Ajouter un extrait
Liste des extraits
"- Messieurs, dit-il, je reprendrai, s'il vous plait, quelque chose de vos paroles. Vous avez dit que vous n'étiez que trois, mais il me semble, à moi, que nous sommes quatre.
- Mais vous n’êtes pas des nôtres, dit Porthos.
- C'est vrai, répondit d'Artagnan ; je n'ai pas l'habit, mais j'ai l’âme. Mon cœur est mousquetaire, je le sens bien monsieur, et cela m'entraine."
Afficher en entier" On les voyait entrelacés, tenant toute la largeur de la rue, et accostant chaque mousquetaire qu'ils rencontraient, si bien qu'à la fin ce fut une marche triomphale. Le cœur de d'Artagnan nageait dans l'ivresse, il marchait entre Athos et Porthos en les étreignant tendrement."
Afficher en entierAmi, sois homme : les femmes pleurent les morts, les hommes les vengent !
Afficher en entierAu moins, quand la femme est riche et que l’amant ne l’est pas, ce qu’il ne peut lui offrir elle se l’offre elle-même ; et quoique ce soit ordinairement avec l’argent du mari qu’elle se passe cette jouissance, il est rare que ce soit à lui qu’en revienne la reconnaissance.
Afficher en entierGrâce sans doute à l’efficacité du baume de Bohême, et peut-être aussi grâce à l’absence de tout docteur, d’Artagnan se trouva sur pied dès le soir même, et à peu près guéri le lendemain.
Afficher en entierQuand un homme jeune et vigoureux se bat contre un adversaire blessé et affaibli : vaincu, il double le triomphe de son antagoniste ; vainqueur, il est accusé de forfaiture et de facile audace.
Afficher en entierTréville entendait admirablement bien la guerre de cette époque, où quand on ne vivait pas aux dépens de l’ennemi, on vivait aux dépens de ses compatriotes.
Afficher en entierJe suis de Gascogne, c’est vrai, et puisque vous le savez, je n’aurai pas besoin de vous dire que les Gascons sont peu endurants, de sorte que, lorsqu’ils se sont excusés une fois, fût-ce d’une sottise, ils sont convaincus qu’ils ont déjà fait moitié plus qu’ils ne devraient faire.
Afficher en entierD'Artagnan se voyait déjà, tans les rêves marchent vite sur les ailes de l'imagination, accosté par un messager de la jeune femme qui lui remettait quelque billet de rendez-vous, une chaîne d'or ou un diamant.
Afficher en entier"Un puritain n'adore que les vierges, et il les adore en joignant les mains. Un mousquetaire aime les femmes, et il les aime en joignant les bras."
Afficher en entier