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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:12:48+01:00

Nos vies ne nous appartiennent pas. D'autres les écrivent pour nous.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:12:37+01:00

Souvent, Joseph s'était demandé s'il était responsable de ce silence ouaté qui s'était installé entre son père et lui ou peut-être l'un comme l'autre étaient-ils incapables de se parler, une forme de barrière affective (de ces mots qui n'arrivent pas à s'échapper, dissimulés derrière des sourires de connivence). On se dit, ces paroles vont blesser ou tout gâcher, on les enferme au fond de soi et, avec les années, on les empile jusqu'à dresser un mur infranchissable.

Joseph n'avait pas réalisé la gravité de la Première Guerre mondiale. A Prague elle semblait lointaine, une sorte de jeu d'adultes qui se termina, il avait alors huit ans, dans la satisfaction générale par la création de la République tchécoslovaque. Sa mère Teresa faisait son éducation, lui parlait indistinctement en français et en allemand, elle avait plus de facilités dans cette dernière langue et projetait d'apprendre le russe avec lui pour lire Pouchkine dans le texte. Elle adorait la valse, la musique du bonheur, Édouard était raide et mal à l'aise, il pensait que le ridicule tuait et refusait de se donner en spectacle. Aussi Teresa voulut-elle apprendre la valse à son fils, elle n'eut pas besoin de longues explications. À sa grande surprise, il savait déjà.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:11:59+01:00

Je ne vais pas me mettre à énumérer la liste infinie des événements du siècle. Et de tous, si je ne devais en retenir qu'un seul, ce serait la chute du Mur. Parce que ce fut ce jour-là l'écroulement de la pire dictature de tous les temps, du plus grand mensonge de l'histoire de l'humanité. La vie aujourd'hui est dure mais au moins c'est une vie d'hommes et de femmes libres.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:11:45+01:00

Pendant ces années,la haine a été l'essence de mon corps,la haine de l'ennemi qui m'a poussé à le détruire,au-delà de mes limites humaines,et,quand je regarde ce que je suis devenu,je mesure à quel point je me suis éloigné de la raison même de mon idéal.Je ne suis pas sûr de m'être toujours battu pour la bonne cause mais plutôt pour les sombres besoins tapis au fond de moi.Tous les êtres humains haissent la guerre,la redoutent et l'évitent.Quand on a commencé et mis sa foi dans l'engrenage,quand on a goûté à la guerre,on ne peut plus s'en passer.On ne peut plus s'arrêter,on veut recommencer.Le moment est peut-être venu pour moi d'abandonner cette course éperdue.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:11:28+01:00

Que peut faire un homme pour ses enfants si ce n'est leur préparer une bonne vie,leur donner le meilleur pour qu'un jour ils puissent se dire,mon père a été un bon père.Moi j'ai voulu qu'ils vivent dans un monde meilleur et plus juste.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:11:14+01:00

Aucun médecin ne pourra jamais s'attaquer à la maladie de la misère et de l'exploitation.Les exploités n'ont pas besoin de compassion mais de fusils.Voilà pourquoi j'ai renoncé à exercer,je ne le regrette pas.A Cuba,pendant la guérilla,je me suis trouvé confronté à un choix fondamental,il fallait fuir,abandonner le superflu,je n'ai pas hésité une seconde,j'ai laissé les médicaments et j'ai gardé les munitions.Nous avons gagné parce que nous avons eu le courage d'affronter la mort.C'était pourtant une belle idée de vouloir soigner les hommes,pourquoi a-t-il fallu en plus que je veuille les rendre heureux?Est-ce seulement possible?Quelle est la bonne réponse à l'exploitation des hommes?N'y a-t-il pas d'autre alternative que de prendre les armes?Mais aujourd'hui,ici,si loin de chez moi,après tout ce qui s'est passé,une question m'obsède : Ai-je vraiment trouvé ce que je cherchais?

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:10:52+01:00

On a tous un talon d'Achille.Même les plus forts ou ceux qui ne l'ont pas encore trouvé .Quelqu'un laissé sur le côté,négligé ou blessé,à qui on na pas su parler et,comme une vague,revient avec le mot de trop ou le geste maladroit

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:10:36+01:00

Helena relut deux fois ce compte rendu.Bien que vingt-six longues années se soient écoulées depuis cette triste journée de juillet 1966 ou elle avait été contrainte d'abandonner l'homme de sa vie,elle eut la chair de poule et se mit à pleurer.Cela ne lui arrivait jamais.Elle avait tellement de raisons de pleurer.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:10:22+01:00

Difficile pourtant d'affirmer que je regarde l'avenir.Maintenant,les jours me sont comptés.Je peux voir les grains au fond du sablier.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-23T23:10:12+01:00

Je vais disparaître parce qu'un jour une rafale m'emportera comme un cerf-volant ou le vent finira par passer à travers mes côtes mais ce n'est pas grave,il faut bien s'arrêter un jour.Pourtant,je ne cherche pas particulièrement à durer.Je m'en fiche de partir.Depuis toujours.Cela m'est profondément indifférent.Je n'ai pas plus peur de la mort que je n'ai eu peur de la vie.

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