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Extrait ajouté par bagheera 2013-01-29T19:17:50+01:00

"Notre Ford lui-même fit beaucoup pour enlever à la vérité et à la beauté l'importance qu'on y attachait, et pour l'attacher au confort et au bonheur."

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Extrait ajouté par bagheera 2013-01-29T19:16:48+01:00

"Un homme peut prodiguer les sourires et n'être qu'un scélérat."

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Extrait ajouté par Lili-Prune 2011-04-30T16:23:50+02:00

"On ne peut être indépendant de Dieu que pendant qu'on a la jeunesse et la prospérité." Eh bien voilà que nous avons la jeunesse et la prospérité jusqu'à la fin dernière. Qu'en résulte-t-il ? Manifestement, que nous pouvons être indépendants de Dieu.

[...]

Et pourquoi irions-nous à la recherche d'un succédané des désirs juvéniles, quand les désirs juvéniles ne nous font jamais défaut ? D'un succédané de distractions, quand nous continuons à jouir de toutes les vieilles bêtises absolument jusqu'au bout ? Quel besoin avons-nous de repos, quand notre esprit et notre corps continuent à se délecter dans l'activité ? -de consolation, alors que nous avons le soma ? -de quelque chose d'immuable, quand il y a l'ordre social ?

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-06T18:08:36+01:00

Le dernier arrivant fut Sarojini Engels.

- Vous êtes en retard, dit avec sévérité le Président du Groupe. Que cela ne se reproduise plus.

Sarojini s'excusa et se coula à sa place entre Jim Bokanovsky et Herbert Bakounine. Le groupe était à présent au complet, le cercle de solidarité était parfait et sans défaut. Un homme, une femme, un homme, en un anneau d'alternance sans fin tout autour de la table. Ils étaient là douze prêts à être réunis en un, attendant de se rapprocher, de se fondre, de perdre en un être plus grand leurs douze identités distinctes. Le Président se leva, fit le signe de T, et, mettant en marche la musique synthétique, déchaîna un battement de tambours doux et infatigable et un choeur d'instruments - para-bois et super-cordes - qui répétèrent avec agitation, maintes et maintes fois, la mélodie brève et obsédante du Premier Cantique de Solidarité. Encore, encore - et ce n'était pas l'oreille qui percevait le rythme martelé, c'était le diaphragme; le gémissement et le retentissement de ces harmonies répétées obsédaient non pas l'esprit, mais les entrailles, et créait un ardent désir de compassion.

Le Président fit un nouveau signe de T et s'assit. L'office était commencé. Les comprimés de SOMA consacrés furent placés au centre de la table du repas. La coupe de l'amitié, remplie de SOMA à la glace aux fraises, fut passée de main en main, et avec la formule: "Je bois à mon anéantissement", fut portée douze fois aux lèvres. Puis, à l'accompagnement de l'orchestre synthétique, on chanta le Premier Cantique de Solidarité.

Nous sommes douze, ô Ford; que ta main nous rassemble

Comme au Rû Social gouttelettes tombant,

Ah ! Fais-nous courir tous ensemble,

Plus vifs que ton Tacot ardent !

Douze strophes d'ardeur délirante. Puis la coupe de l'amitié fut passée de nouveau de main en main; "Je bois au Plus Grand Etre", telle était à présent la formule. Tous burent... On chanta le Second Cantique de Solidarité:

Viens, Grand Etre, ô l'Ami Social et certain,

Toi, l'anéantisseur de Douze-en-Un, génie !

Nous voulons mourir, car la fin,

C'est l'aube de Plus Grande Vie !

De nouveau, douze strophes. Quand ils en furent là, le SOMA avait commencé à agir. Les yeux étaient brillants, les joues étaient rouges, la lumière intérieure du bon vouloir universel débordait sur chaque visage en sourires heureux et amicaux. Ils firent le tour de la pièce, procession circulaire de danseurs, chacun d'eux posant les mains sur les hanches du danseur précédent - le firent et le refirent, criant à l'unisson, tapant des pieds au rythme de la musique en marquant, en battant vigoureusement la mesure de leurs mains sur les fesses qui étaient devant eux; douze paires de mains frappant comme une seule, comme une seule, douze fesses résonnant visqueusement. Douze-en-un, douze-en-un. "Je l'entends, je l'entends qui arrive !" La musique s'accéléra; les pieds tapèrent plus vite; plus vite, encore plus vite s'abattirent les mains rythmiques. Et tout à coup une puissante voix synthétique de basse tonitrua les paroles qui annonçaient la fusion consommée et l'accomplissement final de la solidarité, la venue de Douze-en-Un, l'incarnation du Grand-Etre.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-06T18:08:36+01:00

L'un des étudiants leva la main ; et, bien qu'il comprît fort bien pourquoi l'on ne pouvait pas tolérer que des gens de caste inférieure gaspillassent le temps de la communauté avec des livres, et qu'il y avait toujours le danger qu'ils lussent quelque chose qui fît indésirablement « déconditionner » un de leurs réflexes, cependant... en somme, il ne concevait pas ce qui avait trait aux fleurs. Pourquoi se donner la peine de rendre psychologiquement impossible aux Deltas l'amour des fleurs ? Patiemment, le D.I.C. donna des explications. Si l'on faisait en sorte que les enfants se missent à hurler à la vue d'une rose, c'était pour des raisons de haute politique économique. Il n'y a pas si longtemps (voilà un siècle environ), on avait conditionné les Gammas, les Deltas, voire les Epsilons, à aimer les fleurs - les fleurs en particulier et la nature sauvage en général. Le but visé, c'était de faire naître en eux le désir d'aller à la campagne chaque fois que l'occasion s'en présentait, et de les obliger ainsi à consommer du transport.

- Et ne consommaient-ils pas de transport ? demanda l'étudiant.

- Si, et même en assez grande quantité, répondit le D.I.C., mais rien de plus. Les primevères et les paysages, fit-il observer, ont un défaut grave : ils sont gratuits. L'amour de la nature ne fournit de travail à nulle usine. On décida d'abolir l'amour de la nature, du moins parmi les basses classes, d'abolir l'amour de la nature, mais non point la tendance à consommer du transport. Car il était essentiel, bien entendu, qu'on continuât à aller à la campagne, même si l'on avait cela en horreur. Le problème consistait à trouver à la consommation du transport une raison économiquement mieux fondée qu'une simple affection pour les primevères et les paysages. Elle fut dûment découverte.

- Nous conditionnons les masses à détester la campagne, dit le Directeur pour conclure, mais simultanément nous les conditionnons à raffoler de tous les sports en plein air. En même temps, nous faisons le nécessaire pour que tous les sports de plein air entraînent l'emploi d'appareils compliqués. De sorte qu'on consomme des articles manufacturés, aussi bien que du transport. D'où ces secousses électriques.

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Extrait ajouté par camillel54 2010-08-14T20:43:54+02:00

«Toute découverte de la science pure est subversive en puissance ; toute science doit parfois être traitée comme un ennemi possible.»

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Extrait ajouté par camillel54 2010-08-14T20:43:54+02:00

«Ce n'a jamais été bien de raccommoder les vêtements. Jetez-les quand ils ont des trous et achetez-en de neufs. Raccommoder, c'est antisocial.»

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Extrait ajouté par camillel54 2010-08-14T20:43:54+02:00

«Les détails, comme chacun le sait, conduisent à la vertu et au bonheur ; les généralités sont, au point de vue intellectuel, des maux inévitables.»

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Extrait ajouté par camillel54 2010-08-14T20:43:54+02:00

«Dieu n'est pas compatible avec les machines, la médecine scientifique et le bonheur universel.»

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Extrait ajouté par camillel54 2010-08-14T20:43:54+02:00

«Le bonheur n’est jamais grandiose.»

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