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-J'avais décidé de ne pas te poser de questions, mais je ne peux pas me retenir: il y a un truc entre Uriah et toi?
Christina, étalée de tout son long sur son lit, un jambe pendant sur le côté, m'envoie balader d'un coup d'œil.
-Ben quoi? Vous passez beaucoup de temps ensemble, insisté-je. Vraiment beaucoup.
Il fait beau aujourd'hui et le soleil filtre à travers les rideaux blancs. Je trouve que le dortoir sent le sommeil - un mélange d'odeur de lessive, de chaussettes sales, de sueur et de café. Certains ont fait leur lit, d'autres l'ont laissé en désordre, les draps en boule ou repoussés sur le côté. On vient presque tous de chez les Audacieux, mais je suis frappé par nos différences. A la fois dans non habitudes, notre caractère et notre conception du monde.
-Tu n'est pas obligé de me croire, mais ce n'est pas du tout ce que tu penses, me répond Christina en se redressant sur un coude. Il fait son deuil. On s'ennuie autant l'un que l'autre. Et puis, c'est URIAH.
-Et alors? Justement, il est beau.
-Peut-être, mais il ne pourrait pas tenir un conversation sérieuse même si la vie en dépendait. Ne me fais pas dire ce que je n'ait pas dit, j'adore rigoler avec lui. Mais j'ai besoin d'une relation qui ait du sens, tu vois?
Je hoche la tête. Je vois oui - mieux que la plupart des gens, peut-être, parce que Tobias et moi sommes pas spécialement des joyeux drilles.
-Et puis, poursuit-elle, toutes les amitiés ne sont pas forcées de déboucher sur des histoires d'amour. Je n'ai jamais essayé de t'embrasser, que je sache.
-C'est pas faux, dis-je en riant.
-Et toi, tu en es où avec Quatre? me demande-t-elle d'un air malicieux. Vous vous êtes ADDITIONNES?
J'enfouis mon visage dans mes mains avec un air désespéré.
-C'est la pire blague que j'aie jamais entendue.
-Tu tes défiles.
-Pas d'ADDITION en ce qui nous concerne, assuré-je. du moins pas encore.
Afficher en entierAvant je pensais que quand on tombait amoureux, on atterrissait quelque part au hasard et qu'on n'avait plus qu'à faire avec. C'était peut être vrai au début, mais ce n'est certainement pas ce qu'on vit là, maintenant.
Je suis tombée amoureuse de lui. Mais je ne reste pas avec lui par défaut, juste parce qu'il est là et qu'il n'y a personne d'autre. Je reste avec lui parce que je le choisis, chaque matin où je me réveille, chaque matin ou on se dispute, où on se ment, où on se déçoit. Je le choisis chaque jour, et lui aussi me choisit.
Afficher en entierDès lors que des réponses existent à une question, elles doivent être fournies ou du moins recherchées. Les processus de pensées illogiques doivent être combattus. Les mauvaises réponses doivent être rectifiées. Les bonnes réponses doivent être défendues.
-Extrait du Manifeste de la faction des Érudits
Afficher en entier- Je pense que la chose la plus importante qu'elle ait faite, et sans le vouloir, d'ailleurs, ça a été d'avouer. A ne pas confondre avec admettre. Admettre, ça implique d'essayer d'amadouer l'autre, de se trouver des excuses pour des actes qui ne sont pas excusables. Avouer, c'est nommer ses fautes dans toute leur gravité. C'est quelque chose dont j'avais besoin.
Afficher en entierIl y a beaucoup de façons d'avoir du courage. ça exige parfois d'offrir sa vie pour quelque chose de plus grand que soi, ou pour quelqu'un. D'autres fois, le même but exige de renoncer à tout ce qu'on a connu, à tout ceux qu'on a aimés.
Mais pas toujours.
Parfois, le courage, c'est juste de serrer les dents contre la souffrance, et de s'efforcer d'avancer au jour le jour, lentement, vers une vie meilleure.
Afficher en entierDepuis tout petit, je sais une chose : que la vie nous abîme, tous. On n'y échappe pas.
Mais je suis en train d'en découvrir une autre : qu'on peut se réparer. On se répare les uns les autres.
Afficher en entierC'est ce que fait le Bureau - et sans doute l'ensemble du gouvernement : conditionner les gens dans l'idée qu'ils sont heureux sous son autorité.
Afficher en entierMais je la voyais sans la voir; personne ne l'avais jamais vu telle qu'elle était avant qu'elle ne saute.
Spoiler(cliquez pour révéler)Je suppose qu'un feu qui brûle aussi fort n'est pas fait pour durer.
Chapitre cinquante-trois - TOBIAS
Afficher en entierJuste après la mort de ma mère, je me suis accrochée à ma Divergence comme à une bouée de sauvetage. J'avais besoin de ce mot pour savoir qui j'étais, au moment où tout s'écroulait autour de moi. Je me demande si j'en ai encore besoin aujourd'hui, si nous avons jamais eu besoin de ces mots, "Audacieux", "Érudit", "Divergent", "Loyaliste", ou si on ne pourrait pas simplement êtres amis, amants, frères et sœurs, et se définir par nos choix et par l'amour et la fidélité qui nous lient.
Afficher en entierTris, p 329 :
"Avant, je pensais que quand on tombait amoureux, on atterrissait quelque part au hasard et qu'on avait plus qu'à faire avec. C'était peut-être vrai au début, mais ce n'est certainement pas ce qu'on vit là, maintenant.
Je suis tombée amoureuse de lui. Mais je ne reste pas avec lui par défaut, juste parce qu'il est là et qu'il n'y a personne d'autre. Je reste avec lui parce que je le choisis, chaque matin où je me réveille, chaque matin où on se dispute, où on se ment, où on se déçoit. Je le choisis chaque jour, et lui aussi me choisit."
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