Extraits

Celui qui ne comprends pas le passé est condamné à le revivre.

La porte se mit à trembler. C’est une mince paroi de tiges de bambou, liées ensemble par des morceaux de ficelle déchiquetée. La vibration est à peine perceptible, et elle s’interrompt presque aussitôt. Ils redressent tous deux la tête pour écouter, l’adolescent de quatorze ans et l’homme de cinquante que tout le monde prend pour son père, mais qui pourtant est né près d’une autre jungle, sur une autre planète, à des centaines d’années-lumière de là. Ils sont allongés, torse nu, chacun à un bout de la cabane, sur un lit de camp protégé par une moustiquaire. Ils entendent un fracas au loin, comme des animaux brisant des branches d’arbres sur leur passage, sauf que dans le cas présent, on dirait que c’est tout l’arbre qui a été réduit en miettes.

LES EVENEMENTS RELATES DANS CET OUVRAGE SONT REELS

LES NOMS DE PESONNES ET DE LIEUX

ONT ETE CHANGES AFIN DE PROTEGER

LES SIX DE LORIEN QUI DEMEURENT CACHES .

CONSIDEREZ CECI COMME NOTRE PREMIER

AVERTISSEMENT

IL EXISTE D'AUTRE CIVILISATION QUE LA VOTRE

CERTAINE D'ENTRE ELLES ONT POUR BUT

DE VOUS EXTERMINER

Ne perds pas espoir, pas encore. C'est ce à quoi il faut s'accrocher en dernier. Lorsque tu auras perdu l'espoir, tu auras tout perdu. Et quand tu crois que tout est terminé, quand l'avenir paraît sombre et désespéré, il y a toujours de l'espoir

Nous avions baissé la garde. Les Mogadoriens avaient bien calculé leur coup, en choisissant le moment exact où nous étions les plus vulnérables, quand les Anciens de la planète étaient partis. Pittacus Lore, le plus illustre d'entre eux, leur chef, les avait rassemblés avant l'attaque.

Je quitte les toilettes et remonte le couloir vide jusqu'à ma classe. Quand j'entre, tous les regards se posent sur moi, puis sur mes gants. Pas la peine d'essayer de les cacher. J'ai l'air d'un imbécile. Je suis un extraterrestre, j'ai des pouvoirs extraordinaires (et encore, ils n'ont rien vu) et je peux faire des choses qu'aucun humain ne saurait même imaginer, et pour tant, j'ai l'air d'un parfait imbéciles.

P.67-68

« Ça ne te concerne pas.

— Il va falloir que tu passes par moi, pour arriver à lui.

— Et c’est ce que je ferai, si tu ne te pousses pas de mon chemin.

— Je crois que ça va pas être possible. »

Je lui balance un coup de genou dans l’entrejambe. Il se retrouve le souffle coupé, et se plie en deux. Toute la salle sursaute.

« Je t’avais prévenu. »

Je l’enjambe et me dirige vers Mark.

Tu sais ce qu’on dit : celui qui ne comprend pas le passé est condamné à le revivre. Et quand l’histoire se répète, les enjeux sont doublés.

La mort ne ressemble pas à ce qu’on nous montre dans les films. Les sons, les images, les odeurs. Tout est si différent.

« Ils espéraient nous tuer tous bien avant que vos Dons ne se développent. Mais nous sommes restés cachés. Nous devons garder notre calme. Les trois premiers ont paniqué. Les trois premiers sont morts. Nous devons rester malins et prudents. C’est dans la panique que nous commettons des erreurs. Ils savent qu’avec le temps vous deviendrez plus forts, et que ce sera de plus en plus difficile pour eux. Et lorsque vous aurez atteint le maximum de vos capacités, alors la guerre aura lieu. Nous riposterons et crierons vengeance, et ils le savent. »