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Je plonge mon regard dans le sien, dans ses yeux tellement étranger au chagrin, et je sens s'ouvrir une porte tout au fond de moi. Et quand il m'embrasse, je vois que derrière cette porte, il y a le ciel.
Afficher en entierJe me demande pourquoi les gens endeuillés prennent la peine de s'habiller en noir, alors que le chagrin constitue à lui seul un vêtement à part entière.
Afficher en entierJ'ai entendu cette expression un jour : un être qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle. Je la vois brûler et se consumer sous mes yeux.
Afficher en entierCe type se shoote à la vie. A côté de lui, Candide est le pire des rabat-joie. Est-ce qu'il sait que la mort existe, au moins ?
Afficher en entierJe ne comprends pas pourquoi tu es toujours fourré chez nous.
Je sens mon visage s'enflammer à mesure que la honte me gagne - la vraie question serait pourquoi est-ce que je m'obstine à me comporter comme une folle.
- Ah non ? dit-il en me dévisageant. Les coins de sa bouche commencent à se redresser. " Je t'apprécie beaucoup, Lennie. " Il me fixe d'un air incrédule. " Tu es quelqu'un de génial... " Comment peut-il penser une chose pareille ? Bailey est quelqu'un de génial. Big et Manou aussi. Sans parler de ma mère, bien sûr. Mais pas moi. Je suis le seul être humain bidimensionnel dans cette famille en 3D.
Il me sourit de toutes ses dents. " En plus, je te trouve très jolie et je suis un garçon ultra-superficiel. "
Une pensée horrible me vient à l'esprit : Il me trouve seulement jolie et géniale parce qu'il n'a jamais connu Bailey, suivie d'une autre, encore plus affreuse : et c'est tant mieux. Je secoue la tête pour effacer le contenu de mon cerveau comme une ardoise magique.
" Quoi ? " Il tend la main vers mon visage et glisse délicatement son pouce en travers de ma joue. Son geste est si tendre qu'il me fait tressaillir ; personne ne m'a jamais touchée de cette manière, personne ne m'a jamais regardée comme il le fait à cet instant précis, un regard profond. J'ai envie de le fuir et de l'embrasser en même temps.
Alors : Cils. Cils. Cils.
Je suis fichue.
Je crois qu'il a fini de jouer les grands frères avec moi.
- Je peux ? dit-il en approchant sa main de l'élastique qui retient ma queue de cheval.
J'acquiesce. Avec une infinie lenteur, il fait glisser l'élastique, sans me lâcher du regard. Je suis hypnotisée. C'est comme s'il déboutonnait mon chemisier. Quand il a fini, je bouge un peu la tête et mes cheveux retrouvent leur sauvage liberté.
- Wow ! dit-il tout bas. J'avais très envie de faire ça...
Je nous entends respirer. Je crois bien qu'on nous entend jusqu'à New York.
Afficher en entierSi quelqu'un demande où nous trouver, dites-lui juste de lever les yeux vers le ciel.
Afficher en entier-Mais si tu sais que le pire peut arriver à n'importe quel moment, ça signifie que le meilleur aussi peut arriver sans crier gare, non?
Afficher en entierIl me sourit et pose un doigt sur mes lèvres, suffisamment longtemps pour que mon petit coeur ait le temps d'atteindre Jupiter [...].
Afficher en entierComment ai-je pu écrire a Joe penndant des mois sans le savoir? Quand il relève la tête, il sourit. "Et puis, hier..." Il jette sa clarinette sur le lit. "J'ai appris que tu m'appartenais" Il ma pointe du doigt "Tu es mon esclave, poupée."
Je souris
-Ca t'amuse, hein ?
-Ouais mais t'inquiète, parce que je suis ton esclave aussi.
Afficher en entierJe veux ma soeur.
Je veux hurler ma rage impuissante.
J'inspire et exhale l'air avec assez de force pour arracher la peinture orange des murs.
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