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L’enfer est vide, et tous les démons sont ici.

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Parce que, parfois, on se voit – on se voit tel qu’on pourrait être – tel qu’on pourrait être éventuellement si les choses étaient différentes. Et si on regarde de trop près, ce qu’on voit va nous effrayer, ça va nous obliger à nous demander ce qu’on ferait si on en avait la possibilité. On sait qu’il existe un autre aspect de nous-même qu’on n’a pas envie de reconnaître, un côté qu’on n’a pas envie de voir en plein jour. On passe sa vie à tout faire pour l’écarter, le repousser, loin des yeux, loin du cœur. On fait comme si une partie de nous-même n’existait pas.

On vit comme ça pendant longtemps.

Pendant longtemps, on est à l’abri.

Et puis on ne l’est plus.

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La solitude est une chose bien étrange.

Elle vous envahit, tout doucement et sans faire de bruit, s’assoit à vos côtés dans le noir, vous caresse les cheveux pendant votre sommeil. Elle s’enroule autour de vous, vous serre si fort que vous pouvez à peine respirer, que vous n’entendez presque plus la pulsation du sang dans vos veines, tandis qu’elle file sur votre peau et effleure de ses lèvres le fin duvet de votre nuque. Elle s’installe dans votre cœur, s’allonge près de vous la nuit, dévore comme une sangsue la lumière dans le moindre recoin. C’est une compagne de chaque instant, qui vous serre la main pour mieux vous tirer vers le bas quand vous luttez pour vous redresser.

Vous vous réveillez le matin et vous vous demandez qui vous êtes. Vous n’arrivez pas à vous endormir le soir et tremblez comme une feuille. Vous doutez vous doutez vous doutez.

je dois je ne dois pas je devrais pourquoi je ne vais pas

Et même quand vous êtes prêt à lâcher prise. Quand vous êtes prêt à vous libérer. Quand vous êtes prêt à devenir quelqu’un de nouveau. La solitude est une vieille amie debout à votre côté dans le miroir ; elle vous regarde droit dans les yeux, vous met au défi de mener votre vie sans elle. Vous ne pouvez pas trouver les mots pour lutter contre vous-même, lutter contre les mots qui hurlent que vous n’êtes pas à la hauteur, que vous ne le serez jamais vraiment, jamais vraiment.

La solitude est une compagne cruelle, maudite.

Parfois, elle ne veut simplement pas vous abandonner.

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Et je commence à croire qu’ils avaient raison. Je commence à me demander si je ne ferais pas mieux de m’enterrer toute seule, avant de me rappeler que, par définition, je le suis déjà. Je n’ai jamais eu besoin d’une pelle pour creuser ma tombe.

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C’est seulement quand il trouve mon visage que nos regards se croisent ; j’avance dans le grand bleu de ses yeux, je plonge et me noie. J’ai l’impression que quelqu’un a planté son poing dans mes poumons et volé tout mon oxygène.

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Juliette & Aaron

– Tu… tu disais que tu souhaitais être mon… mon ami…

– Oui, admet-il en s’étranglant. C’est ce que voulais. C’est ce que je veux. Je veux être ton ami. (Il hoche la tête, et je remarque l’infime déplacement d’air entre nous.) J’ai envie d’être l’ami dont tu tombes éperdument amoureuse. Celui que tu prends dans tes bras et dans ton lit, et dans ce monde bien à toi que tu gardes prisonnier dans ta tête. Je veux être ce genre d’ami. Celui qui mémorisera tes paroles autant que la forme de tes lèvres quand tu les prononceras. Je veux connaître chaque courbe, chaque grain de beauté, chaque frisson de ton corps, Juliette…

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– Cours, je me dis. Cours jusqu’à ce que tes poumons s’effondrent, jusqu’à ce que le vent te fouette et claque sur tes vêtements en lambeaux, jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’une vague silhouette qui disparaît à l’horizon.

« Cours, Juliette, cours plus vite, cours jusqu’à ce que tes os se brisent, que tes tibias se fendent, que tes muscles s’atrophient et que ton cœur se meure d’avoir toujours été trop grand pour ta poitrine et parce qu’il bat trop fort depuis trop longtemps, et cours.

« Cours, cours, cours jusqu’à ce que tu n’entendes plus le bruit de leurs pas dans ton sillage. Cours jusqu’à ce qu’ils laissent tomber leurs matraques et que leurs cris s’évanouissent dans l’atmosphère. Cours les paupières ouvertes et la bouche close, et retiens la rivière de larmes qui afflue dans tes yeux. Cours, Juliette.« Cours jusqu’à ce tu tombes raide morte.« Veille à ce que ton cœur s’arrête avant qu’ils ne te rejoignent. Avant qu’ils ne te touchent.« Cours, je me dis. »

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J’ai un cœur, dit la science, mais je suis un monstre, dit la société. Et je le sais, bien sûr, je le sais. Je sais ce que j’ai fait. Je ne demande aucune compassion.

Mais quelquefois, je me dis – quelquefois, je me demande : si j’étais un monstre… je le sentirais forcément, non ?

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C’est si triste.

J’ai toujours eu l’audace de m’identifier à la princesse, celle qui s’enfuit et trouve une bonne fée pour la transformer en belle jeune fille promise à un bel avenir. Je m’accrochais à quelque chose qui ressemblait à de l’espoir, à une kyrielle de « peut-être », d’« éventuellement » et de « probablement ». Mais j’aurais dû écouter mes parents quand ils me disaient que des créatures comme moi n’avaient pas droit aux rêves. Les créatures comme moi, il vaut mieux les détruire, voilà ce que me disait ma mère.

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« - Oui, admet-il en s’étranglant. C’est ce que je voulais. C’est ce que je veux. Je veux être ton ami.(Il hoche la tête, et je remarque l’infime déplacement d’air entre nous.) J’ai envie d’être l’ami dont tu tombes éperdument amoureuse. Celui que tu prends dans tes bras et dans ton lit, et dans ce monde bien à toi que tu gardes prisonnier de ta tête. Je veux être ce genre d’ami. Celui qui mémorisera tes paroles autant que la forme de tes lèvres quand tu les prononceras. Je veux connaitre chaque courbe, chaque grain de beauté chaque frisson de ton corps, Juliette…

- Non, dis-je, le souffle coupé. Ne … dis pas ça…

J'ignore ce que je vais faire s'il continue à parler, j'ignore ce que je vais faire, et je ne me fais pas confiance.

- Je veux savoir à quel endroit te toucher, dit-il. Je veux savoir comment te toucher. Je veux savoir comment te persuader d'esquisser un sourire uniquement pour moi. (Je sens sa poitrine se soulever, s'abaisser, se soulever, s'abaisser.) Oui, j'ai vraiment envie de devenir ton ami. Je veux être ton meilleur ami sur cette Terre. »

P.391

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