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Je franchis le seuil de la maison, et je sens la présence de Marcus. Il attendait mon retour, et avance vers moi dans le grand hall envahi d’obscurité.

— Lucas, enfin ! J’étais inquiet. Pardonne-moi si je t’ai blessé tout à l’heure, j’étais énervé contre toi, je ne pensais pas ce que j’ai dit.

— Ce n’est rien, Marcus, c’est moi qui m’excuse, je me suis mal comporté, désolé.

— Tu as pleuré… je sens l’odeur de ton chagrin. C’est ma faute. Tu encaisses les coups sans problème, tête de bois, mais les mots, c’est autre chose, n’est-ce pas ? Les mots te font souffrir.

— Parce qu’ils sont vrais… C’est la vérité qui fait mal, pas les mensonges ni les insultes. Et tu as dit vrai ce soir, je n’ai pas d’amis, je ne sais pas me faire d’amis… ça finit toujours mal.

— J’ai dit n’importe quoi. Bien sûr que tu as un don, est-ce que tu ne le vois pas ? Tu as… Tu es entré dans notre famille. Léo, Sheena et moi, nous t’aimons. Et Robert aussi, Derek, Samuel, Clara et Seamus et leurs enfants, et Jim, Clive et Sam, la jeune Lynet, qui est folle de toi, Michael, qui est dans le même cas, et M. Barber… tout le monde t’aime, Lucas. Mais tu me fais peur parfois, tantôt ange et tantôt démon, tu sembles si fragile, comme du cristal, et pourtant tu cherches la bagarre. Je le sais, ça, je le sens, des fois tu as le goût de la violence, du sang, du combat, et dans ton regard, il y a de la jubilation… et cela m’inquiète. J’ai peur pour toi, j’ai toujours l’impression qu’il va t’arriver quelque chose, et parfois je voudrais…

— Tu voudrais quoi ?

Dans l’intimité de la nuit, alors que lui me voit mais que je le discerne à peine, je sens qu’il a parlé plus qu’il ne l’aurait souhaité, mais ce n’est pas assez pour moi. Je voudrais qu’il me dise… qu’il me dise qu’il est fou de moi, qu’il désire me protéger, m’enfermer dans sa chambre, m’attacher à son lit, faire barrage de son corps… Oh oui !

Mais non.

— Allez mon grand, va te coucher, il est tard. Dors bien.

— Toi aussi Marcus. Et désolé pour la bagarre et tout ça. Je te promets d’être plus prudent.

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"... La terreur me submerge, comme une vague. Je ne sais pas s'il va me tuer ou me baiser, me battre ou juste me parler, me dire que je peux partir ou me virer, et je ne sais pas ce qui me fait le plus peur de tout ça. J'en ai tellement marre de fuir, d'être seul, d'avoir peur. Je suis figé comme un lapin pris dans les phares, et derrière ma terreur, je sens presque de l'espoir, du soulagement. Peut-être qu'il me donnera ce que j'attends tout au fond de moi, la délivrance ultime, les douces ténèbres, la dissolution...."

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Il ouvre la porte de sa chambre, franchit le seuil, referme derrière nous, en trois enjambées il se plante devant son lit et me renverse dessus sans douceur. Je rebondis un peu, je veux me redresser mais il se jette sur moi, m’immobilise avec son corps, bloque mes poignets au-dessus de ma tête.

— Suffit, gronde-t-il.

— Tu m’écrases, bouge de là, fous-moi la paix !

— C’est ce que tu veux vraiment, Lucas ? Que je te foute la paix ?

Sa voix est redevenue presque normale, mais il me tient d’une poigne de fer et je ne peux pas bouger.

— Si c’est ce que tu veux, dis-le-moi, et je te laisse partir. Cela fait des mois que tu joues avec moi, avec mon désir, que tu m’allumes… et je ne sais pas si c’est juste pour tester tes griffes, ou si c’est parce que tu veux de moi. Mais je ne joue plus, là, Lucas, c’est le moment de vérité. Si tu voulais seulement tester ton pouvoir de séduction sur un homme fait, dis-le-moi, je ne t’en voudrai pas… enfin, pas trop. Je te laisse sortir de mon lit et de cette chambre, et on n’en parlera plus. Mais si je te plais, si tu me veux vraiment, alors reste ici, dans mes bras. Laisse-moi t’aimer, Lucas.

Oh dieux, sa voix est chaude comme du miel, ses paroles me font fondre comme de la guimauve, ses yeux magnifiques sont rivés sur les miens. Je relève un peu la tête, et mes lèvres vont frôler les siennes. Doucement, je me relâche, le souffle court, et d’un coup, c’est comme un verrou qui saute.

Mes émotions remontent, débordent de moi, tel un torrent d’amour, de tendresse, de besoin, qui m’emporte et submerge toutes mes barrières, toutes mes défenses.

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-Qu'est-ce que fais, comme ça, vautré sur moi ?

-Sais pas. Je réfléchis.

-À quoi ?

-Oh ! Au sens de la vie, tout ça... Mais non, je plaisante ! Je réfléchis à ta mort, mon cher.

-Réfléchis pas trop, tu risques de fatiguer, t'as pas l'habitude.

- C'est ton humour pathétique qui me fatigue, petit vin. Tuer, ne pas tuer, comment tuer, là est la question... J'hésite, vraiment j'hésite.

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« Bien sûr que je vais me reprendre, c’est seulement la surprise, je ne m’attendais pas à ce qu’un père soit aussi –mortellement sexy, désirable, à tomber…— impressionnant, voilà en fait je suis juste impressionné. »

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"Ce n'est pas si difficile d'être courageux, il suffit de ne pas avoir le choix."

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— Je te dois beaucoup, Marcus, mais je n’appartiens à personne!

— Oui, je crois que le problème est là, justement, marmonne-t-il entre ses dents.

A-t-il voulu dire ce que je crois qu’il a voulu dire ?

— Bon, la question est réglée, tu restes avec nous. Mais il y a des règles à respecter. Je t’en ai déjà parlé. Comme tu es humain et pas loup, personne n’aura le droit de te défier, mais tu es soumis à l’autorité du chef de famille, et de l’Alpha et la Lupa, en l’occurrence, moi et Sheena. Et quand je dis soumis, Lucas, cela veut dire soumis. Cela signifie que toi et ton mauvais caractère, vous m’obéirez au doigt et à l’oeil, et sans aucun grondement suspect, sous peine de sanctions, exactement comme un membre de ma meute. C’est clair ?

Le soulagement m’envahit, tellement intense que ma vision s’obscurcit, et que je titube dangereusement sur mes jambes flageolantes. Je vais rester, il m’autorise à rester, près de lui, près de Léo. J’essaie d’exprimer mon accord, mais seul un coassement pitoyable m’échappe. Je me racle la gorge et finis par articuler :

— Heu, oui monsieur.

— Bien. Léo t’expliquera plus en détail les règles de la meute dont je t’ai déjà entretenu, mais tu as intérêt à apprendre vite, parce que j’ai épuisé mes réserves de patience avec toi.

Il se lève du bureau, se dirige vers moi, et soudainement, m’attrape la tête de ses deux mains, et approche son visage du mien.

— Bienvenue dans ma meute, petit loup.

Sa voix est basse, voilée. Il pose un instant ses lèvres sur les miennes, restées entrouvertes de surprise, effleure ma langue de la sienne, puis, inclinant mon visage de sorte que mon cou lui soit offert, il le mordille et le lèche, rapidement, enfin il me relâche et se dirige vers la sortie.

— File préparer tes affaires, nous partons pour la montagne dans une heure.

Je reste seul dans le bureau, le souffle court et les jambes tremblantes. Qu’est-ce qui vient de se passer là ? Un genre de cérémonie d’adoption simplifiée, ou autre chose ? Et comment pourrais-je poser la question à Léo sans vendre la mèche ?

Ce mec me tue.

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Je continue ma fuite maladroite, je m'enfonce dans le quartier le plus délabré de la ville. Où que je sois, dans n'importe quelle cité, mon radar intérieur ne me fait jamais défaut, je flaire la misère, la crasse et l'abandon mieux qu'un chien de chasse.

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"... Et si des larmes se mêlent à l'eau de la douche sur mon visage, si mon cœur est si serré qu'il me fait plus mal que tous les coups reçus, personne n'a besoin de le savoir, c'est entre moi et moi, comme toujours. Sexe et mort, la journée a été rude, comme un résumé de ma vie... Pathétique."

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— Ne deviens pas adulte, Léo, garde toujours l’enfant émerveillé qui sommeille en toi.

— Hein ? Qu’est-ce que tu racontes Lucas ?

— Rien, oublie ça, je crois que le champagne me monte un peu à la tête.

— Chouette soirée, hein ? Je suis vraiment content que papa et toi soyez réconciliés. C’était dur… Merde, on ne devrait jamais avoir à subir une scène de ménage entre son père et son meilleur ami, je te jure Lucas !

— Désolé Léo, c’était ma faute, je suis vraiment con des fois…

— Seulement des fois ?

— Ta gueule petit con, ou je t’embrasse avec la langue pour la nouvelle année !

— Pff, même pas en rêve, mon lapin 

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