Commentaire de apolli_ne15

Ce roman est ma troisième expérience de cette autrice. J’aime toujours autant sa plume et sa manière de faire voyager le lecteur entre les différents points de vue. Je m’explique : le livre est écrit à la troisième personne du singulier mais chaque chapitre concerne de plus près l’un des personnages et ses avancées dans l’enquête. Les tournures employées ne sont ni trop simples, ni trop sophistiquées. La lecture est très fluide et très agréable ; on progresse vite dans l’histoire et on se retrouve rapidement emporté.

Concernant l’intrigue Spoiler(cliquez pour révéler), je dois dire que je m’attendais à au moins un cadavre, néanmoins, même s’il n’y a pas de mort dans l’intrigue à proprement parler (je ne vais quand même pas tout dévoiler), j’ai apprécié sortir des sentiers battus de mon expérience du roman policier et de suspens, aussi mince soit-elle. Comme lors de la lecture d’Une chanson douce et de L’Affaire Cendrillon également écrits par la reine du suspens, je me suis prise au jeu d’établir mes propres pistes quant à l’issu du roman.

La psychologie des personnages est, elle-aussi, très intéressante. Malgré le fait que l’on n’en sache pas tant que ça sur les protagonistes (en effet cela reste un livre court), on en sait assez pour établir des suspects potentiels et s’interroger sur la culpabilité de l’un ou des liens entre d’autres. De toute évidence, la fin surprend légèrement, bien qu’inévitable selon la logique de la construction de l’intrigue.

Il serait malhonnête de ma part de ne pas avouer avoir été fascinée par la vie mondaine, ou du moins aisée, vécue par la majorité des protagonistes. Pourquoi me diriez-vous. Eh bien, cela me fascine que l’on puisse redécorer un appartement, dont, de toute évidence, la superficie dépasse sensiblement les 50 m², avec un budget de 5 millions de dollars ! Je me sentais comme une petite fille en train d’imaginer un palais de contes de fées ; mais cela fait du bien de rêver ! (Bon, j’ai évidemment fait le rapprochement avec la série que je binge-watch en ce moment, bien qu’il ne me reste plus que trois épisodes avant épuisement des stocks : j’ai nommé Riverdale !! (Je suis tombée amoureuse de cette série <3 mais là n’est pas le sujet.)

En somme, j’irai peut-être jusqu’à dire que j’ai trouvé cette lecture légère et agréable car rapide et fluide. J’ai su assez m’attacher aux personnages pour ressentir un léger pincement au cœur lors du dénouement – je dis léger car j’entends bien nuancer et garder mes flots de larmes pour mes petits chouchous de la littérature. En dehors de cet aspect, ce roman s’accorde parfaitement avec ces jours plus frisquets qu’offre ce confinement.

Le petit + :

L’intrigue de La Boîte à musique se déroule dans le Nord-Est des Etats-Unis, plus précisément entre New-York City, Washington, le New-Jersey, le Vermont et le New-Hampshire. Il s’avère que durant mon voyage aux Etats-Unis en octobre dernier, j’ai passé une semaine entre le New-Hampshire et le Vermont et je dois avouer avoir été un peu nostalgique de reconnaître le fameux pont d’Hanover et d’avoir de multiples images de souvenirs se bousculant dans ma tête à l’évocation de Dartmouth College puisque j’ai eu la chance de visiter une partie des bâtiments. Si cette période de confinement peut s’avérer être synonyme de rempli sur soi et de ressassement des souvenirs, aussi variés qu’ils soient ; me remémorer les beaux jours que j’ai passés là-bas m’ont apporté un peu de baume au cœur !