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Spoiler(cliquez pour révéler)elle devient amoureuse de Maxon
Afficher en entierOutrée, je lève la main.
— Toutes sauf moi. Si tu crois que tu l’as percé à jour, tu te fourres le doigt dans l’œil.
— Tiens, la fille qui ne sait pas la fermer.Serrant le poing, j’hésite à me jeter sur elle, car j’ai peur de rentrer dans son jeu.
Avant que j’aie le temps d’ébaucher le moindre geste, Silvia entre en trombe dans le Boudoir et m’empêche de commettre l’erreur du siècle.
Afficher en entier- Mademoiselle America ?
[...]
La bouche encore pleine de fraises, je m'astique aussi vite que le permettent mes mâchoires. Cela me semble durer une éternité.
[...]
- Oui... Votre Majesté ?
- Le petit déjeuner est-il à votre convenance ?
- Tout est excellent, Votre Majesté. La tarte aux fraises... J'ai une sœur qui raffole des pâtisseries encore plus que moi.
Afficher en entier-Vous sentez-vous mieux, ma chère ? me demande-t-il
-Ne m'appelez pas "Ma chère" !
Afficher en entierEt… bon, garde-le pour toi, mais ses bras. J’aime ses bras.
— Oui ! On sent bien ses muscles sous le costume ! s’exclame Marlee. Je parie qu’il est super fort.
— Quel intérêt, pour un prince, d’être aussi fort ? Il n’est pas déménageur…
— Peut-être qu’il aime faire le beau devant la glace ? suggère Marlee en bandant ses petits muscles.
— Ha ha ! Mais oui ! Je te mets au défi de lui poser la question !
— N’y pense même pas
Afficher en entierLe lendemain des attaques, nous retrouvons le confort de notre quotidien. Le petit déjeuner est toujours aussi succulent et je me demande si mes papilles seront un jour blasées. J'en doute.
Afficher en entierAmy, Fiona et Tallullah nous quittent quelques heures plus tard. Je ne sais pas si ce départ précipité est à mettre au compte de l'efficacité de Silvia ou des nerfs fragiles des filles. Nous ne sommes plus que dix-neuf, et j'ai l'impression soudaine que les choses s'accélèrent. Rien ne pourrait me préparer à ce qui va nous tomber dessus.
Afficher en entierUn cinq, peut-être, mais pas une bonne à rien.
Je déroule la mélodie - aussi familière que la voix de mon père ou l'odeur qui imprègne ma chambre - jusqu'à sa conclusion, inévitable. La parenthèse enchantée se referme, j'autorise l'archet une dernière fioriture et je le lèvre en l'aire.
Afficher en entierPrenant une profonde inspiration, je cale le violon sous mon menton.
- Pour toi, dis-je en désignant Kriss de mon archet.
Je ferme les yeux, ma musique déploie ses ailes et j'oublie Céleste, j'oublie Aspen, j'oublie les renégats et la menace qu'ils font peser. Je me perds tout entière dans ces notes cristallines qui s'égrènent et se fondent en un chapelet fragile mais incomparable. Solidaires, elles flottent dans l'espace et le cadeau destiné d'abord à Kriss devient un cadeau que je m'offre à moi-même.
Afficher en entierPendant que les filles prennent place, je sors mon violon de son étui. Les quatre musicien se mêlent au public afin d'apporter leur soutien à une consœur, et les quelques serveurs qui s'affairaient s'immobilisent.
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