Extraits

- Eh bien ! Pour quelqu'un qui ne t'intéresse pas, il a eu droit à une longue conversation, chantonne-t-elle.

- Parfaitement, il ne m'intéresse pas.

- Ben voyons. Tu t'en souviendras quand tu crieras son nom dans un futur pas si lointain.

Eh merde, je suis fichue.

- Nulle part. Les plans cul, c'est très bien. J'adore ça, moi. Mais pourquoi...

- Wahou, une minute !

Ses doigts frôlent mon bras, mais je les ignore et continue de marcher droit devant moi. Du coin de l'oeil, je le vois se gratter la barbe d'un geste nerveux.

- Vous ne pouvez pas dire un truc pareil à un mec comme moi et vous attendre à ce que je laisse couler sans rien dire.

- De quoi vous parlez ? Des plans cul ? Et bien, quoi ? C'est une invention géniale. Seulement vous ne serez pas mon heureux élu, désolée.

La foule se tait, stupéfaite de voir que je ne cède pas au rocker qui obtient ce qu'il veut quand il veut. Pou ma part, j'ai grandi avec pour frère un champion et pour père le célèbre réalisateur Andy Westin. Je ne vais donc pas me mettre à genoux devant Hawkin Play.

« Les souvenirs se bousculent dans ma tête. Ce jour où nos vies ont basculé.

Le catalyseur.

Cet instant qui décide de notre capacité intrinsèque à surmonter une épreuve ou non… à fuir ou agir… à se noyer ou nager. Le problème, c’est qu’on oublie généralement que même si l’on décide de nager, ce n’est pas forcément le cas de ceux qui nous entourent. Tu peux rassembler toute la volonté du monde en devenant la bouée de sauvetage des autres, tu les sens qui s’agrippent, dérapent, perdent courage et finissent par t’attirer au fond de l’eau. »

Extrait de: K Bromberg. « Driven Saison 6 Sweet Ache (NEW ROMANCE) (French Edition). » iBooks.

« Tomber amoureux, c’est un peu comme la pluie. On ne peut pas l’anticiper, et quand on l’attend, elle n’arrive jamais. En revanche, il y a toujours des signes avant-coureurs qui nous préviennent qu’elle va tomber. »

Quinlan

Tomber amoureux, c'est un peu comme la pluie. On ne peut pas l'anticiper, et quand on l'attend, elle n'arrive jamais. En revanche, il y a toujours des signes avant-coureurs qui nous préviennent qu'elle va tomber.

- Dans le genre têtue, vous avez la palme ! Les lèvres d'un ange, le corps d'une pécheresse et le caractère d'un démon.

– Arrête ! Arrête ! je m’écrie en essayant de m’échapper, sans succès.

– Alors, accepte, s’amuse-t-il.

– D’accord ! D’accord, j’accepte !

La torture prend fin aussitôt.

On reprend notre souffle dans un silence.

– Je savais que tu marcherais, se félicite Hawke, ce qui me fait lever les yeux au ciel. Bon, on est d’accord, le perdant se fait tatouer un cœur ? Soit tu as ton premier, soit j’agrandis le mien. Marché conclu ?

– Oui, je grommelle.

– Parfait. On peut déjà prendre rendez-vous au salon de Sledge, dans ce cas.

Il s’en frotte les mains d’avance.

– Eh, attends une minute ! Tu crois que tu as déjà gagné, mais je ne sais même pas ce qu’on parie.

– Exact.

Ce têtu va me rendre folle.

– Le pari, Play.

Ma patience a des limites.

– D’abord, tu as une carrière à lancer et il nous reste un tas de choses à vivre avant, donc ce n’est pas pour tout de suite, mais…

Il marque une pause, nos regards se croisent et un adorable sourire illumine son visage.

– Mais je parie que tu diras oui.

Hein ? De quoi parle-t-il ?

– Que je dirai oui ? Je le dis tout le temps, il va falloir être plus précis. Je dirai oui à quoi ?

J’ai mis du temps, mais ça y est, je finis par comprendre. Une boule se forme dans ma gorge. J’ai des frissons partout. Ma raison lutte pour rattraper mon cœur qui s’emballe, mais pour une fois, j’ai envie de la faire taire. De laisser faire mon cœur. De savourer l’instant présent. Dans ses yeux, j’ai la réponse à ma question bien avant qu’il ne la formule.

– À ma demande en mariage.

Son explication sent le mensonge à plein nez.

- Mon radar à salades vire au rouge, Hawkin.

- Dans le genre têtue, vous avez la palme ! Les lèvres d'un ange, le corps d'une pécheresse et le caractère d'un démon.

Mon pas devient irrégulier. Son portrait vient de faire disjoncter quelques-uns des mes neurones. J'en ai des vertiges.

- En parlant de démon, vous aimez jouer avec le feu, pas vrai ?

Cette fois, il éclate d'un rire franc et suggestif.

- Oh oui, Quin ! Plus ça brûle, plus c'est bon.

- Si tu tiens tant à te faire botter le cul, je peux t'arranger ça. Et en toute discrétion.