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— Nous pourrions retourner à Bon Temps, tu sais, a-t-il murmuré.
Dans la lumière blafarde du plafonnier, son visage pâle semblait sculpté dans le marbre.
— Nous pourrions rentrer chez toi. Je resterais avec toi pour toujours, Sookie. Nous apprendrions à nous connaître. Nous explorerions nos corps nuit après nuit. Je pourrais t’aimer.
Ses narines se sont soudain dilatées, et il a redressé fièrement la tête.
— Je pourrais travailler. Tu n’aurais plus de problèmes d’argent. Je t’aiderais.
— Comme si on étais mariés, ai-je lancé ironique, histoire de détendre l’atmosphère.
Mais ma voix tremblait.
— Effectivement.
Afficher en entier— Alors que s’est-il passé ? Je te sens angoissée.
— Il faut qu’on parte pour Shreveport tout de suite. On est déjà en retard par rapport à ce que Pam avait demandé. Ce soir, c’est le grand soir : on attaque Hallow et ses sorcieres.
— Dans ce cas, tu dois rester ici.
— Non, ai-je répondu doucement, en posant la main sur sa joue. Non, bébé, il faut que je vienne avec toi.
Je ne lui ai pas dit que Pam envisageait d’utiliser ma télépathie comme arme de guerre. Je ne lui ai pas dit qu’elle comptait se servir de lui comme machine à tuer. Je ne lui ai pas dit que j’étais sûre que quelqu’un allait mourir ce soir – quelques-uns, même, humains, loups-garou et vampires. Je ne lui ai pas dit non plus que c’était probablement la dernière fois qu’il se réveillait chez moi. La dernière fois que je lui disais des mots doux. L’un de nous deux pouvait fort bien ne pas en réchapper, et même si nous en sortions indemnes, il y avait de grandes chances pour que rien ne soit plus jamais comme avant.
Afficher en entierTout en me maquillant, j’ai réalisé qu’Éric avait de quoi se réjouir lui aussi. Après avoir passé plusieurs jours sans aucun souvenir de son identité, sans jouir de ses biens,sans exercer son pouvoir et harceler ses sous-fifres, des jours à ne plus s’appartenir lui-même, toute une nuit durant, il avait possédé une femme qui avait été toute à lui : moi, sa « belle amante ».
Figée devant la glace, une boucle d’oreille à la main, je ne voyais qu’une chose : que, pour l’heure, j’étais tout ce qu’Éric avait au monde, la seule bouée à laquelle il pouvait se raccrocher.
Afficher en entier« — Waouh ! C’est ton salaire de baby-sitter pour avoir gardé Éric ?
J’ai hoché la tête.
— Qu’est-ce que tu vas faire avec ça ?
— Je vais le déposer à la banque dès demain.
Il a eu un sourire indulgent.
— Je voyais un peu plus loin que ça. »
Afficher en entier« — Si vous avez besoin d’un endroit où vous réfugier, de quelqu’un pour veiller sur vous ou pour vous défendre, je suis votre homme.
Waouh ! Calvin Norris se proposait obligeamment de me servir de bouclier, d’étendre sa protection de chef de meute jusqu’à moi. C’était un rare privilège. Certes, il espérait être « mon homme » dans tous les sens du terme, mais il ne s’était montré ni trop pressant, ni trop explicite, et encore moins vulgaire. Calvin Norris était prêt à risquer sa peau pour moi, et ce n’est pas le genre de chose qu’on prend à la légère.
— Merci, ai-je murmuré. Je saurai m’en souvenir. »
Afficher en entierJ'avais franchi la porte d'entrée avant que Sam ait pu me rattraper. J'ai contourné la maison en courant comme une folle, tant et si bien que je me suis étalée de tout mon long sur un tas de bois. Sans me préoccuper de la douleur - je savais que je le paierai plus tard -, j'ai sauté pour l'enjamber et je me suis une fois de plus sentie soulevée par les puissants bras de Calvin Norris.
Afficher en entier- Est-ce que parce que tu as peur de moi que tu trembles ? m'a-t-il demandé tout en lavant les cheveux.
Afficher en entierEric apres avoir perdu la mémoire à Sookie:
-C'est Bill, ton ancien conjoint?
(…)
-Ah…euh…c'est…Eh bien, oui, si on veut…ai-je lamentablement bredouillé.
Ancien, oui. Conjoint, pas tout à fait
Afficher en entierEric à Sookie apres avoir perdu la mémoire
-Femme?
-Mmm?
-Quel est ton nom?
-Sookie. Sookie Stackhouse.
-Merci, Sookie
-De rien Eric.
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