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Liste des extraits

Il était un dieu du nom d'apollon

Qui plongea dans un trou bien trop long

Trois places et file bon train

Le mange-feu d'airain

Dut avaler mort et folie tout rond

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Quand je suis arrivé au deuxième cercle d'arbres, les chênes sont devenus plus liants.

-Hé, t'as pas une p'tite pièce? m'a demandé l'un.

Un autre a essayé de me raconter une histoire drôle sur un pingouin et une bonne soeur entrant dans un fast-food.

Un troisième chêne resservait à son voisin un boniment de vendeur de robots de cuisine.

-Et vous n'imaginez pas ce qu'il peut faire comme pâtes fraîches!

-La vache! a dit l'autre arbre. Il fait aussi machine à pâtes?

-Vos linguine maison en quelques minutes! a répliqué avec enthousiasme le chêne vendeur.

Je ne saisissais pas pourquoi un chêne pouvait avoir envie de linguine, mais j'ai passé mon chemin. J'ai eu peur, si je les écoutais trop longtemps, de finir par commander le robot, réglable facilement en trois versements de 39,99 dollars, et d'y perdre ma raison pour toujours.

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That's the nice thing about being human. We only have one life, but we can choose what kind of story it’s going to be.

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Les monstres ne sont pas tous des reptiles de trois tonnes à l’haleine toxique. Nombre d’entre eux ont un visage humain.

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- Ecoute, soit je trouve sa drôle, soit je flippe. Mon père, le dieu Apollon, est un ado de quinze ans...

- Seize, ai-je rectifié. Tenons-nous-en à seize ans.

- Un mortel de seize ans qui se retrouve alité dans mon bungalow et malgré mes talents de guérison - que je tiens de toi -, je ne trouve pas le moyen de te remettre sur pied.

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J'étais un dieu spectaculaire.

Je trouvais ma dernière phrase superbe. Je m'attendais à des hoquets de surprise, peut-être un peu d'orgue en fond sonore. Les lumières qui s'éteignent avant que je ne puisse en dire davantage. Quelques instants plus tard, on me trouve mort, un poignard dans le dos. Ça, ça aurait de l'allure !

Attendez. Je suis mortel. Un meurtre me tuerai. Laissons tomber.

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Je ne dirais pas que j'ai vu défiler ma vie devant mes yeux. J'aurais préféré. Ça aurait pris plusieurs mois, ce qui m'aurait laisser le temps de concevoir un plan d'évasion.

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Je riais comme un hystérique quand nous avons émergée de la forêt, juste devant le feu de camp où une douzaine d'adolescents étaient rassemblés et faisaient griller des marshmallows. En nous voyant, ils se sont levés. Avec leur jeans et leurs manteaux d'hiver, leur différentes armes à leur côtés, ils formaient le groupe de rôtisseur de marshmallows le plus redoutable que j'ai jamais vu. J'ai souri jusqu'aux oreilles et lancé à la cantonade :

- Saaalut ! C'est moi Apollon !

Là dessus mes yeux se sont révulsés et je me suis évanoui.

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Pendant que nous remontions Madison Avenue, je retournais mille questions dans ma tête : Pourquoi Zeus ne m'avait-il pas donné de manteau ? Pourquoi Percy Jackson habitait-il tout au nord de Manhattan ? Pourquoi les piétons me dévisageaient-ils ?

Je me suis demandé si mon aura divine commençait à revenir. Les New-Yorkais que nous croisions étaient peut-être frappés par ma beauté surnaturelles et le pouvait qui irradiait de ma personne.

Meg McCaffrey a vite remis les pendules à l'heure :

- Tu pues. On croirait que quelqu'un vient de t'agresser.

- C'est la vérité ! J'ai été agressé et réduit en escavage par une gamine.

- C'est pas de l'esclavage. ( Elle a détaché une peau morte de son pouce d'un coup de dents et l'a recraché par terre.) C'est plutôt de la coopération mutuelle.

- Mutuel voulant dire que tu donnes des ordres et que je suis obligé de coopérer ?

- Ouaip. ( Elle s'est arrêtée devant une vitrine.) Regarde ! T'as vu comment tu crains ?

Je me suis trouvé face à mon reflet. Sauf que ce n'était pas mon reflet. Impossible. C'étaient le même visage que sur le permis de conduire de Lester Papadopoulos.

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Je commençais à entrevoir ce qui m'attendait pendant ce séjour mortel. L'Oracle était aux mains de forces hostiles. Mon adversaire était tapi dans sa tanière, et de en jour ses forces croissaient, nourries par les émanations magiques des grottes de Delphes. Quant à moi, j'étais un faible mortel, asservi à une demi-déesse qui n'avait suivi aucun entraînement, balançait des ordures et se rongeait les ongles.

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