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- Je ne pense pas avoir jamais lu une ligne de ce que vous avez publié.
(...)
- Ce n'est pas grave, répondit Graham. Il y a suffisamment de gens qui l'ont fait pour que votre ignorance n'entame en rien mon succès.
Afficher en entierJ'aime ta générosité, ton coté attentionné, ton rire, ton sourire. J'aime ton cœur et la façon dont il bat pour le monde. Avant toi, j'étais perdu, et grâce à toi, j'ai trouvé un foyer. C'est grâce à toi que j'ai foi en l'avenir, et je n'ai pas l'intention de te laisser partir, jamais. Épouse-moi. Épouse Talon. Épouse-nous.
Afficher en entier- Cela ne vaut pas le coup d'être avec quelqu'un avec qui on n'a rien en commun, simplement par peur d'être seul. Je vous jure que, toute votre vie, vous vous sentirez plus seule avec lui que sans lui. L'amour ne vous demande pas de renoncer à certaines choses. L'amour n'étouffe pas. Il permet au mode de s'épanouir. C'est ce qu'elle m'a appris. Elle m'a appris comment marchait l'amour, et je suis certain qu'elle vous a appris la même chose.
Afficher en entierElle portait son cœur en écharpe, alors que le mien était bouclé par des chaînes métalliques tout au fond de mon âme.
Afficher en entier-Que penses-tu d’elle, Graham ?
-Ce que je pense de Lucille ?
-Oui. Si ce n’est pas possible d’être avec elle, tu as peut être au moins un peu de place pour de l’amitié.
-Elle est tout le contraire de moi. Lucille est tellement excentrique, une bizarrerie de la nature. Elle est maladroite, et elle parle toujours à tort et à travers. Elle a toujours les cheveux en bataille, et parfois elle rit trop fort et c’est agaçant. Tout en elle est désastreux. C’est une vraie catastrophe ambulante.
-Et pourtant ? insista-t-il.
Et pourtant, j’aurais aimé être comme elle. J’aurais aimé être un personnage excentrique, une bizarrerie de la nature. J’aurais voulu trébucher et éclater de rire. J’aurais voulu m’emparer de cette beauté cataclismique et la mixer avec mon chaos personnel. J’aurais aimé disposer moi aussi, de cette liberté dans laquelle elle semblait se sentir comme un poisson dans l’eau, et aussi de sa capacité à vivre sans crainte l’instant présent.
J’aurais aimé savoir ce que cela signifiait de faire partie de son univers.
D’être un homme qui ressent tout.
J’aurais aimé la tenir contre moi sans lui enlever sa liberté de mouvement. J’aurais aimé connaître le goût de ses lèvres et aspirer une partie de son âme tout en lui donnant un aperçu de la mienne.
Je n’avais pas envie d’être son ami, ça non.
Je voulais être tellement plus que ça.
Pourtant, je savais que c’était impossible. Elle était la seule qui soit vraiment inatteignable, tout en étant la seule que j’aie jamais aussi profondément désirée. C’était injuste, la façon dont cette histoire se déroulait pour moi, et pourtant ce n’était pas du tout surprenant. Aucune des histoires que j’avais écrites ne se terminait bien, et Lucy n’apparaîtrait jamais dans mon dernier chapitre.
Afficher en entierL'eau rencontre la terre pour la rendre plus malléable.
L'air rencontre le feu pour le rendre moins puissant.
L'eau rencontre le feu pour l'éteindre.
L'air rencontre la terre pour pouvoir enfin respirer.
Afficher en entier- J'ai essayé de faire la liste des choses que je trouve agréables, en dehors de Talon, bien sûr. La liste est courte, vraiment, elle ne comporte que deux choses jusqu' ici, et curieusement, elle commence par vous et se termine par vous.
Afficher en entier- Tu te souviens de ce que maman disait des hommes qui s'installent avec des femmes ?
- Oui. Au moment où ils se rendent assez à l'aise pour enlever leurs chaussures chez toi et chercher quelque chose dans le frigo sans demander la permission, c'est qu'il est temps qu'ils s'en aillent.
- Une femme de bon sens.
Afficher en entierC’était un besoin égoïste, mais j’avais besoin que ma fille aille bien. J’avais besoin qu’elle s’en sorte, parce que je n’étais pas sûr de pouvoir survivre si je la perdais. À la minute même de sa naissance, une douleur s’était installée dans ma poitrine. Mon coeur s’était en quelque sorte réveillé après avoir été endormi pendant des années, et en se réveillant, il n’avait rien ressenti d’autre que de la douleur. La douleur de savoir que ma petite fille pouvait mourir. Douleur de ne pas savoir combien de jours, d’heures ou de minutes il me restait à passer avec elle. Par conséquent, j’avais besoin qu’elle vive, afin que la douleur dans mon âme puisse disparaître.
C’était beaucoup plus facile d’exister quand mon coeur était fermé.
Afficher en entier- Tu te souviens de ce que maman disait des hommes qui s'installent avec des femmes ?
- Oui. Au moment où ils se sentent assez à l'aise pour enlever leurs chaussures chez toi et chercher quelque chose dans le frigo sans demander la permission, c'est qu'il est temps qu'ils s'en aillent.
- Une femme de bon sens.
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