Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 047
Membres
1 014 891

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Le Poids du monde



Description ajoutée par x-Key 2017-12-10T19:33:27+01:00

Résumé

Après avoir quitté l'armée et l'horreur des champs de bataille du Moyen-Orient, Thad Broom revient dans son village natal des Appalaches. N'ayant nulle par où aller, il s'installe dans sa vieille caravane près de la maison de sa mère, April, qui lutte elle aussi contre de vieux démons. Là, il renoue avec son meilleur ami, Aiden McCall. Après la mort accidentelle de leur dealer, Thad et Aider se retrouvent soudaine avec une quantité de drogue et d'argent inespérée. Cadeau de Dieu ou du diable ?

Après Là où les lumières se perdent (Sonatine Éditions, 2016), unanimement salué par la critique, David Joy nous livre un nouveau portrait saisissant et désenchanté de la région des Appalaches, d'un réalisme glaçant. Un pays bien loin du rêve américain, où il est devenu presque impossible d'échapper à son passé ou à son destin. Plus encore qu'un magnifique « rural noir », c'est une véritable tragédie moderne, signée par l'un des plus grands écrivains de sa génération.

(Source : Sonatine)

Afficher en entier

Classement en biblio - 16 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Julitlesmots 2019-07-25T09:25:57+02:00

Quand les choses tournaient mal, ça semblait toujours se produire subitement. Rien n’arrivait graduellement, de sorte à vous laisser le temps de serrer les dents et d’encaisser un petit peu chaque fois. Non, la vie avait le don de vous envoyer la merde par pelletées, comme si Dieu là-haut était en train de nettoyer les écuries et qu’on avait la malchance de se trouver en dessous.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Cyrlight 2021-07-19T11:40:57+02:00
Or

https://leslecturesdecyrlight.home.blog/2021/07/19/le-poids-du-monde-david-joy/

Le Poids du monde est le second roman de David Joy, dans lequel l’auteur met en scène trois protagonistes : Aiden, Thad (son meilleur ami) et April (la mère de ce dernier). Thad, brisé par la guerre, se noie dans la drogue, pendant qu’Aiden désespère de trouver le moyen de fuir le coin dans lequel ils ont grandi avant que cet endroit ne les détruise pour de bon.

Ayant adoré l’atmosphère noire et cruelle de Là où les lumières se perdent et entendu énormément de bien à propos de cet autre roman, j’étais vraiment impatiente de me lancer dans la lecture du Poids du monde, tout en la repoussant sans cesse, et à raison peut-être.

Je ne sais pas si je l’ai lu en étant dans de mauvaises dispositions, ou si j’en attendais trop, ou si c’est parce que j’avais cette fois un avant-goût de la plume de l’écrivain (Là où les lumières se perdent était une totale découverte pour moi), mais en tout cas, je n’ai pas été prise aux tripes comme cela a été le cas avec son tout premier livre.

J’ai mis du temps à m’attacher aux personnages, à Thad encore plus qu’à Aiden. Sa propension à se jeter tête baissée dans les ennuis (au point, en l’occurrence, de les provoquer) m’a agacée et n’a pas été sans me rappeler celle de Jacob McNeely. Tout comme lui, les deux amis sont drogués, passifs, et pourtant j’ai fini par les comprendre, par éprouver de la compassion, et même par m’identifier à eux (enfin, à Aiden).

Je me suis reconnue dans son besoin de fuir, de s’arracher à une terre oppressante qu’il accuse de tous ses maux, mais surtout dans sa peur de le faire seul, de la nécessité d’avoir quelqu’un à ses côtés pour oser franchir le pas… quitte à laisser passer sa chance.

Si je n’ai pas été aussi happée que par Là où les lumières se perdent, j’ai tout de même été très touchée par cet aspect-là de l’œuvre, qui m’a vraiment beaucoup parlé. J’aime aussi le pessimisme qui se dégage des récits de David Joy, de quoi combler tous ceux qui, comme moi, ne sont pas amateurs de happy end.

D’ailleurs, que dire de cette fin, si ce n’est qu’elle est parfaite ? Le roman en lui-même souffre de quelques longueurs, mais je ne pense pas qu’il aurait été possible de lui offrir une meilleure conclusion, tellement dans le ton de l’atmosphère générale.

Je recommande ce roman (ainsi que Là où les lumières se perdent) aux lecteurs qui souhaitent découvrir un récit exhalant la noirceur du monde et de l’âme humaine. Je suivrai avec intérêt la suite de la carrière de cet auteur, notamment en me procurant Ce lien entre nous dès sa sortie en poche !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Maks 2019-08-31T20:59:52+02:00
Argent

"Le poids du monde" est un roman noir traitant de la misère de deux amis au fin fond d'une Amérique rurale où la drogue fait de plus en plus de dégâts. Ces deux personnages qui s'aiment comme des frères mais n'arrivent plus à être sur la même longueur d'onde car l'un reste dans son trip "défonce" et que l'autre essaye de sortir la tête de l'eau car il voit qu'il s'enfonce de plus en plus et ne veut pas finir comme son ami.

Toute l'histoire tourne autour de cette relation quasi malsaine, sans compter les faux amours, les arnaques et les embrouilles, le chômage et les blessures du passé (vétéran de la guerre d'Afghanistan).

Je pense vraiment que grâce à son écriture, David Joy nous livre un bon roman, sombre et psychotique, malgré quelques longueurs qui sont vite rattrapées par des personnages réalistes et que l'on retiendra longtemps.

https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2019/08/le-poids-du-monde-david-joy.html

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Julitlesmots 2019-07-25T09:25:41+02:00
Bronze

On ne ressort pas indemne de cette lecture !

Un roman d’une rare intensité, qui nous embarque dans l’Amérique des Appalaches, un cadre idyllique, qui va pourtant être le théâtre d’une descente aux enfers.

Comment s’en sortir, lorsque la vie se charge de nous trainer plus bas que terre…

L’auteur nous fait toucher le fond, le fond de la crasse et de l’humiliation… Un fond tellement sombre que rien ne vient jamais réchauffer ces êtres humains qui ont tout perdu…

A chaque fois que l’on pense pouvoir respirer et sortir sa tête de l’eau, l’auteur nous fait boire, encore plus la tasse…

David Joy dépeint avec noirceur et cynisme une Amérique, désenchantée et où la misère a toute sa place.

Une plume ciselée, rude, âpre, et précise, qui dépeint des personnages qui n’ont aucune possibilité de s’en sortir…

C’est brutal, c’est fort, c’est beau et triste à la fois.

L’auteur, maîtrise son art à la perfection en entrainant son lecteur dans les tréfonds de l’âme humaine.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Irene-Adler 2018-11-17T18:37:01+01:00
Or

♫ On vous souhaite tout le bonheur du monde ♪ Et que quelqu’un vous tende la main ♪ Que votre chemin évite les bombes ♫ Qu’il mène vers de calmes jardins ♪ On vous souhaite tout le bonheur du monde ♪ Pour aujourd’hui, comme pour demain ♫

M’est avis que dans le fin fond des Appalaches, les gentils souhaits de Sinsemilia ne sont pas arrivés.

Sans doute la chaine des montagnes qui les a empêchés de passer, parce que ici, on vit dans la misère noire et crasse, coincé entre le chômage, l’alcool, les drogues et la crise des subprimes de l’été 2007 qui a laissé certaines villes dévastés.

Et oui, le décor des Appalaches est toujours propice à des romans que l’on dit « ruraux » et « noirs » parsemés de purs rednecks et white trash paumés et violents.

Aiden et son ami Thad sont eux-mêmes des dévastés : Thad s’en revenant d’Afghanistan (il est militaire) et Aiden ayant perdu tout espoir de trouver un job puisque tout le monde cherche de la main-d’œuvre bon marché et donc, des immigrés. Ajoutons à cela que son père a tué sa mère avant de se suicider

Les deux vivent dans une vieille caravane au fond du jardin de la mère de Thad qui elle aussi a trinqué dans sa vie et n’a pas connu beaucoup de bonheur depuis ses 19 ans.

L’auteur n’est pas tendre avec ses personnages principaux, ils ont déjà été malmenés et ils le seront encore, jusqu’au bout ils souffriront d’avoir fait de mauvais choix et jusqu’au bout ils porteront leur passé comme on traine un fardeau, un boulet.

Pourtant, nous sommes dans une réalité et pas dans de la fiction tant le côté social est bien décrit, dans ce cercle vicieux qui veut que les gens possédant peu d’argent le dépensent en alcool et en drogues et s’enfoncent de plus en plus dans la misère.

Pas besoin d’avoir une maîtrise en psychologie ou une boule de cristal planquée sous la table pour se douter, dès les premières pages, qu’on va aller droit dans le mur, enfin, pas nous, mais les personnages et qu’un happy end est proscrit, impossible, inimaginable.

Comme de juste, on va s’enfoncer tout doucement dans du noir de chez noir et aller de plus en plus loin dans la violence et les situations qui ne laisseront aucune issue à nos deux jeunes hommes, leur route n’étant pavée que de coups du sort, de chausses-trapes, croche-pieds et autre saloperies, à croire que la Chance ne leur sourira jamais ou que la Vie leur en veut.

Malgré tout, on tombe assez vite sous le charme de Thad et Aiden, car leur portrait est bien réalisé, leurs fêlures sont décrites avec justesse, sans trop en faire et l’environnement dans lequel ils progressent, dévasté par l’éclatement de la bulle immobilière, vous donne l’impression d’y être et de voir défiler devant vos yeux ces maisons à moitié construites mais tout à fait abandonnées.

Un roman noir serré, sans une once de luminosité (heureusement que je l’ai lu quand il y avait deux jours de soleil parce qu’en ces périodes de grisailles…), avec des personnages écorchés vifs, blessés au plus profond de leurs êtres et à qui la vie, cette hyène, n’a jamais fait de cadeau et qui essaient de vivre au jour le jour.

Un roman noir qui tire à boulets rouges sur cette Amérique à plusieurs vitesse et sur le système social qui, au lieu de leur sortir la tête de l’eau, se complait à la leur enfoncer en leur proposant zéro débouchés ou bien de ceux aux antipodes de leurs objectifs.

Même si tout le monde m’a dit que son dernier roman était encore plus mieux que son premier, ma préférence à moi (♫) restera pour l’excellentissime Là où les lumières se perdent qui m’avait bien plus ému.

Attention, Le poids du monde le talonne à une étoile près.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par MissChocolatineBouquine 2018-11-06T17:10:38+01:00
Or

L'avis d'Esméralda :

Du roman noir, bien serré, bien corsé, y a qu’à demander David Joy. Alors je ne connais pas cet auteur, mais son roman à de quoi remuer les tripes dans tous le sens. Une première rencontre qui ne m’a pas entièrement convaincue et pourtant je l’ai dévoré !

Personnages désœuvrés !

David Joy attaque très fort dès les premières lignes, uns scène avec de la cervelle en bouilli sur le mur et un petit garçon traumatisé à vie par cette image inqualifiable. Aiden est tout jeune et n’a pas d’autre famille, s’ensuit pour lui l’expérience de l’orphelinat qui ne trouve pas grâce à ses yeux. Une fuite plus tard, errant dans les montagnes des Appalaches, une nouvelle rencontre qui déterminera le restant de sa vie, Thad. Ce dernier vit dans un mobil-home au fond de son jardin. Il n’a que 7-8 ans et déjà mis à la porte par son père adoptif et une mère résignée qui a perdu toute volonté de se rebiffer. Thad est un petit farfelu, il se dit fils d’indien, se roule dans la boue et fume. Petits délinquants à venir, ce duo forme une famille. Plus que les liens du sang, cette amitié c’est pour la vie et la mort, même devant les portes de l’enfer. Un lien puissant, indéfectible, intemporel. Ils grandissent deviennent des hommes, des délinquants. Thad part pour la guerre durant deux années et Aiden devient un ouvrier du bâtiment méritant. Tout semble aller pour le mieux pour nos deux héros, mais c’est si peu dire. LA réalité est souvent si sournoise, imprévisible et malsaine.

Poids de l’héritage ?

Il ne va s’en dire qu’Aiden et Thad ont grandi dans un environnement familial qui n’a rien à voir avec la famille Higalls. Alcool, violence, manipulation sont leur quotidien. Se libérer de ses chaines destructrices aussi jeune est certainement infaisable et impensable. Cette violence est une seconde peau qui s’infiltre laissant les âmes dépérir à petit feu. La drogue devient alors la seule solution pour masquer cette désillusion. Thad veut oublier la guerre, Aiden veut oublier les montagnes sinistres et le fait qu’il ne mérite aucune famille. La drogue est dans ces moments là liée à l’argent et avec les conséquences néfastes qui en découlent. Toujours dans leur mobil-home, ancre irréelle dans un monde qui ne veut pas d’eux, qui ne leur laisse aucune chance. Ces montagnes oppressantes deviennent destructrices de rêves. Même si April, la maman de Thad, veille sur son petit protégé (Aiden) depuis la maison en haut de la colline. Cette figure maternelle, cougar, n’a rien d’une lumière qui transperce l’obscurité. La famille, les secrets, les non-dits et les souvenirs emprisonnent nos deux héros dans un drame continuel et perpétuel.

Une nature hostile.

Si le nom d’Appalaches évoque les grands espaces subjuguant et merveilleusement éblouissant. Ici il n’a rien de féérique. La terre devient cercueil. La pluie ne lave plus les pêchers. Les rochers sont aussi aiguisés que des lames. Little Canada n’a rien de paradisiaque. L’atmosphère semble terne, dépourvue de couleurs. Les mobil-home sont tels des verrues surgissant dans un paysage désertique de toutes âmes. L’air semble nauséabond. Le ciel n’évoque que le gris. Et c’est montagne des geôliers. Cette nature contribue à forger des personnages s’enfonçant davantage dans les limbes.

De l’espoir contre du noir.

Je ne suis pas une adepte du roman noir. Si j’ai bonne mémoire, je pense que c’est le second que je lis. Je ne maîtrise pas les codes dans sa globalité. Du roman noir intransigeant et dur, rien de mieux pour sortir de mes lectures habituelles. Les personnages désœuvrés face à une réalité médiocre. Les souvenirs de la guerre en fond sonore. De la violence, du sang, des cris, des plaintes, des pleurs, des comportements influencés par la drogue. Rien n’est beau. Le sordide dans toute sa splendeur. Le macabre dégouline le long des mots, ensevelit le lecteur. Le néant devient maître d’un monde fou, en perte d’haleine. Oppressant. Déstabilisant. Effrayant. Sans nom. Un monde confiné, sans échappatoire.

Le final… quel final !

En y regardant de plus près, le final est à la fois génial et décevant. Ce dernier a fait pencher la balance. D’une part, il y a ce final grandiose. Cette église impératrice d’une foi destructrice, témoin d’un fin et d’un début. Un boucle bouclée. Scène violentée par la cruauté humaine d’où en viendra le salut. Pour moi, il y a ce quelque chose de majestueux dans cette presque dernière image. Et puis d’autre part, il y a cet autre final qui m’a laissée sur ma faim. Il est vrai que je privilégie souvent les fins neutres, mais ici c’est le couteau sous la gorge. Je maudis Joy pour de nombreuses raisons. Que faire de ça ???? Je devais avoir l’air d’une folle furieuse arrivant au point final cherchant frénétiquement si il n’y avait pas un autre chapitre. (Nom d’une pipe, c’est terrible … terrible !).

En bref.

Une lecture qui m’a mi-convaincue à cause de cette fin … (je ne reviens pas dessus). L’auteur a eu l’intelligence d’une narration à deux voix, incluant même sur la fin celle d’April (qui fait figure de porte de sortie). Une plume efficace et terriblement honnête. L’auteur n’épargne en rien son lecteur. De la cruauté volontaire, il fait naître une angoisse permanente. Tout devient stressant et insupportable. Le lecteur broie du noir, c’est le cas de le dire. Il va s’en dire que l’ai dévoré et j’ai été impressionnée par ce tableau cruel où la noirceur règne telle une impératrice.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Joyeux-Drille 2018-09-06T23:53:13+02:00
Lu aussi

Un roman noir qui débute comme un film des frères Coen, avec des scènes assez drôles et deux personnages de pieds-nickelés. Et puis, brusquement, un événement fait basculer l'histoire dans la violence et le noir, dont on ne remonte pas. Un "rural noir" porté par une magnifique amitié, plus forte que tout, y compris la fatalité qui ancre les personnages dans ce coin d'Amérique désolé et désespéré.

http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2018/09/croire-quun-cote-ou-lautre-du-bien-et.html

Afficher en entier

Dates de sortie

Le Poids du monde

  • France : 2018-08-30 (Français)
  • France : 2019-07-04 - Poche (Français)

Activité récente

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 16
Commentaires 6
extraits 4
Evaluations 7
Note globale 7.57 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode