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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par dianelangevin 2018-11-15T21:34:37+01:00
Or

Un livre très intéressant, qui nous explique un peu l’enrôlement des kamikases.

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Commentaire ajouté par sentikelt 2018-11-30T17:06:11+01:00
Diamant

Un roman que tout le monde devrait lire pour comprendre l’enrolement des kamikazes et surtout pour ne plus faire l’amalgame entre islam et islamisme. C’est un roman poignant, objectif et nécessaire.

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Commentaire ajouté par CeciBonDeLire 2018-12-09T10:34:56+01:00
Diamant

Mes Chers Vous,

Dans la voiture qui rejoint Paris depuis Molenbeek le 13 novembre 2015 se trouve Khalil. Sa mission est de se faire exploser dans le RER bondé après le match qui se joue au Stade de France.

Son rôle est de créer encore un peu plus de terreur dans une ville qui aura déjà été frappée trois fois par les autres occupants de la voiture.

Khalil est là parce qu'il faut bien être quelque part, parce qu'il a suivi Driss, son ami d'enfance.... parce que plutôt que de traîner des journées entières dans la rue, il a rejoint ce groupe de parole de la mosquée du coin.

Khalil ira au bout de sa mission, entrera dans le métro et appuiera sur le bouton de sa ceinture d'explosifs... plusieurs fois.... et rien ne va se passer !

Pourquoi ? Que faire ? Où aller ? Que deviens-t-on quand on échoue dans sa mission ? A qui parler ?

"Je suis vivant alors que je devais mourir.

Ce sont les foucades du destin."

Khalil a pour signification "l'ami intime", "le confident" et c'est ce que devient Khalil pour le lecteur puisqu'il va lui confier la suite de sa vie.

Yasmina Khadra réussit le pari d'entrer dans la tête d'un terroriste, de décortiquer ses émotions, ses craintes, ses peurs, ses joies mais surtout, les changements que son esprit opère lorsqu'il est en contact avec ceux qui vont le convaincre de donner sa vie pour cause.

Sans aucun jugement de valeur, Yasmina Khadra donne vie à un jeune homme en rupture totale avec sa famille et la société qui n'aura d'autre volonté que de donner un sens à sa vie, et ce quelque soit ce sens !

Au fil des pages, Khalil provoquera de multiples émotions chez le lecteur : de la colère, de l'empathie, de l'affection, une volonté de le secouer ou de l'enlacer mais jamais, l'auteur de jugera et n'orientera vers le parti pris qu'il estime juste.

Grâce à son écriture fine, ciselée, au mot juste, Yasmina Khadra réussit à plonger en apnée dans la tête d'un terroriste et offre un texte fort, émouvant et singulier.

Un court roman qui bouscule parce qu'il gratte des plaies encore à vif !

C.

http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2018/12/08/36928419.html

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Commentaire ajouté par Cetsak 2019-01-11T10:25:53+01:00
Or

Le terrorisme ... un sujet « dérangeant » traité avec beaucoup d intelligence par Khadra ...

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Commentaire ajouté par Phil_33 2019-01-19T22:42:13+01:00
Diamant

Le 12 septembre 2018, lorsque, sur le plateau de “La Grande Librairie”, j’ai vu apparaître Yasmina Khadra, avant même de connaître le sujet de son livre, je savais quel serait mon prochain auteur !

Je me demandais comment j’allais bien pouvoir démarrer mon commentaire quand quelqu'un m’a soufflé le mot :

« Dans la commune de Péronne, dans la Somme, des lycéens ont refusé de lire les extraits du livre “Le Porteur de cartable”, écrit par le franco-algérien Akli Tadjer. Ce sont l’origine de l’auteur et le thème de l’ouvrage qui ont déclenché la colère des étudiants. Le 16 novembre (2018), l’écrivain Akli Tadjer doit rencontrer des lycéens originaires de la Somme pour leur parler de son livre […] Lors de la lecture d’extraits en classe, la professeure à l’origine de l’initiative affirme qu’il y a eu des problèmes. “Il y a eu une levée de boucliers de certains élèves car l’auteur n’est pas Français, l’histoire ne concerne pas la France et il y a du vocabulaire en Arabe” écrit-elle dans un mail adressé à Akli Tadjer. “Un élève a refusé de lire pour ne pas prononcer 'Messaoud'.” »

https://www.ouest-france.fr/education/ecole/il-y-du-vocabulaire-en-arabe-des-lyceens-refusent-de-lire-le-roman-d-un-franco-algerien-6020463

Quel rapport ? me direz-vous : l’INTOLÉRANCE !

Qu’est-ce qui pousse un être humain à commettre des attentats terroristes ? À tuer aveuglément d’autres êtres humains ? L’INTOLÉRANCE !

Yasmina Khadra essaie de pénétrer les pensées d’un kamikaze, peut-on comprendre ? à défaut de lui pardonner.

Yasmina Khadra est le nom de plume de l'écrivain algérien Mohammed Moulessehoul, né en janvier 1955 à Kenadsa, dans le Sahara algérien. Ce pseudonyme est composé des deux prénoms de son épouse. En 1964, son père envoie Mohammed alors âgé de 9 ans à l'école des cadets de la Révolution d'El Mechouar à Tlemcen afin de le former au grade d'officier. À 23 ans, il sort sous-lieutenant de l'Académie militaire interarmes de Cherchell, avant de servir comme officier dans l'armée algérienne pendant vingt-cinq ans. Il atteint le grade de commandant. Il fait valoir ses droits à la retraite et quitte l'armée algérienne en 2000 pour se consacrer à l'écriture.

Sous le nom de plume de Yasmina Khadra, on retiendra, entre-autre ouvrages :

Morituri en 1997, L'Écrivain en 2001, Les Hirondelles de Kaboul en 2002, L'Attentat en 2005, Les Sirènes de Bagdad en 2006, Ce que le jour doit à la nuit en 2008, La Dernière Nuit du Raïs, en 2015.

Août 2018 voit la sortie de “Khalil”. Qui est Khalil ? Un jeune homme né en Belgique de parents marocains. Il a vécu toute son enfance et sa jeunesse dans le quartier bruxellois de Molenbeek entre sa sœur jumelle, qu’il adore, sa sœur ainée qui déteste la terre entière, sa mère fatiguée, son père ivrogne et absent, et ses deux copains Driss, aussi révolté que lui, et Rayan travailleur et appliqué. Résumé bien rapide et incomplet. Pourquoi Driss et Khalil se sont-ils fait happer par les frères ? Parce qu’ils n’ont pas trouvé leur place, parce qu’ils ne sont pas à leur place « il suffit de bien peu de chose pour que l’on dégringole dans l’estime de soi. Et alors, bonjour les dégâts. Tout part en vrille. Ça parait dérisoire, pourtant ça te fout l’existence entière en l’air. Il n’y a pas plus fragile qu’un apatride […] Les vrais criminels, ce ne sont pas ceux qui se font sauter au milieu de la foule, mais ceux qui ont rendu la boucherie possible. » Alors, ils ont rencontré des gens qui ont su leur parler, qui ont donné un sens à leur vie… et à leur mort « Je n’avais pas peur de ne plus voir de couchers de soleil puisque j’en cueillerais par paniers entiers dans les vergers du Seigneur » et au-delà « Les mercenaires meurent pour leurs commanditaires. Les soldats pour des intérêts qui ne leur apportent rien. Les gangsters pour des prunes… Mais le chahid [martyr], lui, ne meurt jamais ; il se prélasse dans les jardins du Seigneur, entouré de houris [vierges du paradis] et d’arcs-en-ciel éblouissants. » C’est pas beau, ça ? Comment voulez-vous résister à une telle félicité ? Ce serait comique si ce n’était pas si dramatique !

Ainsi, les deux amis d’enfance, Driss et Khalil vont se faire “sauter” à Paris le 13 novembre 2015 au Stade de France, en même temps que d’autres tireront au Bataclan ou sur les terrasses des brasseries parisiennes…

Mais le récit ne s’arrête pas là… la ceinture d’explosifs de Khalil n’explose pas… Que va-t-il se passer dans sa tête ? Quelle tempête ? Comment continuer à vivre ? « Couché sur mon lit, j’écoutais mon pouls résonner à travers mon être […] je pensais à Driss et à Rayan, à nos années Molenbeek, à nos quatre cents coups et nos quatre cents tacles. À quel moment les frères avaient-ils permuté mes repères ? En avais-je eu vraiment ? Je ne crois pas. J’étais sur leur chemin, objet perdu, ils m’ont ramassé et m’ont gardé puisque personne ne m’avait réclamé. »

La magie du verbe ! Un roman très fort ! Bravo monsieur Yasmina Khadra. Je n’ai pas lu tous vos livres, mais j’ai aimé tous ceux que j’ai lus. Il me semble que celui-ci est l’un des meilleurs. On sent la tension monter. On se doute que l’inébranlable va être ébranlé… mais comment ? Je ne veux rien révéler et je félicite votre talent ! Comme je l’ai dit plus haut, il n’est pas question de pardon mais de compréhension, votre analyse, monsieur Yasmina Khadra, me parait plausible et sans vouloir jeter l’anathème à la face de la société je pense qu’elle a sa part de responsabilité, que nous avons tous notre part de responsabilité. Ce qui n’excuse pas, ne cautionne pas mais devrait aider à réfléchir et agir dans le bon sens…

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Commentaire ajouté par Julie-176 2019-01-20T20:04:53+01:00
Lu aussi

Les sorties littéraires de Yasmina Khadra sont toujours un événement pour de nombreux lecteurs. J’en fais d’ailleurs partie. J’ai connu sa plume par l’intermédiaire de son livre « L’attentat » qui m’avait bouleversée. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est l’histoire d’un médecin arabe habitant Tel-Aviv dont son épouse se fait exploser un matin dans un restaurant causant de nombreux morts. S’engage alors pour lui un long questionnement sur les causes qui ont poussé sa femme a emprunter cette voie d’une idéologie violente alors qu’il n’avait entr’aperçu aucun indice d’une quelconque radicalisation.

Encore une fois, par son dernier-né, Yasmina Khadra tire son personnage principal en une personnalité atypique et difficile puisqu’il s’agit de Khalil : un petit mec paumé qui a reçu la mission d’aller se faire exploser à Paris, un vendredi 13 novembre. Alors qu’il s’y rend avec sa mission en tête et ceint d’une ceinture explosive, son destin sera différent.

Comment ce gars sans histoire a-t-il pu tomber dans l’extrémisme religieux au point de décider de s’en aller faire le kamikaze avec son ami d’enfance à 250km de chez lui et d'ainsi tuer des innocents? Les sentiments développés par son écriture semblent si réels que c’est comme si lui-même avait vécu la même situation et qu’il y livrait un témoignage. L’auteur écrit ce livre à la première personne et prend le risque de se positionner du côté sombre de l’âme humaine ce qui pousse des illuminés à prendre la vie d’innocents.

Il en est de même pour son roman « La dernière nuit du raïs », dont le personnage principal est un tyran sanguinaire dont l’ombre de Mouammar Khadafi s’imprime en filigranes.

Le côté romanesque m’a un peu laissée sur ma faim, tout comme une fin un peu trop optimiste dans ce cadre si noir du terrorisme. Malgré tout, encore une fois, j’ai été happée par le récit mené de la plume délicate de Yasmina Khadra.

Ayant pu rencontrer l’auteur à la Foire du livre de Bruxelles, je l’ai trouvé d’une grande gentillesse. Malgré son énorme succès, il est resté très accessible et disponible pour ses lecteurs. Petit homme par sa taille mais grand par son talent d’écrivain !

Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/01/khalil-de-yasmina-klhadra-roman.html

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Commentaire ajouté par NajaZi 2019-02-07T16:49:48+01:00
Or

Un récit qui nous fait passer de l'autre côté du miroir

L'histoire commence la veille des attentas du 13 novembre. Khalil, jeune belge, va se faire exploser au nom de Dieu lors de cette soirée. Mais, lorsqu'il appuie sur le bouton, sa ceinture d'explosifs ne fonctionne pas. Il va fuir et se réfugie chez sa sœur. Commence pour Khalil une fuite qui va le mener sur le chemin du doute et des interrogations.

Un récit sans jugement sur l'histoire d'un intégriste où l'auteur nous démontre comment la religion permet à certains jeunes de trouver un sens à leur vie et de devenir un instrument au nom de Dieu.

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Commentaire ajouté par coucougi 2019-03-08T21:08:22+01:00
Lu aussi

L'auteur nous montre l'endoctrinement et jusqu'où cela peut mener. Mais je reste mitigée dans l'appréciation de ce récit, car c'est un "roman" ce n'est pas autobiographique, ce n'est pas par des témoignages que l'auteur a écrit ce livre. Cela reste quand même un livre intéressant à lire. Il traite très bien l'amitié et la confiance que l'on peut avoir, la déception dans la trahison, les liens familiaux. Il fait une très bonne analyse du terrorisme .

Merci à l'amie qui m'a fait partager cette lecture.

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Commentaire ajouté par sagweste 2019-03-17T17:33:00+01:00
Or

http://saginlibrio.over-blog.com/2019/03/khalil-de-yasmina-khadra.html

C’est la première fois que je me plonge dans une histoire où nous suivons un tout jeune terroriste, un de ceux qui voulait défrayer la chronique en ce funeste soir du 13 novembre 2015 à Paris. C’est une fiction bien sûr, mais l’auteur relate toutes les pensées intérieures de ce jeune Khalil, prêt à tout ce fameux soir, mais victime malgré lui qu’un défaut de matériel au moment opportun.

Son retour en Belgique sera l’occasion de suivre pas à pas ses pérégrinations physiques et psychologiques.

Ce livre est très fort, je n’étais pas sûre de pouvoir adhérer à ce jeune, non pas pour ses idées, mais pour ses actes. Et pourtant, je l’ai suivi avec ses peurs, ses certitudes, ses réflexions autour de son passé, ses relations avec sa famille, et surtout avec celle du monde intégrisme. Sa vie quotidienne semée de riens, ses désillusions et enfin un émir qui sait lui parler, qui va l’endoctriner sans qu’il y mette un nom. Cette nouvelle famille forme un tout pour Khalil, enfin on s’intéresse à lui, enfin il trouve une motivation pour vivre, ou pour mourir mais pour une cause qui lui parait juste.

L’auteur évite les écueils en se gardant bien de porter un quelconque jugement, c’est la vie de Khalil, celle qu’il se choisit de vivre. Sa plume est juste magnifique, elle est intense. J’ai frémis lors de ses rencontres avec ceux qui organisent tout, je me suis écriée quand le mensonge devient une seconde peau, même auprès de son ami le plus cher ou de sa sœur jumelle.

Ce roman ne laisse pas indifférent et permet de porter un regard de côté à ce monde qui se révèle à nous par des faits délictueux impensables.

Enjoy !

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Commentaire ajouté par StupidGRIN 2019-06-02T14:20:56+02:00
Lu aussi

Je ne suis vraiment pas fan de ce genre de bouquin en règle générale, tout ce qui a plus ou moins très à quelque chose de communautaire me détecte fortement : ici, il y a combo : si on est terroriste, c’est parce que on a entendu une remarque raciste. Bref, a priori, tout ce qu’il y a pour qu’à la fin de ma lecture je brule le bouquin.

Pourtant ici, est-ce sujet traité, sujet si délicat et pourtant conté de manière si prenante, est-ce le désespoir de Khalil et de ses proches, qu’il ne peut que blesser, et décevoir, est-ce l’engrenage dans lequel il est pris, mais je n’ai pu décrocher de cette lecture.

Je ne dirai pas que je suis sortie de cette lecture indemne, je pense que c’est encore trop tôt pour que je puisse prendre du recul. Je ne dirai pas que j’ai adoré le livre ou que je l’ait détesté, encore une fois le sujet est encore trop sensible pour que je puisse me faire une opinion définitive dessus. Je dirai simplement que la lecture, pourtant difficile était facile grâce au talent de l’auteur, et que j’ai été prise dans cette histoire.

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