Extraits

Quelques minutes s'écoulèrent en silence. Thomas se prit à espérer que Chuck resterait avec lui.

-Thomas ? Demanda Chuck.

- oui.

-Tu crois que j'ai des parents ? De vrais parents ?

Thomas rit , surtout pour chasser la tristesse qui l'avait saisi à cette question.

- Evidemment , tocard ! Il faut que je t'explique le coup des choux et des roses ?

- Ce n'est pas ce que je voulais dire , grommela Chuck d'une voix lugubre. Presque tout ceux qui ont subi la Transformation se rappellent des choses terribles dont ils refusent de parler. Tu crois que j'ai un père et une mère qui m'attendent quelque part , et à qui je manque ? Est-ce qu'ils pleurent le soir avant de s'endormir ?

Newt lui donna un tape dans le dos.

- on va passer un marché, tout les deux.

-ah oui ? Dit Thomas, reprenant espoir.

- tu n'en parles plus à personne, et je te met sur la liste des candidats dès que tu commences à connaître tout le monde. Si tu l'ouvres, par contre, je ferai en sorte que ça n'arrive jamais. Qu'est ce que tu en dit ?

Thomas détestait l'idée de patienter sans savoir pour combien de temps.

- il pue, ton marché.

Newt haussa les sourcils. Thomas finit par acquiescer.

- c' est bon, je marche.

- viens, allons voir ce que nous a préparer Poêle-à-frire. En espérant qu''on ne s' étouffe pas avec.

Avec un bruit écoeurant, le couteau s'enfonça jusqu'à la garde dans le torse de Chuck. Le garçon hurla et s'écroula au sol, pris de convulsions. (...)

- Accroche-toi, Chuck, le supplia Thomas. Ne meurs pas, bats-toi ! Que quelqu'un aille chercher de l'aide !

Personne ne fit un geste. Au fond de lui, Thomas savait pourquoi. Il était trop tard. C'était fini.Des mouches noires dansèrent dans son champ de vision ; la salle basculait autour de lui. " Non, songea-t-il. Pas Chuck. Pas Chuck. N'importe qui sauf lui.

(...)

Thomas reposa Chuck, se leva en tremblant et pivota vers leurs visiteurs. Puis il perdit la tête. Complètement. Il devint fou.

-Quelqu’un devrait peut-être prononcer un discours pour motiver les troupes, non ? suggéra Minho.

-Vas-y, répliqua Newt.

Minho hocha la tête et se retourna vers la foule.

-Soyez prudents, leur dit-il sèchement. Ne vous faites pas tuer.

Thomas aurait ri s’il l’avait pu.

-Super, commenta Newt. Nous voilà bien motivés

-Évidemment, tocard! Il faut que je t'explique le coup des choux et des roses ?

-Non,"le bleu". Je ne suis plus le nouveau, maintenant. C'est la fille. Moi, c'est Thomas.

-Mince alors ! Tu t'es trouvé une paire de couilles pendant la nuit ?

-Quelqu’un devrait peut-être prononcer un discours pour motiver les troupes, non ? suggéra Minho.

-Vas-y, répliqua Newt.

Minho hocha la tête et se retourna vers la foule.

-Soyez prudents, leur dit-il sèchement. Ne vous faites pas tuer.

Thomas aurait ri s’il l’avait pu.

-Super, commenta Newt. Nous voilà bien motivés

— Chuck, euh... j’ai quel âge, à ton avis ?

Le garçon le détailla des pieds à la tête.

— Je dirais seize ans. Et tu fais un mètre soixante-quinze, au cas où tu te poserais la question. Tu as les cheveux bruns... et tu es moche comme un morceau de viande grillé au bout d’un bâton.

Il ricana.

Thomas était tellement abasourdi qu’il ne prêta aucune attention à la dernière remarque. Seize ans ? Il se sentait beaucoup plus vieux.

On leur avait retiré le droit au bonheur et à l'amour.

Tu es humain. C'est normal que tu aies la trouille.