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Liste des extraits

Charley & son GPS

- Dans trois cents mètres, tournez à droite, ordonna Dark Vador.

Le Dark Vador. J'avais l'impression qu'on était amis maintenant. Que je pourrais tout lui dire.

- Merci, monsieur Vador. Est-ce que je peux vous appeler Dark ?

Il ne répondit rien, mais ça ne faisait rien. En tant qu'enfant non préféré de ma belle-mère, j'avais l'habitude d'être ignorée. J'y étais préparée.

J'entendis à nouveau la respiration.

- Dans quinze mètres, tournez à droite.

- D'accord. Eh bien, merci encore une fois.

Nous fîmes cela durant tout le chemin. Lui qui me disait quoi faire. Moi qui le remerciais. Je me sentis soudain sale, comme s'il m'utilisait pour son amusement personnel. Cette relation semblait fonctionner à sens unique.

Alors que j'avais pratiquement atteint le domicile de Garrett, Dark parla à nouveau :

- Dans soixante mètres, vous trouverez votre destination sur la droite. Votre voyage en direction du côté obscur touche à sa fin.

D'où me venait cette impression qu'il devait être de la famille de Reyes ?

- Votre destination se trouve à votre droite.

- Ouais, OK, j'ai pigé. J'avais déjà pigé avant.

- Votre voyage en direction du c...

Je fermai l'application avant qu'il ne puisse terminer sa phrase.

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"Mon but, dans la vie, c'est qu'on donne mon nom à une maladie mentale."

Tee-shirt

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» Il sourit mais redevint aussitôt sérieux.

– Tu as envie de parler de ce qui te tracasse réellement ?

– Quelque chose me tracasse ? Je l’ignorais.

– Ton petit ami.

Je jetai un regard à sa douche, surprise.

– Georges ? C’est juste une passade, Reyes. Ça ne mènera nulle part.

– Ton autre petit ami.

– Tu es au courant pour Duff le fantôme ?

C’était du rapide. On venait à peine de commencer à se fréquenter. Et on avait gardé le secret, nous donnant rendez-vous dans des bars enfumés, dans des allées sombres.

– Non, ton autre petit ami.

Je réfléchis quelques instant.

– Donovan le motard ?

Il me manquait. Dommage que tellement de petits copains finissent à Mexico pour échapper à la loi. Peut-être que c’était un signe.

-Non, ton autre… Merde combien de petits amis tu as ?

– En comptant Herman, le type qui s’occupe de l’entretien de La Vidange et qui parle aux céleris ?

Il me sembla presque entendre Reyes grincer des dents. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je veux dire, qui parlait encore au céleris à notre époque ?

– Oui, en comptant Herman.

– Oh, d’accord, alors.

Je commençais à tous les énumérer à mi-voix en comptant sur mes doigts. Je savais qu’il parlait de Garrett, mais pourquoi lui donner satisfaction ? C’était tellement amusant de lui taper sur les nerfs. Au bout d’une minute, j’étais à court de doigts et je dus lever les pieds pour utiliser mes orteils en renforts. «

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La vie est courte. Achète ces chaussures.

POSTER DE MOTIVATION

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Il me manquait. Dommage que tellement de mes petits copains finissent à Mexico pour échapper à la loi. Peut-être que c’était un signe.

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— Il faut que tu t’en ailles.

Je sursautai et me tournai en direction de la petite frappe défunte de treize ans qui se tenait à côté de moi. Ange jeta un regard vers la porte, ses yeux grands ouverts exprimant une panique difficilement contenue, puis me considéra de nouveau.

—Vraiment, il faut que tu partes. Que tu ailles ailleurs. Va-t’en.

Il plaça ses bras sous les miens et tira, essayant de me relever de ma chaise. Ses mains dangereusement proches des filles, Danger et Will Robinson. Mes seins étaient tout ce que j’avais. Il fallait que je préserve leur intégrité. Permettre à un gamin de treize ans de les attraper aurait été inacceptable à bien des égards.

—Mais c’est mon bureau, répondis-je en le frappant. Toi, tu t'en vas.

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Je ne m'attends pas à ce qu'on m'apporte tout sur un plateau. Un chariot peut aussi faire l'affaire. TEE-SHIRT

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Je retournai à mes basses besognes et remarquai un post-il sur le bar. Celui qu'il tenait dans les mains. Ce type aimait vraiment les post-it. Je lus ce qu'il y avait écrit, y réfléchis, essayai de comprendre la vraie signification, son message caché, puis lu une nouvelle fois avant de me tourner en direction de la cuisine et de crier :

–T'épouser ?

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Le monde ralentit à l'instant où la détonation retentit, comme il l'avait déjà fait tant de fois auparavant. Je pris alors conscience que, quand Tidwell avait essayé d'attraper l'arme, il l'avait poussée jusqu'à ce que le canon soit pointé directement sur ma poitrine.

Evidemment.

Où d'autre aurait-il pu être pointé?

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Les paroles de Duff s'évanouirent comme de la musique d'ascenceur. Ainsi, Marv aimait les femmes en chair. Un nouveau plan était en train de se former dans les recoins les plus sombres et corrompus de Barbara, mon cerveau.

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