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À Crescent City se mêlent humains et Vanes, ces différentes espèces venues d’autres mondes sur la planète Midgard : anges, vampires, métamorphes, faes, tritons, sorcières et autres esprits élémentaires, ce qui n’est pas sans heurts ni inégalités entre les différentes communautés. L’univers est riche, inspiré de mythologies, et le contexte politique est complexe, ce qui est chouette.
Mais du coup, durant les 200/300 premières pages d’introduction, on est assommé d’explications qui sont balancées n’importe comment au milieu des scènes ou des dialogues. Ça casse la fluidité de la lecture et c’est... moins chouette.
Des meurtres aux relents surnaturels, une demi-fae fêtarde et un ange déchu réduit en esclavage obligés de faire équipe pour les résoudre dans une cité tentaculaire, une enquête pleine de petits détails qui comptent… Il y a de quoi plaire aux amateurs d’UF !
J’ai bien accroché à l’intrigue mais comme pour l’introduction de l’univers, il y a beaucoup de lourdeur. On tourne autour du pot pendant des centaines de pages, c’est mou, ça sent trop le remplissage. Ce n’est que dans les 300 dernières pages (sur 900 !) que ça décolle enfin et qu’il devient difficile de décrocher tant l’action et les révélations s’enchaînent. Le final est vraiment épique.
J’ai encore du mal à savoir si j’ai accroché aux personnages ou pas.
Bryce m’a souvent agacée. Sa haine des mâles « do-minables » (je préfère le terme « alpha greuh-greuh », moins subtil) aurait dû me la rendre sympathique, mais elle en fait tellement des caisses que ça a l’effet inverse et au début, on dirait qu’elle traite Hunt comme de la merde juste pour le plaisir de jouer les pétasses. Du coup, quand son côté altruiste s’est fait plus présent, j’avais du mal à y croire. Hunt n’est pas tant « do-minable » que ça, mais outre son passé tragique, il ne m’a pas vraiment intéressée. Leur complicité évolue trop vite pour être crédible (enfin quelque chose qui va vite dans cette série, cela dit), mais finit par être choupinette.
J’ai davantage apprécié les personnages secondaire comme Ruhn et Danika.
Sans que ce soit un coup de cœur, j’ai été surprise d’apprécier cette lecture malgré ses défauts, puisque ma lecture d’ACOTAR avait été mitigée. J’ai trouvé Crescent City plus adulte et abouti et je suis curieuse d’en savoir plus, surtout après un tel final !
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