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Les Couleurs de Dadaji



Description ajoutée par Shaynning 2023-05-23T04:57:19+02:00

Résumé

Il était une fois, dans un petit village en Inde, un garçon qui vivait avec son grand-père. Ils remplissaient la maison de leurs tableaux et invitaient tous les enfants du village à se joindre à eux. Ils possédaient peu de biens, mais partageaient beaucoup d’amour. Puis, un jour…

Un ouvrage émouvant pour accepter la perte d’un être cher et apprendre à chérir les souvenirs de ceux qui sont partis.

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Commentaire ajouté par Shaynning 2023-05-23T04:58:50+02:00
Or

Incontournable Album jeunesse Mai 2023

Comme j'apprécie les albums qui mettent en scène des grand-parents dans une perspective constructive, loin du cliché rébarbatif du grand-parent grabataire et oisif. Dans cet album aux couleurs délicates et au trait doux, il est question d'un petit fils, qui grandit avec son "dadaji", son grand-papa, quelque part en Inde.

Ils vivent dans une vieille maison remplie de tableaux, dans laquelle les deux hommes s'adonnaient à la peinture, parfois avec les doigts, parfois avec des pinceaux. Les enfants du village se joignaient à eux, dans une fresque de feuilles de papiers et de pigments colorés. Ils étaient aussi cultivateurs, faisant pousser des bananes, des ananas et de fruits de jacquier pour les vendre au marché. Il leur arrivait également de partager des mangues juteuses avec les enfants du village, de se faire la lecture et faire flotter des bateaux en papier sur les flaques d'eau des rues, quand venait la mousson. Câlins, soirées aux étoiles et bonheur marquaient leur quotidien, mais le temps étant ce qu'il est, bientôt, le grand-papa partit. le jeune homme vivait désormais seul dans la vieille maison. Son dadaji lui avait également laissé en héritage un coffret rouge qu'il ne toucha pas: son coeur était trop serré chaque fois qu'il posait les yeux dessus. le temps passa, les saisons se succédèrent. le gout de mangues avait changer. Les étoiles brillaient moins fort. Il n'y avait plus de bateaux et plus de peintures colorées. Puis, un jour, une jeune fille vient demandé à notre protagoniste s'il peut lui enseigner la peinture, comme son grand-père le fit pour sa mère à elle. Bientôt, c'est ce garçon qui fait régner à nouveau la couleur et la joie entre les murs de sa veille maison. Il sait maintenant que son grand-père sera toujours avec lui quelque part en lui.

J'aime beaucoup que le deuil soit traité de manière à mettre en valeur l'héritage que laissent les défunts, qu'il soit éducatif, culturel ou affectif. Leur départ n'est jamais facile et sera différent pour chacun d'entre nous. Néanmoins, après l'impression de vide, la colère, la détresse et le manque vient les souvenirs et les acquis, comme ici. Notre personnage se met à transmettre ce même savoir qui a caractérisé en partie sa relation avec son grand-père. En perpétuant cette joie et ces compétences, c'est la mémoire et les émotions positives de cette relation qui restent "vivants".

J'adore la richesse de cette relation entre ce grand-papa et son petit-fils. Elle est marquée par tant de tendresse, de contacts chaleureux, d'intérêts communs , de beautés partagés et de partage que s'en est réellement émouvant. Il faut dire que les dessins sont superbes et reflètent fidèlement cette douceur ensoleillée et cet amour filial sincère qui sont au coeur de cette relation. Je souhaite ce genre de relation respectueuse, sincère et tendre à tous les enfants du monde, en particulier aux garçons, qu'on prive encore de chaleur de contact et d'émotions douces du à leur genre. C'est un drame humain planétaire. Mais j'extrapole, là.

Les arts, enfin, véhicule de passion, célébration de la créativité, expression de soi, on ne prend pas toujours la mesure de son importance sociale et psychologique, ça aussi c'est un drame. Au-delà des pigments et des feuilles de papier, c'est un médium de partage, d'échange et d'interaction privilégié. Mieux, c'est un catalyseur d'émotion et une façon de mieux se connaitre. Ici, c'est surtout le volet social qui est mit de l'avant, avec ses enfants qui rient, s'amusent et explorent ensemble. Les arts sont plus qu'un processus de création, ils sont au coeur de notre humanité. Remarquez aussi que la peinture est une sympathique façon d'honorer la beauté de la nature.

Ah, et j'ai remarqué la présence des livres, bien sur, dont on ne présente plus les nombreux bienfaits: partage, développement de la pensée créative et critique, exploration du monde, amélioration de la lecture, etc. Des livres et des arts, quoi demander de mieux?

Les illustrations sont tellement jolies, avec ses couleurs en dégradés si délicats qu'ils fondent ensemble, ses traits sépia fins pour les contours et sa palette de couleur aux frontières du vif et du pastel. Il y a quelque chose de presque onirique dans ces dessins tendres. le passage du deuil est dans un fond gris doux, les couleurs sont presque toutes parties, sauf le bleu azur de la tenue du protagoniste, soudain un mieux moins "chaud". On l'emploi souvent cette technique de nuances pour le registre émotionnel, c'est-à-dire la mettre en équation avec l'état émotif du personnage. Sans son "dadaji", la vie n'a plus de couleurs, elle est terne et grise. Même les détails des plans avant et arrière ont quasiment disparus. D'ailleurs, j'aime la page où la petite fille demande de prendre des cours, car derrière elle et sur elle, les couleurs sont de retours. J'ai envie d'extrapoler en signifiant que la vie reprend ses droits aussi par l'intermédiaire des autres, avec leur support, leur empathie et leurs passions. Nous avons parfois besoin des autres pour monter les pentes difficiles. Finalement, les pages de garde sont adorables avec leur bric-à-brac de pinceaux, fruits, bateaux de papier, feuilles d'arbres, pigments et dessins. Une salade de petits bonheurs, en somme!

C'est un très bel album pour traiter du deuil et de son pendant complémentaire: la guérison. Il importe de traiter les deux en simultané, je pense pour susciter l'espoir. Chaque chose en son temps, bien sur. C'est aussi une belle oeuvre sur un modèle masculin remarquablement positif, une ode à la relation grand-parent-petit-enfant, une représentation apprécié d'un profil ethnique qu'on voit peu encore en littérature jeunesse ( l'indienne) et une fenêtre joyeuse sur les arts, les petits bonheurs et la nature.

À rependre chaleureusement là où il peut faire du bien, c'est-à-dire: Partout!

Pour un lectorat à partir du premier cycle primaire, 6-7 ans et plus.

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