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– Wes, je suis désolé, mec. Mais tu connais les hommes bourrés face à une belle femme. Ils ont parfois les mains baladeuses. Je voulais juste la protéger, dit Tony en frappant sur le dos de Wes tout en lui serrant la main.
– J’apprécie. Je suis content de savoir que quelqu’un s’occupe de ma nana, répond Wes.
Ma nana. Bon sang, je suis dans de beaux draps.
– Eh bien, maintenant que tu es là, viens boire un verre avec nous, dit Tony.
– Avec plaisir. Je vous suis, dit Wes en s’effaçant pour laisser passer Tony et Hector.
Afficher en entier– Bon sang mais lâche-la ! aboie la voix de Tony quelques secondes avant que je sois arrachée aux bras de Wes.
– Non, Tony, non ! dit Hector en s’interposant derrière moi, entre Wes et Tony.
– Tu te prends pour qui ? demande Wes en faisant un pas vers Tony, écrasant Hector et moi qui sommes au milieu.
– Non, Wes, non ! C’est Tony ! je m’exclame en me collant à Wes pour essayer de le retenir.
– Ouais, eh ben, il va falloir qu’il te lâche sinon il va avoir de sérieux ennuis, grogne Wes en fusillant Tony du regard.
– Ah ouais ? rétorque Tony en avançant, nous écrasant davantage.
– Les mecs, arrêtez ! Wes, Tony est mon client. Tony, c’est mon euh… Wes ! je m’écrie d’une voix désespérée pour être entendue par-dessus la musique.
Tony fronce les sourcils et Hector le pousse en arrière.
– Bébé, c’est son mec. Tu sais, celui dont je t’ai parlé, le surfeur qui fait des films.
Je ferme les yeux et je tends les bras pour empêcher Wes de se jeter sur lui.
– Ton mec ? Ton surfeur qui fait des films ? ricane Wes en me serrant contre lui. C’est comme ça que tu m’appelles ? chuchote-t-il dans mon oreille, me faisant frissonner de la tête aux pieds.
Je me sens désormais entièrement sous l’emprise du whisky, qui semble annihiler toutes mes barrières, ce qui explique ma réponse.
– Tu aurais préféré que je t’appelle mon dieu du sexe ?
Et je passe mon bras autour de son cou en me collant contre lui.
– Bien sûr, dit-il en frottant son front contre le mien. D’ailleurs, tu n’auras qu’à dire ça à tous tes clients et à tous tes rencards, dorénavant.
– Ha ! Ça te plairait, hein ? je ricane un peu bêtement.
– Énormément. Est-ce que tu peux me présenter à tes amis, maintenant, histoire que le grand ne me casse pas la gueule ?
– Mais oui !
Je me tourne et Wes pose ses mains sur mes hanches, sous les regards d’Hector et Tony.
Hector sourit, Tony fronce les sourcils.
– Les mecs, je vous présente mon ami Wes. Wes, voici Tony et son… euh, Hector.
– Hector est mon partenaire, admet Tony suffisamment fort pour que les gens autour de nous l’entendent.
Afficher en entierJe me déhanche discrètement en rythme avec la musique irlandaise lorsque je me cogne contre un torse dur.
– Aïe, je dis en me frottant le nez et en levant la tête.
Même avec les spots de toutes les couleurs, je ne peux pas manquer son regard vert. Je retiens mon souffle, estomaquée qu’il soit là, devant moi.
– Tu ne dis rien, ma chérie ? dit-il en enlevant ses cheveux blonds de son front.
– Je n’arrive pas à croire que tu sois là…
Ses yeux verts me balaient de la tête aux pieds.
– Bon sang, tu es spectaculairement belle. Viens ici, grogne-t-il.
Soudain, me voilà avec lui, dans les bras de mon Wes. Ses lèvres sont chaudes et sa bouche a un parfum de menthe et d’océan. Mon Dieu, l’océan me manque, la brise salée… lui. Il tient ma tête d’une main tandis que l’autre m’attire contre lui. Nos corps sont collés l’un à l’autre et il n’existe plus que nous, plus que notre attirance mutuelle. Ma langue effleure sa lèvre et il ouvre la bouche.
Je suis au paradis. Nous sommes bousculés par la foule qui essaie de nous contourner et j’entends plusieurs « excusez-moi », mais nous ne nous arrêtons pas. C’est impossible. Le lien qui nous unit nous empêche d’arrêter. Il m’embrasse comme dans les films, lorsqu’un homme revient de guerre et qu’il revoit enfin la femme qu’il aime, comme si j’étais tout pour lui. Ce qui est certain, c’est qu’en cet instant, Wes est tout pour moi.
Afficher en entierJ’ai pris la photo suivante lorsque Wes et moi sommes allés surfer sans le prof. En un mois, je m’étais pas mal améliorée, et ce jour-là, j’étais déjà de retour sur la plage, regardant l’heure sur mon téléphone, lorsqu’il est sorti de l’eau à son tour. Il a commencé à enlever sa combinaison. Sur la photo, on voit son torse hâlé et musclé ainsi que sa taille fine et ferme et la délicieuse ligne de poils qui disparaît dans sa combinaison.
Je tourne mon téléphone et Ginelle écarquille les yeux. Elle prend son shot, le vide et le repose brusquement sur le bar.
– Je te déteste, dit-elle sans quitter mon portable des yeux.
– Ouais, moi aussi je me déteste.
Je me perds un instant en admirant Wes, l’homme qui m’a demandé de rester. L’impression que j’ai oublié quelque chose en Californie avec ce scénariste surfeur ne me quitte pas, mais je ne l’admettrai jamais.
Afficher en entier– Tu sais Papa, je dis d’une voix tremblante, je pourrais vraiment tomber amoureuse de Wes. Et tu sais quoi ? Ça me fout la trouille. Tous les mecs que j’ai aimés jusqu’à présent étaient pitoyables. Mon cœur a envie de franchir le pas, mais mon cerveau me rappelle sans cesse tous les enfoirés que j’ai connus avant lui. De toute façon, j’ai encore dix mois avant de rembourser ta dette auprès de Blaine. Bien évidemment, Wes a proposé de la payer. Il m’a demandé de rester avec lui, à Malibu, mais je suis partie quand même.
En fermant les yeux, je m’appuie au dossier de ma chaise. Je pose ma main sur mon petit cœur qui souffre encore de ne pouvoir vivre cette histoire avec Wes alors que j’en meurs d’envie. Je ne suis pas le genre de fille qui rêve d’une vie faite de fric, de belles voitures et de jeunesse éternelle. Non, j’ai grandi en étant pauvre, j’ai travaillé dur, je me suis occupée de ma sœur et j’ai aidé mon père à survivre. La vie que mène Wes est radicalement opposée à la mienne et, bien sûr, c’est en partie ce qui m’attire chez lui. Cependant, ce n’est pas le bon moment, et c’est pour ça que je suis tombée dans les bras d’Alec aussi facilement. Tant que le timing n’est pas bon, il me reste encore plein de choses à vivre.
– Si seulement tu pouvais te réveiller, je dis en embrassant de nouveau sa main. Bientôt, Papa, réveille-toi. On a besoin de toi. Maddy a besoin de toi. J’ai besoin de toi.
Afficher en entierC'était un accident monsieur l'agent je vous le jure. On faisait l'amour il aimait que ce soit brutal. Je ne pensais pas qu'il étoufferait. Il était en train de jouir et l'instant d'après.... Il était parti....
Afficher en entierJe ne devrais pas m'énerver, mais je ne peux m'en empêcher. C'est comme si toute ma frustration avait soudain décidé de jaillir.
Afficher en entier- Tu sais Papa, je dit d'une voix tremblante, je pourrais vraiment tomber amoureuse de Wes. Et tu sais quoi ? Ça me fout la trouille. Tout les mecs que j'ai aimés jusqu'à présent étaient pitoyables. Mon cœur a envie de franchir le pas, mais mon cerveau me rappelle sans cesse tous les enfoirés que j'ai connu avant lui. De toute façon, j'ai encore dix mois avant de rembourser ta dette auprès de Blaine. Bien évidemment, Wes a proposé de la payer. Il m'a demandé de rester avec lui, à Malibu, mais je suis partie quand même.
Afficher en entierLève-toi, dit Hector. Mon homme ne s'agenouille pas. Il se tient droit et fier, comme je le fais pour lui. Je serai honoré de t'épouser et de prendre ton nom.
Afficher en entierLorsque je suis avec toi, j'ai l'impression d'atteindre la crête parfaite et de glisser sur l'océan, sur une vague infinie. C'est exaltant et terrifiant, et rien n'est jamais plus comme avant.
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