Oh..une dernière chose, John...si les machines reviennent encore pour vous hanter. Chassez-les ! Et servez-vous plutôt de votre esprit pour vous imaginer dans les plus beaux théâtres de verdure que la nature puisse créer.

- Bonsoir ! Je suis la Mort. L'être le plus juste qui soit. Riche ou pauvre, homme ou femme, jeune ou vieux, bête ou oiseau, baleine ou moucheron, je ne fais aucune distinction. Nemini parco. Je n'épargne personne. On ne marchande pas avec moi, on ne m'achète pas. Prends-moi pour marraine !

Il se passe quelque chose à la surface... SPLASH ! Une étrange machine à plongé. Les sardines en sont toutes affolées. Hormis les dauphins amusés, tout le monde nage de son côté. Les albatros pêchent, les thons sont pressés de passer et le cachalot s'apprête à goûter. L'espadon-voilier bousculeraient volontiers les maquereaux bien rangés.
Mais que fait-il dans l'eau, cet engin venu d'en haut ?

-Tartine tu ne vas pas me croire...
- Quoi ?
- Un loup est entré dans la maison.
- Un quoi ?!
- Un loup ! Affamé !
- Mais comment est-ce que tu t'en es sorti ?!
- Sous la menace, j'ai dû lui donner tout ton gâteau au chocolat.
- et il tient à te remercier, il l'a trouvé super bon !

Ce qui est triste quand on est pauvre, c'est qu'au début, les gens éprouvent de la compassion pour nous... Mais la compassion finit par se transformer en en discrimination... Et la discrimination en dégoût.

Dire des âneries permet de dédramatiser la situation. Si tu passes ton temps à te morfondre sur ton sort, tu resteras malheureuse. Il faut savoir s'accrocher aux petits bonheurs de la vie pour égayer son quotidien.

Grandir, c’est compliqué. Les souvenirs et les adieux aussi. Parfois, les trois se mélangent, et j’ai l’impression qu’on m’écrabouille le cœur.

- Les choses qu'on apprend ne sont pas toujours justes, mais elles s'enracinent en nœud. Ta mère a grandi au quotidien avec ces histories de bons et de mauvais cheveux. On apprend de nos parents, qui ont appris de leurs parents, qui ont appris de leurs propres parents. Ça ne rend pas ces croyances plus tolérables... Mais il faut du temps pour les déconstruire et évoluer.

Myra-Belle aimait l'hiver autant que l'été.
Les jeux étaient différents, mais les plaisirs aussi intenses. Elle sauta à pieds joints, ravie de marquer le sol avec l'empreinte de ses pas.

Peut-être que c'est facile de manquer ça quand on est une déesse. Mais quand on est mortel, il y a toujours ce moment. Au milieu de la douleur, du désespoir et de tous les outrages subis par un corps mourant, il y a ce moment de grâce.

- Tu sais, à ton âge, il est grand temps d'apprendre à voler. De quoi as-tu donc peur ?
- De tout de tout de tout de tout de tout de tout de tout de tout.

Il a dû mal à faire son deuil... Les blessures qu'on a dans le cœur ne cicatrisent pas vite.

-Rin, sais-tu quelle est l'essence du mensonge ?
-Le point de vue !
-Tant que celui qui paie ne se sent pas berné, tu peux utiliser tous les stratagèmes les plus immondes sans te faire prendre. A l'inverse, s'il sent qu'il est roulé, même des ruses "réglementaires" seront blâmées. Le fondement du mensonge, c'est de ne jamais susciter le doute.

J'ai été marquée à jamais par le bonheur, et surtout la déception de ne pas être à la hauteur. En fait, je ne peux plus jouer devant elle. Elle lit toujours en moi, ça ne sert plus à rien. Maintenant, je ne pourrai plus gagner. C'est étrange. J'ai perdu, mais je me sens légère. Celle que j'admirais était au-delà de mon imagination. Mon objectif est encore plus beau que je ne le pensais.

-Juste une question. Tu aimes les jeux destructeurs. Parfois, ils envoient l'adversaire en enfer. C'est ça, le principe. Est-ce que tu as parfois mauvaise confiance en pensant à eux ?
-Eh bien... Je dois dire que je m'en veux, justement, de ne pas avoir de regrets.

Le jeu n'est qu'une idiotie. Pour manipuler les gens à sa guise.

Le jeu n'est qu'une ineptie. La violence permet d'atteindre n'importe quel objectif.

Gagnez, et vous survivrez. Sinon, vous mourrez. Vous vous battrez pour votre vie grâce à votre intelligence ! Ça ne pouvait pas être plus risqué ! Une relation avec un mort ne peut ni s'envenimer ni s'améliorer. Logique, il est mort ! Il restera un étranger à jamais. Sayaka... Tu mourras comme une étrangère pour moi !

Mais, toi, tu peux m’aider !
Tu veux bien
« SECOUER »
le livre ?
(Pour faire tomber les pommes)

Mon père m'a souvent répété que cet endroit était comme une grande bibliothèque dans laquelle on pouvait voir des créatures insoupçonnées et lire des histoires qu'on ne trouve nulle part ailleurs.

On lui a infligé une blessure mortelle en sectionnant l'artère de l'avant-bras avec précision avant de lui trancher la gorge... et tu me dis que c'est l'œuvre d'un gosse ? Arrête tes conneries, ma main a coupé que c'est la fille !

Pour moi qui les côtoie de près et les protège depuis belle lurette... ça ne fait aucun doute que ces mômes possèdent une grande intelligence !

- Et si on partageait ?
- D'accord ! Je te laisse la feuille. Moi, je prends le reste.

Elle est rouge la petite. On dit que sa grand-mère lui a cousu un habit rouge, et blablabla et blablabla. Mais on ne dit jamais pourquoi la vieille a choisi ce tissu. On ne dit jamais le plus important : elle est rouge de colère, la petite.

Mme Fizziwizz - c'était son nom - vendait en effet de tout dans son épicerie-boulangerie-mercerie-tabac-confiserie : des clous de trois centimètres et demi, de la confiture de pêche avec des amandes dedans, de l'encre violette, des bonbons qui changent de goût tous les dix coups de langue, des feux de Bengale qui crépitent en chansons, des crayons en bois de rose, du thé à la banane, des miroirs qui font la peau belle, des violons sans fausses notes, des bougies tempête, des écharpes en laine d'Écosse, des bulbes de tulipes bariolées, de tout. Mme Fizziwizz vendait de TOUT.

Tibotie ne manquait pas d'imagination. Mais toute l'imagination du monde, parfois, ça ne suffit pas.