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Kenji & Juliette
Je lui coupe la parole :
– Pourquoi t’as apporté une paire de chaussettes ? Les gens essaient de manger tranquillement.
Il se fige une demi-seconde et lève les yeux au ciel. S’approche de moi. Tire sur ma queue-de-cheval.
– J’étais à la bourre pour vous retrouver, Votre Altesse. J’ai pas eu le temps de les enfiler, précise-t-il en montrant ses chaussettes dans sa main, puis ses bottes.
– T’es franchement écœurant.
– Tu sais, t’as une drôle de manière de me dire que je t’attire.
Afficher en entier"Parce que c’est tellement dur d’être gentil envers le monde quand on n’a jamais éprouvé autre chose que de la haine.
Parce que c’est tellement dur de voir de la bonté dans le monde quand on n’a jamais rien connu d’autre que de la terreur."
Afficher en entier« J'essaie de toutes mes forces de me rappeler toutes les raisons pour lesquelles je suis censée le détester, j'essaie de me rappeler toutes les choses horribles que je l'ai vu accomplir. Mais je suis tiraillée parce que je comprends trop bien ce que c'est d'être tiraillé. D'agir de telle ou telle façon parce qu'on ne sait pas faire autrement. D'accomplir tel ou tel acte parce qu'on pense que c'est juste, parce qu'on ne vous a jamais dit que c'était mal.
Parce que c'est tellement dur d'être gentil envers le monde quand on n'a jamais éprouvé autre chose que de la haine.
Parce que c'est tellement dur de voir de la bonté dans le monde quand on n'a jamais rien connu d'autre que la terreur. »
P.330
Afficher en entier(l'ensemble de cet extrait est barré)
Je vais vous confier un secret.
Je ne regrette pas ce que j'ai fait. Pas du tout.
En fait, si j'avais l'occasion de recommencer, je sais que cette fois je viserais juste. Je viserais Anderson en plein cœur.
Et j'y prendrai plaisir.
Afficher en entierL'espoir.
C'est comme une goutte de miel, un champ de tulipe qui s'épanouit au printemps. C'est la pluie qui rafraichit, une promesse murmurée, un ciel sans nuages , le point final qui conclut une phase à la perfection.
Et c'est la seule chose au monde qui m'évite de sombrer.
Afficher en entier« On n’a absolument rien à faire pour mourir.
On peut passer notre vie caché dans un placard sous l’escalier, et elle nous trouvera quand même. La mort apparaîtra vêtue d’une cape invisible et nous chassera d’un coup de baguette magique, au moment où on s’y attendra le moins. Elle effacera toute trace de notre existence sur cette Terre et effectuera tout ce travail gratis. Elle ne demandera rien en échange. Elle tirera sa révérence à nos obsèques et acceptera l’éloge de ses bons et loyaux services, puis disparaîtra. »
Afficher en entier« Je ne me rends même pas compte que je m’abandonne à son étreinte, en respirant son cou jusqu’à, ce que je découvre que ses doigts ne sont plus sur mes lèvres parce que ses mains entourent ma taille, et il dit « Toi » et il le murmure, lettre par lettre il susurre le mot su ma peau avant d’hésiter. Puis, plus doux encore.
Sa poitrine respire plus fort cette fois. Ses paroles presque un halètement cette fois :
- Tu m’anéantis
- Je te veux dit-il. Je veux tout de toi. Je te veux en long en large, et que tu te languisses de moi comme je me languis de toi.
[…]
- Tu… Tu disais que… tu souhaitais être mon… mon… ami.
- Oui, admet-il. C’est ce que je voulais ? C’est ce que je veux. Je veux être ton ami. J’ai envie d’être l’ami dont tu tomberas éperdument amoureuse. Celui que tu prends dans tes bas et dans ton lit, et dans ce monde bien à toi que tu garde prisonnier dans ta tête. Je veux être ce genre d’ami. Celui qui mémorisera tes paroles autant que la forme de tes lèvres quand tu les prononceras. Je veux connaitre chaque courbe, chaque grains de beauté, chaque frissons de ton corps, Juliette…
[…]
Ses doigts effleurent mon débardeur et il déclare :
- Je veux que tu lève ça.
Il tire sur la taille de mon pantalon et dit :
- Je veux que tu baisse ça.
Du bout des doigts il frôle mes hanches et ajoute :
- Je veux sentir ta peau en feu. Je veux sentir ton cœur palpiter contre le mien, et je veux savoir qu’il palpite a cause de moi, parce que tu me veux.
Je veux chaque secondes, chaque parcelle de toi. Je veux Tout. »
Afficher en entierOn a tout le temps, voilà ce que Castle aurait du dire. On a tout le temps nécessaire, c'est ce qu'il aurait du me dire. Mais il s'en est bien gardé, parce qu'il voulait dire " tic tac " que notre temps " tic tac " se déplace. Il s'accélère, fonce dans une toute nouvelle direction pour se jeter la tête l la première dans quelque chose d'autre et tic tac tic tac c'est presque l'heure de faire la guerre.
Afficher en entierC'est le genre de baiser qui vous pousse à réaliser que l'oxygène est surfait.
Afficher en entierC’est humiliant. D’avoir pensé que je pourrai me glisser dans le rôle d’une fille comme tout le monde avec un petit ami comme tout le monde ; d’avoir pensé que je pourrais vivre les histoires que j’ai lues dans tant de livres, quand j’étais petite.
Ne m’échappe pas – Tahereh Mafi
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