Extraits

« — Lâche-la, fit une voix glaciale derrière lui. Lâche-la ou je te carbonise.

« Jace. »

Le noir pour la chasse quand la nuit tombe

Car tu seras en blanc pour rejoindre ta tombe

Et si la jeune mariée doit être toute en or

Le rouge est la couleur pour invoquer un sort

Lorsque ton corps brûle, de soie blanche sois vêtu

Une bannière bleue pour ceux qu’on croyait perdus

La flamme pour célébrer le néphilim nouveau né

Et aussi pour nous laver de tous nos pêchés

Le gris est pour la connaissance des sages

Les os pour ceux morts au jeune âge

Lumière safran pour la marche de la victoire

Et le vert répare nos cœurs au désespoir

La tour des démons a pour elle l’argent

Et le bronze invoque un pouvoir malfaisant

La comptine des enfants chasseurs d’ombres extrait

« "You… " Jace indicated the side of Zachariah's throat. "You had a parabatai too. But your rune is faded. "

Zachariah looked down. "He is long dead," he said. "I was - When he died, I -" He shook his head, frustrated. " For years I have spoken only with my mind, though you hear my thoughts as words," he said." The process of shaping language in the ordinary way, of finding speech, does not come easily to me now." He raised his head to look at Jace. "Value your parabatai," he said. " For it is a precious bond. All love is precious. It is why we do what we do. Why do we fight demons ? Why are they not fit custodians of this world ? What makes us better ? It is because they do not built, but destroy. They do not love, but hate only. We are human and fallible, we Shadowhunters. But if we did not have the capacity to love, we could not guard humans; we must love them to guard them. My parabatai, he loved like fewer ever could love, with all and everything. I see you are like that too; it burns more brightly in you than the fire of Heaven." »

P.235

"The guards are there to protect us, not keep us in. Have some perspective."

"Alec, you've known me for seven years," said Jace. "When have I ever had perspective?"

Alec glowered at him.

"Are you still mad because I broke your phone?" Jace said. "Because you broke my wrist, so I'd say we're even."

"It was sprained, Alec said. Not broken. Sprained."

"Now who's arguing?" said Simon.

"Don't talk." said Alec gestured at him with an expression of vague disgust. "Everytime I look at you, I keep remembering coming here and seeing you draped all over my sister."

Jace sat up. "I didin't hear about this."

(p.335)

Magnus raised his head and looked up and over at Alec; it was a look that made Clary flush and glance away. There was so much love in it, mixed with exasperation and pride and despair. It was an unguarded look, and it felt wrong to see it.

“What is it?” Magnus’s voice cut through Jace’s thoughts. He realized he was already at the door, the phone back in his pocket. He turned. Magnus was behind him, his expression stark. “Is it Alec? Is he all right?”

“What do you care?” said Jace, and Magnus flinched. Jace didn’t think he’d ever seen Magnus flinch before. It was the only thing that kept Jace from slamming the door on the way out.

...] Je pensais avoir fait ce qu'il fallait, je croyais ne pas avoir verrouillé mon cœur. Puis j'ai songé à ce que tu m'as dit, et je me suis rendu compte que j'étais en train de mourir de l'intérieur. À force de ne jamais se dévoiler à personne, on finit par s'oublier. Mes sentiments amoureux, mes chagrins d'amours, mes joies, mes déceptions, mes exploits, mes humiliations... Si je les intériorise, ils commenceront à s'estomper, et moi, je finirais par m'estomper avec eux.

« — Qu’est-ce que tu offrirais à quelqu’un qui joue du piano ?

— Un piano.

— Simon…

— Un énorme métronome qui pourrait aussi servir de massue ?

Pour toute réponse, Clary poussa un soupir exaspéré. »

- Je n'ai pas fait de gâteau, répéta Alec, pour trois raisons, Un, parce que je n'ai pas les ingrédients. Deux, parce que je ne sais pas faire les gâteaux.

Il marqua une pause. Après avoir dégainé son épée qu'il adossa à la paroi de la caverne, Jace demanda d'unton las :

- Et trois ?

- Parce que je ne suis pas votre larbin, répliqua Alec, content de lui.

Jace sonna une deuxième fois avec insistance, puis une troisième et une quatrième fois. Magnus finit par ouvrir, l'air furieux. Il portait une robe de chambre en soie noire sur une chemise blanche et un pantalon en tweed. Il avait les cheveux en bataille et une ombre de barbe sur le menton.

- Qu'est-ce que tu fais là? demanda Magnus d'un ton cinglant.

- Eh bien, fit Jace, quel accueil!

- Tu n'es pas le bienvenu.

Jace leva un sourcil.

- Je croyais que nous étions amis.

- Non. Tu es l'ami d'Alec. Alec était mon amoureux, donc il fallait bien que je te tolère. Mais il n'est plus mon amoureux alors je n'ai plus à te supporter. Aucun de vous ne semble l'avoir compris...

Jace aimait secrètement l'appartement de Magnus parce qu'il avait rarement le même aspect d'une fois sur l'autre. Parfois, il avait l'allure d'un grand loft moderne. A d'autres moments, il ressemblait à un bordel français, à une fumerie d'opium victorienne ou à l'intérieur d'un vaisseau spatial. En ce moment, il était sens dessus dessous et plongé dans la pénombre. Des barquettes de plats chinois s'entassaient sur la table basse. Le Président Miaou était allongé sur le tapis, les quatre fers en l'air.

- Ça sent la rupture, ici, lâcha Jace.

- Non, ça sent la cuisine chinoise.