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"Tu as peur de la vérité, Georgie. Et les gens qui ont peur de la vérité ne peuvent pas la trouver."
Afficher en entierUne histoire d'avant et d'après. Une histoire de nouveau départ et d'à jamais. Une histoire pleine de défauts et de fêlures, une histoire de malade, une histoire de fou, et, surtout, une histoire d'amour.
Notre histoire.
Afficher en entierLa mer est blanche quand elle est déchaînée. Bleue quand elle est calme. Rouge au coucher du soleil. Noire a minuit. Et claire quand la vague se referme. Claire quand elle me déferle dans la tête et ressort par mes doigts. L'eau est claire et elle emporte toutes les couleurs, elle emporte toutes les images avec elle...
Afficher en entier- C'est notre histoire, m'a-t-elle répondu en articulant comme si elle parlait vraiment à un môme de cinq ans. On se rencontre. Tu te sauves. Je t'embrasse. Tu m'embrasses. Mais tu continues à faire comme si tu m'aimais pas alors que j'sais bien qu'si, a-t-elle poursuivi en reprenant son débit habituel. Alors je t'mets un peu d'plomb dans la tête à coup de santiag. Et, ouah ! qu'est-ce que ça fait du bien !
Afficher en entier“Je suis une fille très ordinaire, Moise. Je sais que je le suis. Et je le serai toujours. Je ne sais pas peindre. Je ne sais pas qui est Vermeer, ou Manet pour ce que ça change. Mais si tu penses que ce qui est ordinaire peut être beau, alors ça me donne de l'espoir. Et peut être que, quelques fois, tu penseras à moi lorsque tu auras besoin d'échapper à la douleur qui hante ton esprit.”
Afficher en entier- Mes cheveux, tes yeux, le sourire d'Eli, le prénom de son arrière-arrière-grand-mère...
- Et le charme de Ta. Faut espérer qu'elle aura le charme de Tag.
On a éclaté de rire.
Afficher en entier- J'espère que vous pourrez me pardonner, parce que c'est pour de bon. Georgie et moi. C'est pour de bon, cette fois.
Afficher en entier- (...) On n'peut jamais être vraiment en confiance avec les bêtes. C'est toujours quand on croit les connaître par cœur qu'elles font l'truc auquel on s'attend l'moins.
- Ouais. Les gens sont pareils.
Afficher en entier- Tu es mon papa.
Sa voix était claire, mélodieuse. Je l’ai immédiatement reconnue. C’était celle des souvenirs qu’il avait partagés avec moi, mais en beaucoup plus net, comme si on avait enlevé un filtre, cristalline presque.
J’ai hoché la tête en me penchant vers lui.
- Oui. Et tu es mon fils.
- Je suis Éli. Et toi, tu m’aimes comme un vrai papa.
- Oui.
- Moi aussi je t’aime. Et tu aimes ma maman.
- Oui, ai-je soufflé, en regrettant de toute mon âme que Georgie ne soit pas là pour voir ça. Mais je n’aime pas du tout qu’elle se retrouve seule maintenant.
- Elle ne sera pas seule très longtemps. Ça passe si vite, m’a répondu Éli avec une sagesse qui n’avait rien d’enfantin, d’un ton consolateur presque.
- Tu crois qu’elle sait combien je l’aime ?
- Tu lui as donné des fleurs et tu lui as dit que tu regrettais.
Oui.
- Tu l’as embrassée.
Je n’ai pu qu’acquiescer d’un signe.
- Tu lui as fait des tableaux et tu l’as serrée dans tes bras quand elle pleurait.
Oui.
Ce n’était qu’un murmure.
- Tu as ri avec elle, aussi.
J’ai hoché une nouvelle fois la tête.
- C’est comme ça qu’on dit « je t’aime ».
Afficher en entier« Mais ça ne servirait à rien de discuter. Les gens penseront toujours ce qu’ils veulent penser, croiront ce qu’ils veulent croire, et ce n’est pas en élevant la voix qu’on les fera changer d’avis. Ça faisait bien longtemps que je l’avais compris."
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