protagonist's upbeat attitude will inspire readers to persevere even during the low points in life.” – starred review, School Library Journal

“This is the teen world as it should be, full of good times and good friends to temper life's inevitable sorrows, big and small. Fans of Sarah Dessen and Deb Caletti will want to add Emery Lord to their summer reading list. ” – BCCB

“A fabulously entertaining story of friendship, healing, and love. Filled with laughter, heart, and a side of sass, this rock star debut will have you cheering for an encore!” – Elizabeth Eulberg, author of REVENGE OF THE GIRL WITH THE GREAT PERSONALITY, on OPEN ROAD SUMMER,

“Lord (Open Road Summer) offers a sweet story of love and loss. . . . The author is gentle with Paige as she struggles to redefine herself both in school and at home, as well as figure out who understands her best as she stumbles toward new romance.” – Publishers Weekly

“Reads like an ode to unconditional love that will keep readers firmly believing in believing.” – Booklist

Je me suis plongée dans ce livre avec The Names They Gave Us et The Start Of Me And You en tête, deux livres de Emery Lord que j'avais adoré, autant pour les personnages que pour l'histoire ou la "profondeur", le message derrière l'histoire. Or j'avoue avoir été très déçu par When we Collided...

Le personnage de Jonah est adorable, à l'écoute, dévoué auprès de sa famille, il fait toujours attention à tout pour satisfaire tout le monde, il fait passer les autres avant lui, que ce soient ses frères et sœurs, sa mère ou Vivi.

En revanche Vivi est totalement atypique, elle arrive à Verona Cove comme une mini tornade, bousculant les habitudes de tout le monde avec son univers. Je trouve que le profil du personnage est très intéressant, cependant je l'ai rapidement trouvée insupportable. Je m'en veux un peu car ce n'est pas de sa faute, Spoiler(cliquez pour révéler)on apprend vers la fin du livre qu'elle est bipolaire, je me sens un peu "coupable" de ne pas l'aimer car ce n'est pas quelque chose qu'elle peut contrôler, qu'elle a choisit, mais je ne sais pas si c'est parce que je n'étais pas assez plongée dans l'histoire mais je n'ai pas vu le diagnostic venir. Je pensais qu'elle était juste exubérante, too much. J'ai réellement été surprise de le découvrir, certes la cicatrice qu'elle a au bras ainsi que les médicaments pouvaient laisser penser à un problème plus grave, mais pendant une grande partie du livre ce n'est plus évoqué.

La fin du livre m'a beaucoup plu, mais je garde une grosse déception de ce livre.

J'ai noté chaque histoire pour un total de 3.82/5. J'ai bien aimé le format, cela permet de découvrir de nouvelles autrices. Mention spéciale pour les 4 "meet cute" que j'ai préféré : "Click", "Ooomph", "Dictionnary of You and Me", et, "Say Everything".