Commentaires

Une pépite de Émile Zola, Germinal ! Ce livre relate la vie des mineurs en pleine industrialisation, on découvre des personnages attachants, véritables et imparfaits. Spoiler(cliquez pour révéler) Tous ces morts, c’est horrible ! Mais ça relate la vérité de cette époque, et avec fidélité. Dommage que Catherine ne survive pas pour rester avec Étienne… Pour ceux qui adorent l’Histoire, je conseille à 1 000%

Que peut-on ajouter de plus? Tout simplement parfait.

Ce n'est peut-être pas le livre le plus évident pour entamer l'oeuvre de Zola, mais il dépeint pourtant admirablement sa vision de la justice et son implication pour écrire sur toutes les classes sociales. L'écriture est admirable comme à chaque fois, et l'histoire est sombre, elle met en avant les situations tragiques dont a souffert la classe ouvrière française. L'histoire avance rapidement et j'ai été très touchée par le dénouement. J'ai hâte de passer au prochain tome

Un roman plutôt intéressant, très sombre.

Pour ma part, j'ai écouté la version audio de France Culture, disponible sur Spotify. Même si le texte a subi quelques légères adaptations, il reste fidèle. Cette adaptation m'a permis d'apprécier un minimum ma lecture, elle était vraiment bien réalisée.

Un grand classique passionnant

Un roman long et dense, comme beaucoup de classiques qui se respectent.

Lecture à ne pas conseiller à des lecteurs occasionnels qui n'apprécient que la légèreté.

Germinal, pour moi, c'est le symbole même d'une époque d'esclavage que l'on a pas encore considéré comme tel... Ou à peine.

Le monde minier et ouvrier.

L'ancêtre du monde de l'emploi que l'on a aujourd'hui...

Zola, dans son style cru pour les horreurs (Thérèse Raquin sur la thématique du meurtre en témoigne aussi), aborde la misère, ou la dureté même de la condition humaine. En plus de la réalité de nos sociétés, qui, si l'on réfléchis un peu, n'ont pas tant progressé que cela depuis le XIXe siècle... Aux prises dans une étrange machine : le capital.

Classique des classiques mais pour moi, pas le meilleur. Roman mis sur un piédestal mais je l'ai trouvé un peu trop sombre, triste; trop de misère. Ne pas lire si l'on est d'humeur maussade!

Germinal est probablement l’un des plus grands romans de la série des Rougon-Macquart. Dans ce monument, Zola s'attaque à l’industrie minière et plus généralement, les conditions de vie et de travail des ouvriers. Il vaut mieux le préciser : c’est un roman qui peut être fastidieux par moments. Zola s’imprègne du vocabulaire des mineurs, du fonctionnement des mines du nord de la France, le système hiérarchique qui y règne, depuis les corons, jusqu'aux fin fond des galeries creusées par les hommes, femmes et enfants.

Le résultat qui en sort est d’une rare violence. On découvre avec effarement les conditions de vie des mineurs sous le Second Empire. A l’époque de la Révolution Industrielle, si les nouvelles technologies apportent à l’humanité leurs lots de progrès, on découvre les grands lésés de cette nouvelle ère. On constate ainsi l’hypocrisie des bourgeois et leur dédain vis-à-vis de ceux qui leur permettent de conserver leur train de vie. Les mineurs vivent et meurent dans les corons, sans perspective d’une autre vie. Leur rythme horaire est infernal. Et tout au fond des galeries, ils travaillent sans relâche pour un salaire misérable. Inondations, effondrement, coup de grisou, maladies chroniques, sous-alimentation, tout est traité dans ce roman et le lecteur souffre avec les mineurs, détruits un peu plus chaque jour par le capitalisme.

Il prend aux tripes grâce à ses descriptions et c’est là toute sa force : la rage des ouvriers lors de la grève, les espoirs qu’elle amène avec elle. Ils font preuve d’une solidarité assez exceptionnelle compte tenu de l’absence de résultats : ils ne forment plus qu’un corps. On sent la résignation des ouvriers : ils préfèrent continuer la grève quitte à mourir de faim, jusqu’à la répression par les armes, plutôt que de retourner travailler le ventre vide, sans l’amélioration de leurs conditions.

Germinal est l’expression romanesque de la lutte entre le travail et le capital, portée à son paroxysme mai en gardant cette veine naturaliste, propre à l’auteur. "C'est l’accession à la dignité de gens que l’on avait toujours cru indignes d’être des personnages de roman” écrivait Armand Lanoux à propos de l'œuvre.

Fan inconditionnel de Zola, j'ai relu cet ouvrage .Evidemment fabuleux comme tous les Zola...un léger cran en dessous.Un livre qui décrit parfaitement les relations sociales qui existaient à l'époque et qui existeront toujours.

Une description très fine et poignante du milieu minier du XIXème siècle (conditions de vie, mouvements ouvriers, contre-pouvoir...)

Zola raconte la vie telle qu'elle est sans édulcorer.Peut être TROP réaliste ?

mais comment oser critiquer un tel auteur ?

le monde minier et son mode de fonctionnement sont très cruels et tres mal payé a l'epoque ou le livre a ete ecrit