Commentaires de livres faits par DarkTales
Extraits de livres par DarkTales
Commentaires de livres appréciés par DarkTales
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Probablement un des trucs le plus mal écrit et le plus irréaliste qui m'ait été donné de lire ! La nana rougit environ toutes les 12 lignes et se mord les lèvres toutes les 5 lignes, l'écriture est bien plus que médiocre, le personnage principal est bête à manger du foin et "l'histoire d'amour" et vraiment bidon et sans intérêt. Un flop complet selon moi
Donc, commentons... J'étais intriguée par le 1er tome, lassée par le second et complètement indifférente au 3ème.
L'histoire aurait pu être sympa si :
- Ana n'était pas aussi cruche,
- L'écriture plus travaillée,
- On retirait les 3/4 de la trilogie qui ne sont que des pages inutiles à but purement lucratif,
- Les dialogues n'étaient pas des répétitions perpétuelles (et les scènes de sexe aussi),
- Il n'y avait pas autant de clichés
- Le côté erotique/bdsm qui à fait tant parler avait un peu d'intérêt (autant de bruit pour ça ? Décevant.),
- Et enfin si Grey ne devenait pas aussi chiant qu'Ana.
En fait il y aurait beaucoup trop de choses à changer...
J'oubliais le détail qui m'a le plus dérangé : Les scènes de sexe sont loin d'être réalistes et la relation de couple des deux personnages est malsaine. J'espère sincèrement que les plus jeunes lecteurs sauront prendre le recul nécessaire pour ne pas en prendre modèle. J'ai attendu toute la trilogie qu'Ana se reveille, s'impose et cesse d'être aussi soumise et sans caractère, mais rien. Et elle est décrite comme insoumise au contraire.. une laisse autour du cou aurait fait la même effet.
Je suis sûrement dure dans ma critique, mais un bouquin qui fait autant parler de lui aupres de la gente feminine devrait avoir un minimum d'intérêt et ne pas être aussi sexiste, non ?
Les scènes soit disant BDSM sont sans intérêt, l'auteure aurait du lire Sade, cela lui aurait donné des idées.
Bref, 50 nuances de Grey est un produit purement marketing dont l'histoire aurait pu être éditée par Harlequin!!!
Comme le souligne si bien le personnage de Guylaine "la vilaine", être belle (et jeune), c'est un privilège, un passeport vers une vie plus facile et plus légère et agit presque comme un totem d'immunité. La beauté permet, la laideur enferme.
J'ai cependant grincé des dents quand j'ai vu le 4ème de couverture: "ce récit résolument féministe prône l'acceptation de soi". Il faut être aveugle ou niais pour faire dans ce genre de poujadisme feel good alors que la laideur est perçue comme la lèpre des temps moderne et que les cultes de l'image, de l'égo et des apparences ne cessent de s'amplifier.