Extraits

"La vie n'est pas faite que de problèmes, il faut aussi penser à se faire plaisir."

— Vous n’avez jamais entendu parler du réveil ?

— Ça n’existe pas pendant les vacances, rétorque Chase.

- Joyeux 4 Juillet, ma chérie, chuchote-t-il.

- Mais... mais c'était il y a deux semaines.

- Oui, fait-il en me faisant tourner vers lui avec un grand sourire. Mais cette fois, on va le fêter ensemble.

Soudain, je comprends tout et le joie m'envahit. Tyler a préparé cette surprise pour moi, parce qu'il sait qu'il aurait dû être avec moi la dernière fois. Je me hisse sur la pointe des pieds pour passer mes bras autour de son coup. Personne n'a jamais rien fait de tel pour moi auparavant.

- Tu veux que je me le refasses tatouer ? je demande sans savoir s'il plaisante ou non.

- Tu devrais. Peut-être que moi aussi, ajoute-t-il.

Sans hésiter je lui tends la main. Il l'a dit, ne le laisse pas changer d'avis.

- Marché conclu.

- Eden, je déconnais.

- Pas moi.

Il observe ma main toujours tendue, puis avec un soupir défait, il la serre.

- J'appelle mon tatoueur demain pour voir s'il a de la place.

- Hors de question. On y va tout de suite. Aujourd'hui, on fait tout sur un coup de tête.

Il hésite une fois de plus, et quand il comprend que je ne plaisante pas, il sourit.

- Alors, allons-y.

"Keep Portand weird."

- Je crois qu'on est habitués aux choses compliquées, dis-je dans un murmure. Ça peut marcher.

Il lève la tête vers moi, les yeux étincelants, un esquisse de sourire aux lèvres.

- Qu'est-ce qui peut archer, Eden ?

Spoiler(cliquez pour révéler)- Tu es sûre de toi?

- Plus que je ne l'ai jamais été.

- Alors emménage avec moi, dit-il tout bas.

Certaines personnes mettent plus de temps que d'autres à digérer certaines informations.

Dix minutes plus tard, nous arrivons à la Lexus, coincée entre deux voitures et à ma grande surprise, mon père attend à l'extérieur. Les bras croisés, il tape du pied impassient.

— Ah très bien, tu as trouvé ton frère, fait-il brusquement en appuyant sur le dernièr mot.

"I once swore to myself that I would never wear them again but yet I kept them because deep down, I knew I still had some hope left"