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Extrait ajouté par MarinaRose 2021-08-15T16:32:17+02:00

– Celui-là, là, Monk ? tenté-je en lui désignant du doigt un vieux type bizarre aux cheveux frisés.

– Euh… non, on va éviter, grimace-t-elle. Il est… particulier.

– C’est-à-dire ?

– Bourré de TOC.

J’ouvre la bouche, avant de la refermer, trois fois. Elle arque un sourcil, comme amusée, et je hausse un des miens à mon tour.

– OK, au temps pour moi, concédé-je. Inutile pour moi de regarder un truc qui va me rappeler ma vie de tous les jours.

– On est d’accord, se marre-t-elle. Tiens, celui-là ! J’adore Dexter !

– Ça parle de quoi ?

– Tu connais pas Dexter, sérieux ?

– Non. Je n’ai jamais regardé de séries.

– Mon Dieu ! fait-elle mine de s’offusquer. Il est grand temps de rattraper ça ! Dexter, c’est génial. C’est l’histoire d’un tueur en série.

Je plisse les yeux. Merde, c’est comme ça qu’elle me voit ? Pas vraiment le temps de m’appesantir sur le sujet qu’elle a déjà lancé le premier épisode. Du coup, je remballe ma question et essaie de me concentrer. J’avoue que c’est plutôt pas mal et je me laisse vite prendre dans l’histoire, oubliant un peu le reste. Le jeu de l’acteur est plutôt bon et j’hallucine devant certaines scènes. Est-ce que c’est comme ça qu’elle m’imagine ? Comme un psychopathe incapable de ressentir quoi que ce soit ? Comme un type dangereux qui ne ressent rien ? C’est assez perturbant, j’avoue, de me demander avec quels yeux elle peut bien me regarder. Certes, j’ai du mal avec les sentiments, mais je suis loin d’être comme ce type. La mort ne m’attire pas, ni la mienne, ni celle des autres. Elle fait juste partie de mon boulot, comme l’aboutissement de ce que l’on me demande. Je n’y ressens aucun plaisir.

Ou alors elle l’a fait exprès, pour me montrer ce qu’est un vrai monstre. Celui qui prend plaisir à tuer, à ôter la vie. Je préfère croire ça, honnêtement. J’ai toujours cet espoir en moi qu’elle voie au-delà de ce que je montre. Fol espoir, je le sais bien…

Un coup d’œil vers ma gauche et j’observe la demoiselle, les yeux vrillés sur l’écran. Ses iris fixés droit devant oscillent au gré des scènes dont elle ne semble louper aucun détail. J’en profite pour la détailler tranquillement, ce que j’ai peu l’occasion de faire. Éclairé par intermittence au gré du clair-obscur des images, son joli visage se pare d’ombres artistiques qui font ressortir la finesse de ses traits, la pulpe de ses lèvres, la ligne de son nez. À un moment, je la vois se renfrogner puis grimacer, et je déporte mon regard vers la télé, où je découvre le fameux Dexter en train de découper un corps. J’esquisse un sourire puis revient vers Eva, qui continue à regarder, fascinée.

– Ce gars est un amateur, lancé-je. Impossible de faire une découpe correcte avec ce type de scie. Les muscles, les tendons, OK, mais pour l’os, c’est mort.

La tête d’Eva pivote vers moi. La bouche ouverte et les yeux étonnés, elle me fixe comme si j’avais un troisième œil au milieu du front.

– Tu plaisantes, là ? murmure-t-elle d’une voix hésitante.

Puis elle fronce les sourcils, alors que les commissures de mes lèvres se relèvent subrepticement.

– Oh, mon Dieu, marmonne-t-elle. None qui fait de l’humour.

Je manque éclater de rire, alors qu’elle se met à pouffer, une main sur sa bouche. Merde, j’ai réussi à faire rire Eva ! C’est la première fois de ma vie que je tente une blague, et la fille qui me plaît, là, juste à côté de moi, rit à ma connerie. Moi, None, le mec le plus barbant de l’univers… Décidément, Eva est capable de me faire faire n’importe quoi.

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Extrait ajouté par MarinaRose 2021-08-15T16:27:52+02:00

Je me penche au-dessus de la rambarde, et le regard vers le haut, je tente de trouver mon homme. Bingo, il arrive sur le palier et va sans doute se diriger vers sa porte. Alors je rabats la capuche de mon manteau et je me mets à monter doucement, comme si la montée m’avait éreinté. C’est faux, je suis frais comme un gardon, mais je fais de mon mieux pour qu’il y croie. Je ne cherche pas à être discret, il faut qu’il m’entende, comme n’importe quel quidam rentrant chez lui tard dans la soirée. Mes chaussures claquent bruyamment sur le carrelage à moitié pété et lorsque j’atteins l’étage, je fais mine de bifurquer sur la gauche et m’arrête à la première porte que je trouve.

Dans ma vision périphérique, je le vois me regarder quelques secondes puis revenir se poster devant la porte en face de l’escalier. Comme prévu, il ne voit pas en moi un danger, tout juste un emmerdeur dont il attend le départ. Au jeu du chat et de la souris, nous jouons à armes égales. Nous faisons semblant tous les deux de chercher nos clés. Lui attend patiemment que j’entre enfin chez moi, tandis que je gagne du temps pour trouver le moment d’intervenir. Je fais mine de trouver mon trousseau en l’agitant, et, profitant de son soulagement évident, je me retourne en les fourrant dans ma poche. Il a baissé la garde, persuadé qu’il n’a plus besoin de s’occuper de moi, et en trois pas silencieux je suis sur lui.

Ma main droite s’abat sur son cou et je passe aussitôt mon couteau sous sa gorge. Pris par surprise, il n’en reste pas moins dangereux, je le sais. Il a acquis les mêmes compétences que moi en fréquentant les mêmes cours avec le même enseignement, et je sais qu’il est illusoire de croire que je vais le maîtriser aussi facilement.

– J’ai pas de fric, mec, tente-t-il de parlementer. Je veux juste rentrer chez moi, hein. La journée a été longue au boulot et…

– Ta gueule, l’arrêté-je. Tu peux remballer ta petite comédie. Parce que t’habites pas là et que la fille qui vit ici, t’y toucheras pas, Grégor.

Si la première partie de mon discours ne l’avait pas fait réagir, je dois dire que l’évocation de son prénom le fait se raidir. Il vient de piger, sans doute, que je ne suis pas une petite frappe de banlieue qui veut lui soutirer quelque chose, mais que je suis parfaitement au courant de qui il est et de ce qu’il s’apprête à faire.

– OK, reprend-il d’une voix qui se veut calme et posée. Si tu sais qui je suis, tu sais aussi que le travail doit être fait. Que je suis là pour ça et que cette fille mourra ce soir, quoi que tu dises et quoi que tu fasses.

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Extrait ajouté par LiliMatoline 2021-07-12T09:54:59+02:00

Chapitre 3 :

Mona

« … Cette idée est dingue. Complètement barge. Pourtant, elle ne me lâche pas. C’est idiot, c’est complètement barré. Et pourtant elle s’incruste sous mes yeux, imprime mes rétines et grille mes neurones.

Je ne peux pas laisser faire ça, putain ! C’est plus fort que moi. Du sang, je ne vois plus que du sang, et d’un coup, je me sens vriller.

Pour autant, mon cerveau se reprend d’un coup. Je ne vais pas faire de crise. Parce que mon instinct professionnel vient de prendre le relais. Le tueur est de retour et il se focalise sur sa cible. Empêcher l’événement de se produire, coûte que coûte. Et pour ça, une seule solution : éliminer le danger, supprimer la menace.

Lorsque je prends le volant, quelques minutes plus tard, je ne rentre pas chez moi. Non. C’est la direction des quartiers chauds que je prends. Un immeuble en particulier. Celui de la fille, Eva. Si je veux sauver ce môme, je dois garder la mère en vie.

...»

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Extrait ajouté par LiliMatoline 2021-07-12T09:54:14+02:00

Prologue :

None

«… Quand le sang coulera sous la porte encore fermée, quand le vrai prêtre venu remplacer le précédent se rendra compte du problème, je serai loin.

Habile, furtif, silencieux, on ne me voit pas, on ne se souvient jamais de moi. Je suis celui qui sème la tempête mais qui se déplace comme la brise. Je suis celui qui apporte le chaos mais qu’on n’a pas vu se déplacer.

On m’a surnommé None. Rien. Je crois que c’est ce que je suis. Pour moi aussi ...»

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Extrait ajouté par Jessica-142 2021-07-03T14:47:57+02:00

Je remonte vers son visage et prends possession de ses lèvres, avant de dévier vers sa mâchoire, que je parsème de baisers de plus en plus avides. Mes mains se posent sur sa taille et je savoure sa peau si douce sous le cal de mes doigts qui s’embrasent au contact de son épiderme si chaud.

Jamais je n’avais remarqué ce besoin de toucher avant de connaître Eva. Je me repais de ce contact qui m’électrise et m’attire comme un aimant. Mes doigts glissent plus bas encore, caressent ses jambes, remontent vers son pubis, la faisant sursauter quand ils braquent vers son intimité. Pour autant je ne m’arrête pas, et ma main droite passe entre ses cuisses en les écartant légèrement. Eva me laisse faire. Mieux, elle renforce mon intrusion en relevant les genoux. Je souris alors que mes doigts se faufilent entre ses plis, que je me mets à caresser doucement, attentif aux gémissements qu’elle commence à émettre. Je me débarrasse de mon boxer en quelques mouvements.

– Dis-moi que tu veux, je murmure comme une plainte. Putain, dis-moi qu’on peut…

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