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- Will. Tu veux bien venir avec moi? Tu passes me prendre?

Il ricane et secoue la tête en continuant à s'étirer.

Il me faut un moment pour comprendre qu'il est tordu de rire.

- Euh, pervers! je maugrée en lui donnant un coup d'épaule. Tu passes me prendre chez moi?

Il lève la tête, je me frappe le front.

- Oh mon Dieu, c'est encore pire, Envoie-moi un message pour me dire si tu peux… Je grimace, et m'éloigne sur la piste. Je rêve que le sol s'ouvre pour me transporter à Narnia. Oublie ça!

- J'adore quand tu me demandes de te prendre! crie-t-il. Je suis impatient de passer te prendre ce soir, Ziggy! Vers vingt heures? Ou dois-je te prendre à dix heures? Je peux te prendre deux fois?

Je lui fais un doigt d'honneur sans m'arrêter. Dieu merci, il n'a pas vu mon sourire.

source site "dans notre petite bulle"

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- Tu es allé courir ce matin?

- Et faire du vélo.

- Quelle discipline! Elle bat des cils. Tu es tellement musclé!

J'éclate de rire.

- Ça me calme. Ça m'empêche de… Je cherche mes mots, en me sentant rougir: … faire des bêtises.

- Ce n'est pas ce que tu allais dire, réplique-t-elle. Ça t'empêche de quoi? De te battre dans les bars? Ça t'aide à relâcher ta tension et ta colère d'homme.

Je décide de la tester, pour voir. Je suis désarçonné par le mélange subtil de naïveté et d'extravagance qui fait sa personnalité. Elle me donne envie de tout oser.

- Ça m'empêche d'avoir envie de baiser tout le temps.

Elle cille à peine.

- Et pourquoi préfères-tu courir que baiser?

Parler avec elle est dangereux. Étrangement, Ziggy n'est jamais mal à l'aise quand je l'observe. Elle me regarde droit dans les yeux.

source site "dans notre petite bulle"

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Je baisse la tête pour capter son regard, mais il persiste dans sa contemplation déplacée.

— Je déteste poser des questions dont la réponse est évidente, mais que regardes-tu ?

Il hoche a tête, m'observe d'un autre angle.

— Tes seins ont l'air différents.

— C'est pas génial ? J'en prends un dans chaque main. « Comme tu le sais, Chloé et Sara m'ont aidée à choisir de nouveaux soutiens-gorge. J'ai toujours eu des problèmes avec mes seins. »

Le sourire de Will s'élargit.

— Les seins ne doivent être un problème pour personne. Jamais.

— Tu dis ça parce que tu n'en as pas ! Les seins sont fonctionnels, voilà tout.

Il me jette un regard brûlant.

— Ouais, tu as raison, putain ! Ils ont leur utilité.

Je ris en grognant :

— Ils ne sont pas utiles pour toi, jeune homme.

— Tu veux parier ?

— Tu vois, le problème avec les gros seins, c'est que tu ne peux jamais avoir l'air mince. Tu as toujours des traces rouges sur les épaules à cause des bretelles, et tu as mal au dos. Et à moins de les utiliser pour ce à quoi ils sont bons, ils sont toujours au milieu.

— Au milieu de quoi ? De mes mains ? Mon visage ? Ne blasphème pas ici ! Il contemple le ciel. « Elle n'a rien dit, Seigneur. Je te le promets. »

Je l'ignore et ajoute :

— C'est pour ça que j'ai subi une opération de réduction mammaire à vingt-et-un ans.

Son visage se pétrifie d'horreur. On dirait que je viens de lui dire que je prépare un délicieux ragoût de petits bébés et de langues de chiots.

— Pourquoi diable as-tu fais ça ? Dieu t'a offert un corps magnifique et tu lui donnes des coups de pied dans les couilles.

J'éclate de rire.

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– Tu vas dire que je passe du coq à l’âne, mais j’ai vu un porno hier soir.

Je suis à deux doigts de la crise cardiaque.

– Mon Dieu, Ziggy, tu n’as aucune retenue !

Je lève mon shot et le vide d’un trait.

– Tu ne regardes pas de pornos ?

Je fixe mon verre vide avant d’avouer : « Si, bien sûr.»

– Pourquoi es-tu si étonné que je fasse pareil dans ce cas ?

– Je ne suis pas étonné que tu regardes du porno. Je suis étonné de t’entendre lancer le sujet comme ça. Je ne suis toujours pas habitué à ton manque de discrétion. Avant le projet Femme Fatale, je te connaissais comme la petite sœur ringarde de mon meilleur copain. Maintenant tu es une… femme qui regarde du porno et qui a subi une opération de réduction mammaire. Il me faut du temps pour m’y faire.

J’ajoute en pensée : et que je trouve irrésistible.

– Bref. J’ai une question.

Je la scrute du coin de l’oeil.

– Oui ?

– Les femmes font vraiment ces bruits au lit ?

Je lui souris :

– Quels bruits, Ziggy ?

Elle n’a pas compris que je me moquais d’elle. Elle ferme les yeux.

– Genre « oh, oh, oui, Wiiiiill, donne-moi ta bite » et « plus fort, plus fort, oh mon Dieu, baise-moi mon gros lapin », etc.

Sa voix est douce, elle respire lourdement. Je suis horrifié de sentir ma queue se tendre légèrement.

Ça risque de poser un sérieux problème.

– Certaines.

Elle éclate de rire.

– C’est ridicule !

Je me retiens de sourire. J’aime la voir si confiante dans un domaine dans lequel je suspecte qu’elle n’a que peu d’expérience.

– Elles doivent vraiment aimer ça, donc elles en redemandent. Tu n’aimerais pas désirer quelqu’un si fort que tu sois prête à le supplier de te baiser ?

Elle boit une grande gorgée de thé glacé.

– En fait, ouais. Je crois que je n’ai jamais désiré personne suffisamment pour le supplier de me baiser. Un cookie ? Oui. Une bite ? Non.

– Ça devait être un super cookie.

– Absolument.

Je lui demande en riant :

– Et quel film as-tu regardé ?

– Hum… Elle lève les yeux au plafond. Elle ne rougit pas, ne semble pas gênée par ma question.

« Étudiants fougueux ? Quelque chose comme ça. Beaucoup de jeunes étudiantes qui baisent avec leurs camarades de classe. Fascinant, vraiment ! »

Je reste silencieux, je repense à mes années d’université, puis à Ziggy, à son travail au labo, au désir de Jensen qu’elle se fasse de nouveaux amis, à Jack qui l’a draguée devant moi.

– À quoi penses-tu ? demande-t-elle.

– À rien, vraiment.

Elle pose son verre et pivote sur son tabouret pour me dévisager.

– Comment est-ce possible ? Comment les garçons osent-ils répondre qu’ils ne pensent à rien ? Neils fait pareil, dit-elle en faisant allusion au timide de la fratrie Bergstrom. Il s’assoit et me fixe quand je parle, je lui demande à quoi il pense et il répond : à rien.

– Tu le laisses peut-être sans voix, ça doit arriver souvent, te connaissant.

– Très drôle.

– Je ne pense à rien d’intéressant, tu préfères ça ?

– On parle de porno et tu ne penses même pas au sexe ?

– Étrangement, non. Je pensais que tu étais naïve et attachante. Je réalise la portée de ma décision de t’aider à mieux comprendre le monde de la drague. J’ai peur de faire de toi la femme fatale la plus vulnérable du monde.

– Tout ça en une minute ?

J’acquiesce.

« Waouh. Tout ça c’est intéressant. » Sa voix est suave, un peu comme quand elle imitait du porno,mais avec de vrais mots et une vraie émotion. Je l’examine, son visage est tourné vers la fenêtre.

« Je ne suis pas aussi naïve que tu le penses, Will. J’ai toujours été obsédée par le sexe. Par son fonctionnement. Pourquoi certaines choses plaisent aux uns et pas aux autres. Pourquoi les gens aiment ceci, ou cela. Est-ce une question d’anatomie ? De psychologie ? Nous corps sont-ils tous différents ? Ce type de choses.»

Je ne sais pas quoi répondre, je me contente de boire ma bière. Je n’ai jamais pensé à ça, j’ai toujours préféré tout essayer, sans réfléchir. Je suis néanmoins rassuré de savoir qu’elle n’est pas aussi innocente qu’elle le paraît.

« Ces derniers temps, je découvre ce que j’aime. C’est rigolo, mais plus difficile quand on n’a aucun moyen de le savoir de première main. D’où le porno. »

Elle boit son thé glacé et me sourit. Il y a deux semaines, si Ziggy m’avait dit ça, son honnêteté m’aurait mis mal à l’aise. Maintenant, ce trait de caractère me séduit.

– Je n’arrive pas à croire que je participe à cette conversation mais… je me demande si le porno ne te donnera pas une mauvaise image du sexe.

– Pourquoi ?

– Le sexe filmé n’est pas très réaliste.

Elle demande en riant :

– Tu veux dire que la plupart des hommes n’ont pas un tube de Pringles dans le pantalon ?

Cette fois, je n’écarquille pas les yeux.

– Déjà, oui.

– Je ne suis pas vierge, Will. Je n’ai seulement pas eu beaucoup de partenaires. Regarder du porno, c’est une façon de savoir ce qui réveille le tigre, si tu vois ce que je veux dire.

– Tu me surprendras toujours, Ziggy Bergstrom.

Elle ne répond pas pendant un moment.

– Ce n’est pas mon prénom, tu sais.

– Je sais. Mais c’est comme ça que je t’appelle.

– M’appelleras-tu toujours Ziggy ?

– Probablement. Ça te dérange ?

Elle hausse les épaules, puis me fait face.

– Un peu, je crois. Ça ne me correspond plus vraiment. Ma famille m’appelle comme ça, c’est tout. Pas mes amis.

– Je ne te traite pas comme une gamine, si c’est ce qui t’inquiète.

– Non, ce n’est pas ce qui m’inquiète. Tout le monde commence par être un enfant avant d’apprendre à être adulte. J’ai l’impression d’avoir toujours su comment être adulte, et de réapprendre à être une enfant. Ziggy était mon surnom d’adulte. Dont je veux me libérer.

Je lui tire l’oreille, elle me tape sur les doigts.

– Tu t’en libères en regardant du porno ?

– Exactement. Puis-je te poser une question personnelle?

Je ris :

– Tu me demandes la permission, maintenant ?

– Je suis sérieuse, glousse-t-elle.

Je fais glisser ma pinte vide sur le bar avant de me retourner pour la regarder dans les yeux.

– Tu pourras me demander ce que tu veux si tu m’offres une autre bière.

Elle lève la main, captant l’attention de Jack instantanément : « Une autre Guinness ! »

– Tu es prêt ?

Je hausse les épaules.

Elle chuchote :

– Les garçons aiment vraiment l’enculade, n’est-ce pas ?

Preuve de ma toute nouvelle aisance avec Ziggy, je cligne à peine des yeux.

– On ne dit pas l’enculade. On dit la sodomie.

– N’est-ce pas ? répète-t-elle.

Je soupire en passant les mains sur mon visage. Suis-je prêt à aborder ce sujet avec elle ?

– J’imagine… Je veux dire… ouais.

– Donc, tu l’as déjà fait.

– Ziggy !

– Et tu ne penses pas que tu es dans…

Je lève une main :

– Non !

– Tu ne sais même pas ce que j’allais dire !

– Non, mais je te connais, Ziggy. Je sais exactement ce que tu vas dire.

Elle fait une grimace et regarde l’écran de télévision au-dessus du bar. Les Knicks sont en train de ratatiner les Heat.

– Les mecs peuvent arrêter de penser. Je ne sais pas comment ils font.

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Elle ferme les yeux, inspire profondément et sourit en les rouvrant, l'air légèrement inquiet.

- Je parle trop ?

- Ouais, mais ces derniers temps, tu parles toujours trop.

Elle cligne des yeux et chuchote :

- Avoue que tu adores ça !

Je l'imagine soudain la tête renversée en arrière, la bouche ouverte, criant d'une voix rauque tandis que je l'embrasse dans le cou sur les lèvres. Je la vois enfoncer ses ongles dans mes épaules, jusqu'à ce que ce soit légèrement douloureux... puis je cligne des yeux, en sursautant parce que ma chaise vient de heurter celle de mon voisin de derrière. Je lui demande de m'excuser et murmure quelque chose à Ziggy avant de filer aux toilettes.

Je verrouille la porte derrière moi.

"C'était quoi ça, Summer ?"

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Quelques pas plus loin, je l'entends rire:

- Mais qu'Est-ce que fais-tu?

Il fixe mes bras croisés sur ma poitrine.

- Mes seins me font mal. Je me demande comment font les garçons.

- Eh bien, nous n'avons pas...

Il ponctue ses paroles d'un geste vague vers ma poitrine.

- Oui, mais le reste? Par exemple, tu cours avec un caleçon?

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Je ne me suis jamais sentie aussi proche de quelqu’un. Ses mains sont partout : sur mes seins, mon visage, mes hanches, mes cuisses, entre mes jambes. Sa voix résonne dans ma tête, il me chuchote que c’est bon, qu’il va jouir, qu’il aime tellement me faire l’amour qu’il serait capable de tout pour moi. Il m’avoue qu’il n’est bien qu’avec moi. Il me dit qu’être avec moi, c’est être chez lui.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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J’entends la porte de la douche s’ouvrir, l’air froid glisse sur ma peau. L’adrénaline envahit mes veines et arrive jusqu’à mon cœur. Un fol espoir m’étourdit. Je pose le front contre le mur, j’ai peur de tourner la tête et de la voir, pour que toutes mes résolutions s’envolent. Je suis incapable de lui résister. Elle peut tout avoir de moi.

Elle murmure mon prénom, ferme la porte et colle ses seins dans mon dos. Sa peau est froide, elle caresse mes côtes.

– Will, répète-t-elle en effleurant mon torse et mon ventre, regarde-moi.

J’attrape ses poignets pour l’empêcher d’aller plus bas http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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Il me fait taire, met le haut parleur pour que je profite de l'appel. Bennet décroche : "Max."

-Ben, lance Max avec un sourire gigantesque. C'est enfin arrivé.

Je grogne en me prenant la tête entre les mains.

-Tu as eu tes règles? Félicitations.

-Non, espèce d'idiot. Je parle de Will. Il est nunuche jusqu'au bout des ongles, à cause d'une fille.

J'entends une main s'écraser sur une surface en bois, j'imagine que Bennet vient de faire un high-five à son bureau.

-Fantastique ! A-t-il l'air malheureux?

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Elle se penche pour m’observer de plus près : « Tu souris en observant mes genoux écorchés.

Pervers, va ! »

– C’est toi qui es perverse, parce que tu sais pourquoi je souris.

– Tu aimes voir mes genoux égratignés ?

– Je suis désolé, dis-je en secouant la tête hypocritement. Mais oui.

Son sourire s’évanouit progressivement, elle passe un doigt sur la petite cicatrice de mon menton.

– Comment t’es-tu fait ça ?

– C’était à l’université. Une fille me taillait une pipe, elle a paniqué et m’a mordu la bite. Je me suis pris la tête de lit dans le menton.

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