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Je me prépare à descendre à la cave. L'odeur qui s'en dégage est distrayante, enivrante. ça sent le calvaire, le tourment, l'angoisse, l'agonie.
Afficher en entierLes battements de son coeur résonnent à mes oreilles. Je ferme les yeux. Elle a ce quelque chose qui me fait oublier qui je suis. Le mari, le tueur, le médecin. Quand elle est là, je ne suis plus que Caleb.
Afficher en entierça me stimule de l'entendre beugler, je continue de la torturer en lui taillant deux doigts de son autre main.
L'odeur du sang qui ruisselle au sol flatte mes narines. Je suis emporté par la démence qui m'habite, prêt à aller plus loin dans ma folie, plus cruel dans la torture. Je lui tranche la gorge en prenant soin de ne pas toucher la carotide. Je ne veux pas qu'elle crève maintenant, je souhaite faire participer son amie. Ne dit-on pas que les filles font tout ensemble?
Afficher en entier- Pourquoi? Pourquoi... fais-tu cela?
Elle pleure, sa voix tremble, je dois tendre l'oreille pour comprendre sa phrase.
- Parce que j'aime ça! Ces moments où vous êtes soumises à ma volonté, la façon dont vous êtes prêtes à tout pour garder la vie sauve, j'aime cette détresse dans vos yeux et l'idée d'être le seul à avoir droit de vie ou de mort.
Afficher en entierC’est avec joie que je lui raconte comment je m’y suis pris pour l’envoyer au Panama, elle est horrifiée par mes révélations. Je commence à me sentir détendu, à me prendre au jeu, mon regard rusé la provoque de manière effrontée. Elle hurle que je mérite de finir en enfer, que je suis complètement tordu, qu’elle me hait, me maudit.
— Tu me casses les oreilles, silence ! m’agacé-je
Elle se raidit, me dévisage avec méfiance. Je m’approche plus près, empoigne sa chevelure, et d’une voix sinistre, lui susurre :
— Tu m’as provoqué, petite pute, tu m’as craché au visage, n’a cessé de me hurler dessus. Je ne vais pas te louper, tu vas payer pour ton arrogance.
— Je suis désolée, pardon.
Elle pleurniche, enfin, sa crainte la dépasse.
Elle commence à réaliser que son sort est entre mes mains, que je suis le maître du jeu...
Afficher en entierPrologue
Assis à la terrasse d'un café, je regarde la vie qui s'active autour de moi, il y a plusieurs types de personnes que l'on rencontre au coin d'une rue, les hommes d'affaires, les mères célibataires, les couples amoureux, d'autres qui sont au bord de la rupture.
Mais aussi des comportements qui trompent l'œil. Quand les gens font croire que tout va bien, alors qu'il s'agit en fait de sourires forcés.
Il y a ces autres qui parlent de la pluie ou du beau temps, mais qui cachent en eux une blessure secrète particulièrement profonde.
Je reconnais facilement les failles qui sont dissimulées, Psychologue de profession, mon ressenti se confirme en permanence. Je suis un expert en ce qui concerne mon métier. Je reconnais les attitudes qui en disent long. J'exerce ma profession sans contrainte, je connais tout ou presque sur le comportement humain.
Je fais parti de ces êtres qui ne sont pas ce qu'ils semblent être. Je suis un homme courtois, poli, il m'arrive même d'être particulièrement galant. Cependant, sous mes airs de beau garçon bien élevé le jour, se cache un tout autre visage a la tombée de la nuit.
Un visage bien plus féroce, un être débordant de noirceur, incontrôlable, complètement à l'agonie lorsque mes fantasmes ne sont pas assouvis ! Je suis comme déconnecté de moi-même lorsque le désir me prend. Le bleu de mes iris qui charment plus que de convenance, sont insoutenables à regarder quand je deviens cette autre version de moi-même.
J'aime jouer, manipuler et me livrer sans complexe à ces instants déséquilibrés. Je ne place aucune barrière entre mon imagination et ce que je décide d'infliger. Je me laisse aller à mes pulsions et tel un sadique, j'y prends un plaisir extrême.
L'apparence n'est qu'une façade, apprenez à vous en méfier.
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