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Nous nous étions débarrassés d’un cadavre ensemble.
Ça crée des liens.
Afficher en entier« Tant que tu ne fais de mal à personne, fais ce que tu veux. »
Afficher en entierEt parce qu’il avait l’air tellement perdu – l’Éric que je connaissais n’aurait jamais remercié qui que ce soit, pour la bonne et simple raison qu’il estimait que tout lui était dû –, j’ai tâtonné sous les draps pour lui prendre la main. Comme sa paume épousait la mienne, nos doigts se sont enlacés.
Jamais je n’aurais imaginé qu’on puisse s’endormir, main dans la main, avec un vampire. Pourtant, c’est exactement ce que j’ai fait.
Afficher en entier-Je crois que vous aimeriez les gens d'ici. Et vous feriez une bonne génitrice. Je sais ce que je dis. J'ai l'oeil.
Pour le moins curieux, comme compliment. Et pas courant.
Afficher en entier-Mais qu'est-ce que tu fais encore ici? M'a soudain demandé Bill.
C'est quand même incroyable de réussir à sentir la colère rentrée de quelqu'un dans un murmure à peine audible.
Afficher en entier-Quel genre de fringues?
-Du basique.
-C'est pour quelqu'un que je connais?
-C'est pour moi, a répondu une voix de basse.
Jason s'est retourné d'un mouvement vif, prêt à se défendre (comme quoi son instinct n'est pas si mauvais que ça, quand il veut bien s'y fier). Mais Éric était aussi peu menaçant qu'un vampire de sa taille peut l'être, lorsque ses canines sont rétractées. En plus, il avait enfilé le peignoir en velours marron que j'avais laissé dans la petite chambre. Je l'avais gardé pour Bill. Ça m'a fait un coup au coeur de le voir sur quelqu'un d'autre. Mais il fallait rester pragmatique : Éric ne pouvais pas se balader en slip rouge dans la maison - pas en présence de Jason, en tout cas.
Afficher en entierNous nous étions débarrassé d'un cadavre ensemble. Ça crée des liens.
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Afficher en entierMais mes nerfs ont bien failli lâcher quand il m'a demandé :
_Comment se fait il que j'ai trouvé de la cervelle sur la manche de mon pull ?
Afficher en entierBen merde alors ! a-t-il soufflé. Elle me plaisait bien, à moi, cette fille. Une vraie tigresse, sous ses airs de sainte-nitouche.
— Sans blague ?
Je n’en revenais pas qu’elle se soit transformée devant lui. Et ce n’était même pas la pleine lune ! Elle devait avoir de sacrés pouvoirs, pour une métamorphe. Encore une chance que Jason s’en soit sorti sans une égratignure !
— Tu n’as rien, j’espère ?
A peine une seconde plus tard, je me mordais déjà la lèvre, atterrée par ma propre bêtise. Elle ne s’était évidemment pas métamorphosée devant lui ! Quelle idiote je faisais !
Jason m’a dévisagée avec des yeux ronds, puis il a éclaté de rire.
— Franchement, Sookie, tu es impayable ! Tu as vraiment cru qu’elle...
Il s’est brusquement interrompu, les traits figés. Je pouvais voir sur son visage l’impensable devenir improbable, puis possible, creusant patiemment sa petite galerie, comme le ver dans la pomme, lézardant peu à peu la bulle dans laquelle vivent la plupart des gens, cette bulle qui repousse les images ou les idées qui ne collent pas avec la confortable vision étriquée qu’ils ont du monde.
Afficher en entier- C'est Bill, ton ancien conjoint ?
La voix d'Eric m'a paru un peu...tendue.
- Ah...euh...c'est...eh bien, oui, si, on veut...ai-je lamentablement bredouillée.
Ancien, oui. Conjoint, pas tout à fait.
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