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On a siroté le soda ensemble, comme dans une pub pour le coca des années 1950 - la tête penchée, les fronts presque collés. Je me suis demandé si les gens pensaient qu on sortait ensemble.
Jeremiah a plongé ses yeux dans les miens avec son sourire habituel et un truc de fou m a soudain traversé l esprit. J ai pensé: Jeremiah Fisher a envie de m embrasser.
Afficher en entier-Je n'en reviens pas que tu sois là.
D'une voix presque timide il répond :
-Moi non plus.
Plus il hésite avant de poursuivre :
-Tu viens toujours avec moi?
Comment peut-il poser la question ?
J'irais n’importe où avec lui.
-Oui.
Plus rien n'existe en dehors de ce mot, de cet instant.
Il n'y a que nous. Tous les événements de cet été, et des étés précédents, nous on menés là. Maintenant.
Afficher en entier– Belly, ta voix me donne envie d’envoyer la voiture au fond de l’océan.
Afficher en entierJ’ai cessé de lutter contre le courant, je me suis laissée aller. Je n’étais pas assez forte pour lui résister – pour résister au premier amour. J’en revenais à cet endroit, là, à Conrad. Sa simple présence continuait à me couper le souffle. Je m’étais menti à moi-même la veille, en me croyant libre, en croyant avoir tourné la page. Peu importe ce qu’il disait, ce qu’il faisait, je ne cesserai jamais de l’aimer.
Etait-il possible de prendre la douleur de quelqu’un avec un baiser ? J’avais envie de lui arracher toute sa tristesse, de le consoler pour qu’il redevienne lui-même. J’ai posé une main sur sa nuque. Il a légèrement tressailli, mais je ne l’ai pas ôtée, je lui ai caressé les cheveux. Puis j’ai attiré sa tête vers moi et je l’ai embrassé. Timidement d’abord, jusqu’à ce qu’il me rende mon baiser. Ses lèvres étaient tièdes et avides, il avait besoin de moi. Le vide s’est fait dans mon esprit, il n’y avait plus qu’une seule pensée: "Je suis en train d’embrasser Conrad Fisher."
Afficher en entierIl y avait dans l'air la promesse estivale de millions de possibles.
Afficher en entierJe lui ai serré la main. Je n'avais pas l'impression de faire ce qu'il fallait depuis longtemps. On est restés assis, main dans la main, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. (...)
Je n'ai pas bougé, je lui ai tenu la main en silence. Tout le reste paraissait si loin; il n'y avait que nous.
Afficher en entierJe me suis demandé si les amours d'enfance mourraient toujours ainsi, lentement d'abord, dans un sanglot, avant de s'évanouir comme ça, d'un coup.
Afficher en entierLorsque l'océan était à marée basse, leur murmure ressemblait à une berceuse. J'aurais voulu que cet instant dure pour l'éternité. J'aurais voulu le placer sous une cloche, comme dans ces boules à neige : un moment parfait figé pour toujours.
Afficher en entier'Je lui ai serré la main. Je n'avais pas l'impression de faire ce qu'il fallait depuis longtemps. On est restés assis, main dans la main, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. (...)
Je n'ai pas bougé, je lui ai tenu la main en silence. Tout les reste paraissait si loin; il n'y avait plus que nous.
Afficher en entierJe me suis demandé si les amours d'enfance mouraient toujours ainsi, lentement d'abord, dans un sanglot, avant de s'évanouir comme ça, d'un coup.
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