Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 908
Membres
1 014 229

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode


Extrait

Extrait ajouté par Folize 2018-07-12T18:40:56+02:00

Wes reste immobile. Il est dans un état qui n’est pas sans rappeler la météo du moment.

- Qu’est-ce que c’était que ça ?

J’ai du mal à comprendre ce qu’il me dit à cause du vent et de la pluie.

- Quoi ?

- Tu viens de te comporter comme un énorme connard, hurle-t-il avant de s’éloigner en pataugeant avec ses grosses bottes dans les flaques d’eau qui se forment sur l’asphalte.

Le petit auvent qui s’avance devant la façade du bar ne suffit pas à nous protéger de l’orage. Nos vêtements nous collent à la peau. L’eau me plaque les cheveux, puis dégouline le long de mon visage. Je cours pour rejoindre Wes, tout en lui hurlant après :

- Quoi ? C’est moi qui me suis comporté comme un connard ?

Il s’arrête et se tourne pour me faire face.

- Oui. Putain, mais tu as vu comme tu as traité ce mec ? On aurait dit qu’il était porteur du virus Ebola.

- Peut-être que je n’ai pas apprécié qu’il te tripote juste devant moi !

À ces mots, Wes reste sidéré.

- Quoi ?

Merde. Putain, mais pourquoi j’ai dit ça ?

- Non, je veux dire… (J’avale ma salive.) C’était pas cool.

Wes me regarde fixement. Des gouttelettes ruissellent le long de son visage de dieu grec, puis elles se prennent dans les poils de sa barbe qui bordent ses mâchoires. Ses lèvres sont entrouvertes. Je ne peux pas m’empêcher de les contempler.

- Qu’est-ce qui se passe ? me demande-t-il lentement.

Ma gorge se noue. Je ne sais pas. Honnêtement, je ne comprends pas ce qui est en train de se passer. La pluie redouble de violence. Un éclair traverse le ciel noir. Je devrais avoir froid, mais ce n’est pas le cas. Je meurs de chaud. Ce n’est pas normal, je n’ai bu que trois bières.

Et si c’était lui ? Si c’était lui qui me donnait chaud à ce point ?

D’un coup de langue, Wes lèche une goutte d’eau qui perle sur sa lèvre inférieure et j’aperçois son piercing. Il n’en avait pas quand on avait dix-huit ans. Quand il faisait le tour de mon gland avec le bout sa langue, la nuit où il m’a sucé comme jamais on ne m’a sucé.

Et voilà, c’est dit.

Ryan Wesley m’a sucé comme jamais on ne m’a sucé.

- Canning…

Il chuchote maintenant, mais sans me quitter des yeux. Il a l’air gêné et pourtant… il y a autre chose dans son regard. De la confusion. Et une lueur d’excitation.

Je fais un pas vers lui, sans savoir exactement pourquoi. Mon cœur tambourine plus fort que la pluie. Mes yeux restent scotchés sur sa bouche.

- Jamie…

Cette fois-ci, il y a comme un avertissement dans sa voix.

J’avale une bouchée d’oxygène.

Puis j’ignore sa sommation.

Je glisse mes doigts dans ses cheveux pour tirer sa tête contre moi. Il écarquille les yeux.

- Qu’est-ce que…

Il n’a pas le temps de finir sa phrase. J’ai plaqué ma bouche contre la sienne.

Jamie est en train de m’embrasser.

De m’embrasser. Jamie. Est en train.

J’ai beau tourner la phrase dans tous les sens, je n’en reviens pas. La pression de sa bouche contre la mienne ? Ça n’a aucun sens. La douceur de sa langue sur mes lèvres ? Aucun sens non plus.

Mais putain, qu’est-ce que c’est bon.

L’eau nous dégouline dessus directement depuis l’auvent du bar et pourtant on continue de s’embrasser langoureusement. Il a le goût de la pluie, mêlé à celui de la bière – une saveur masculine tellement addictive. Nos bouches se frottent l’une contre l’autre, encore et encore, et quand j’écarte les lèvres pour respirer, haletant, il en profite pour glisser sa langue à l’intérieur.

Ça me fait l’effet d’un shoot d’héroïne.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode