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Liste des extraits

Les couvertures étaient en boule sous Eragon quand il se réveilla, mais il avait chaud. Il entendait le souffle régulier de Saphira qui dormait sur sa couche.

Pour la première fois depuis son arrivée à Farthen Dûr ,Eragon se sentait en sécurité, et l'espoir lui revenait. Il était au sec, il avait mangé, il avait eu son content de sommeil. La tension accumulée depuis la mort de Brom, et même avant, lors de la traversée de la vallée de Palancar, se dénouait enfin.

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Extrait ajouté par Saph 2013-10-01T18:56:52+02:00

- Les sables du temps, nul ne peut les arrêter. Les grains s’écoulent, les années passent, que nous le voulions ou non… et pourtant, les souvenirs restent. Ce que nous avons perdu se perpétue dans nos mémoires. Ce que vous allez entendre est imparfait et incomplet. Néanmoins, écoutez cette histoire, chérissez-la, car, sans vous, elle ne serait pas. Je vais exhumer pour vous ce trésor longtemps égaré, oublié, caché dans les brumes mystérieuses du passé…

Les yeux vifs du récitant scrutèrent les visages captivés des spectateurs et s’arrêtèrent sur celui d’Eragon.

- Avant la naissance des pères de vos arrière-grands-pères, reprit Brom, la Confrérie des Dragonniers existait déjà. Protéger et surveiller nos terres grâce aux dragons et aux pouvoirs que ceux-ci leur conféraient, telle était la mission de ses membres. Durant des milliers d’années, ils s’en acquittèrent avec honneur. Leurs prouesses dans les batailles étaient sans équivalent, car chaque Dragonnier avait la force de dix soldats. Ils étaient immortels, ou presque : seul l’acier pouvait les transpercer ; seul le poison pouvait les terrasser. Ils se servaient de leur puissance pour accomplir le bien – et seulement le bien ; aussi, sous leur tutelle, des villes prospères s’érigèrent-elles. Tant que les Dragonniers assurèrent la paix, l’Alagaësia fut florissante. C’était un âge d’or. Les elfes étaient nos alliés, et les nains nos amis ; la richesse et la joie de vivre irradiaient des cités. Hélas, cela ne pouvait durer…

Brom baissa les yeux et se tut. Puis il reprit avec dans la voix une tristesse infinie :

- Nul ennemi ne pouvait détruire la Confrérie, mais personne ne pouvait protéger les Dragonniers contre eux-mêmes. Or, lorsque la Confrérie était au faîte de sa puissance, il advint qu’un garçon, du nom de Galbatorix, naquit dans la province d’Inzilbêth, aujourd’hui disparue. À dix ans, on l’évalua, ainsi que le voulait la coutume, et on décela en lui un potentiel exceptionnel. Les Dragonniers l’acceptèrent comme l’un des leurs. Galbatorix subit leur entraînement, et montra des dons remarquables. Doué d’un esprit hors du commun et d’un corps d’une force extraordinaire, il quitta rapidement les rangs des apprentis pour rejoindre ceux des Confrères. Certains jugèrent que cette promotion brutale était risquée ; las, le pouvoir avait érodé la modestie des Dragonniers ; ils étaient devenus trop arrogants pour prendre en compte les mises en garde. C’est ainsi qu’ils signèrent leur arrêt de mort…

Brom reprit son souffle avant de continuer :

- Donc, peu après que son entraînement fut terminé, Galbatorix partit pour un périple fort aventureux en compagnie de deux amis, à dos de dragon. Loin dans les terres septentrionales, ils s’aventurèrent, volant jour et nuit. Ils se hasardèrent profondément dans les territoires des Urgals, car, présomptueux, ils pensaient que leurs pouvoirs suffiraient à les protéger. Là-bas, alors qu’ils se reposaient enfin sur une épaisse couche de glace qui ne fond jamais, même en été, ils furent pris dans une embuscade tendue par les Urgals. Les deux compagnons de Galbatorix et leurs dragons furent massacrés. Cependant, malgré de graves blessures, Galbatorix réussit à mettre les monstres en déroute. Le malheur voulut qu’une flèche ennemie vînt se ficher dans le cœur de sa dragonne. Incapable de la guérir, Galbatorix la vit mourir dans ses bras. Ainsi furent plantées les graines de sa folie…

Le conteur joignit les mains et tourna lentement la tête pour observer l’assistance. Les ombres projetées par les flambeaux dansaient sur son visage fatigué. Les mots qu’il prononça ensuite furent graves et profonds, tel un glas.

- Seul, privé d’une grande partie de sa force, rendu presque fou de douleur par la perte de sa monture, Galbatorix erra comme une âme en peine dans un territoire désolé, appelant la mort. Mais la mort ne voulut pas de lui. Il eut beau se jeter sans crainte au-devant des monstres les plus redoutables, la mort ne voulut pas de lui. Les Urgals eux-mêmes s’enfuyaient à l’approche de cette manière de fantôme. C’est alors qu’il vint à l’esprit de Galbatorix que, peut-être, la Confrérie lui offrirait un autre dragon. Poussé par cette idée, il entreprit un voyage épuisant, à pied, à travers la Crête, qu’il avait survolée en un clin d’œil sur le dos de sa dragonne. Il lui fallut plusieurs mois pour la parcourir dans l’autre sens. Il pouvait chasser grâce à la magie, mais, maintes fois, il emprunta des chemins où même les animaux n’osaient pas se risquer. Tant et si bien que, lorsqu’il eut enfin franchi les montagnes, il était plus mort que vif. Un fermier, le trouvant évanoui dans la boue, prévint les Dragonniers. Ceux-ci emmenèrent leur confrère inconscient dans leur retraite. Là, Galbatorix dormit quatre jours, et son corps guérit : lorsqu’il se réveilla, il dissimula la fièvre qui faisait bouillir son esprit. Devant le conseil chargé de le juger, Galbatorix réclama un autre dragon. La véhémence de sa requête révéla sa démence. Le conseil découvrit son vrai visage et repoussa sa demande. Galbatorix était désespéré. Berné par son délire, il parvint à se persuader que sa dragonne était morte par la faute des Dragonniers. Nuit après nuit, il se convainquit de la véracité de son mensonge, et il mit au point une terrible vengeance…

La voix de Brom n’était plus qu’un souffle hypnotisant :

- Il trouva un Dragonnier compréhensif et, piquant sa sympathie, il inocula au malheureux le poison de sa folie. Il multiplia les démonstrations faussées ; il recourut aux secrets de magie noire qu’un Ombre lui avait enseignés au cours de ses errances ; à force, il sut enflammer l’esprit du Dragonnier contre les Anciens. Ensemble, ils attirèrent traîtreusement l’un d’eux dans un piège pour le tuer. Le crime accompli, Galbatorix se retourna contre son complice et l’abattit. Les Dragonniers le surprirent à ce moment-là, les mains pleines de sang. Un cri de rage tordit les lèvres de Galbatorix, qui s’enfuit dans la nuit. Sa folie le rendait si rusé qu’on ne le retrouva point. Pendant des années, Galbatorix se cacha dans les Terres désertiques, tel un animal traqué. Nul n’oubliait ses atrocités, mais, le temps passant, on finit par abandonner les poursuites. Cependant, la mauvaise fortune frappa de nouveau : Galbatorix rencontra Morzan, un jeune Dragonnier de constitution solide, mais d’esprit fragile. Galbatorix le persuada de laisser une porte ouverte dans la citadelle d’Ilirea – qu’on appelle Urû’baen de nos jours. Galbatorix s’y faufila et vola un œuf de dragon. Son disciple et lui se cachèrent dans un endroit où les Dragonniers ne s’aventuraient jamais. Là, Morzan commença son initiation aux forces maléfiques. Galbatorix lui enseigna des secrets interdits qui n’auraient jamais dû être dévoilés. Là naquit et grandit le dragon noir de Galbatorix, nommé Shruikan. Lorsque Shruikan eut atteint sa taille d’adulte, et que Morzan eut terminé son apprentissage, Galbatorix se révéla au monde, Morzan à ses côtés. Ensemble, ils combattirent tous les Dragonniers qu’ils croisèrent. À chaque fois qu’ils en tuaient un, leurs forces grandissaient. Douze Confrères se rallièrent à Galbatorix, mus par le goût du pouvoir et le ressentiment. Avec Morzan, ils devinrent les Treize Parjures. Les Dragonniers survivants, déconcertés par cette alliance, succombèrent à l’assaut des traîtres. Les elfes, à leur tour, livrèrent un combat acharné à Galbatorix ; mais, dépassés, ils furent contraints de se replier sur leurs terres secrètes, d’où ils ne ressortirent plus jamais. Seul Vrael, le chef des Dragonniers, sut résister à Galbatorix et aux Parjures. Homme d’expérience, âgé et sage, il lutta pour sauver ce qui pouvait encore l’être, et empêcha ses ennemis de mettre la main sur les derniers dragons. Au cours de l’ultime bataille, devant les portes de Dorú Areaba, Vrael vainquit Galbatorix, mais il répugna à l’achever. Mal lui en prit : Galbatorix profita de son hésitation pour lui porter un coup violent sur le côté. Grièvement blessé, Vrael se réfugia dans la montagne d’Utgard, où il espérait reprendre des forces. Il n’en eut pas le loisir. Galbatorix le retrouva, le défia et le blessa à l’entrejambe. Grâce à cette fourberie, il put dominer Vrael et le décapita d’un coup d’épée. Alors, un flot nouveau de puissance coula dans les veines de Galbatorix, qui se proclama maître et seigneur de toute l’Alagaësia. Son règne avait commencé ; il dure encore.

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Extrait ajouté par Saph 2013-10-01T18:55:58+02:00

-Jetez les osselets pour moi, dit-il d'un ton solennel.

Le visage de l'herboriste redevint grave lorsqu'elle ramassa les osselets. Ses yeux se fermèrent, et ses lèvres s'agitèrent sans bruit. Puis elle lança d'une voix forte :

-Manin ! Wyrda ! Hugin !

Elle jeta les accessoires de divination sur le linge, où ils tombèrent en luisant faiblement dans la pénombre.

Les mots résonnèrent aux oreilles d'Eragon. Il avait reconnu la musique de l'ancien langage, et en conclut avec appréhension qu'Angela était sans doute une sorcière. Elle n'avait donc pas menti : elle était vraiment capable de lire l'avenir.

De longs moments s’écoulèrent, pendant lesquels la femme examina les osselets. Puis elle se recula et poussa un profond soupir. [...]

-Je n'ai jamais rien eu d'aussi difficile à déchiffrer, dit-elle en s'essuyant la bouche avec sa manche. Tu avais raison. Ton destin est presque impossible à lire. Aucun autre ne m'avait paru aussi embrouillé et voilé que le tien … Néanmoins, j'ai réussi à déceler quelques éléments de réponse.

[...]

-Je commencerai par celui-ci, annonça-t-elle, car c'est le plus facile à interpréter. Ce symbole représente une vie éternelle, ou, du moins, très longue. C'est la première fois que je le vois apparaître. D'ordinaire, j'obtiens un tremble ou un orme -deux arbres qui indiquent une durée de vie normale. Vivras-tu toujours, ou seulement un nombre d'années extraordinaire, je ne saurais le dire ; mais je peux t'affirmer qu'une très longue existence t'attend...

[…]

-La suite est plus difficile à lire, reprit la femme, car les osselets sont retombés en tas.

Elle pointa du doigt trois d'entre eux :

-Voici le chemin, l'éclair et le bateau. Je n'avais jamais vu cette figure. J'en avais seulement entendu parler. Le chemin montre que tu devras faire des choix dans ta vie, et que tu en affrontes quelques-uns en ce moment même. Je vois de grandes batailles éclater autour de toi, certaines pour te détruire, d'autres pour te protéger. Je vois les plus grandes puissances de cette contrée lutter pour contrôler et ta volonté, et ton destin. Quel que soit l'avenir que tu choisiras, parmi les infinies possibilités qui s'offrent à toi, il sera marqué par le sang et les conflits ; toutefois, un seul t'apportera le bonheur et la paix. Prends garde de ne point te perdre, car tu fais partie des rares humains réellement capables de décider de leur propre existence. Cette liberté est un don ; c'est aussi une responsabilité plus lourde que des chaînes...

Le visage de la femme s'assombrit :

-Et, comme pour contrebalancer cela, voici l'éclair. C'est un terrible présage. Un triste sort t'attend, que je distingue mal. Pour une part, il est lié à la mort. Une mort qui s'avance à grands pas, et qui va te causer beaucoup de peine. Tu découvriras le reste au cours d'un grand voyage. Regarde bien cet osselet. Il repose en partie sur le bateau. Voilà qui ne trompe pas. Tu quitteras cette terre pour ne plus y revenir. Où tu aboutiras, je l'ignore ; mais tu ne retrouveras plus jamais l'Alagaësia. Impossible d'échapper à cette destinée. Elle se réalisera, quoi que tu tentes pour l'éviter.

[...]

Angela se frotta les tempes et respira à fond :

-L'osselet suivant est plus facile à lire, et peut-être de moins triste augure.

L'herboriste désigna un fragment d'os où était dessinée une rose qui fleurissait au cœur d'un croissant de lune.

-Une histoire d'amour t'est promise, annonça-t-elle en souriant. Ce sera une histoire épique, extraordinaire : la lune, symbole magique, l'indique. Cet amour sera assez fort pour survivre aux changements de dynasties... Je ne peux pas savoir si cette passion connaîtra un dénouement heureux, mais celle que tu aimeras sera de noble naissance et de haut lignage. Sa sagesse n'aura d'égale que sa puissance, et sa beauté sera à nulle autre pareille.

[...]

-Bien ! Les deux derniers osselets : l'arbre et le pied d'aubépine, qui sont retombés l'un sur l'autre... J'aurais préféré qu'il n'en fût rien, car cela signifie des ennuis en perspective. Tu seras trahi ; et tu le seras par les tiens.

[...]

-Après tout ça, la mort serait un soulagement..., ironisa-t-il.

-Peut-être ? Répondit l'herboriste sans se démonter.

[...]

Les yeux d'Angela s'éclairèrent :

-Si seulement je connaissais ceux qui me permettraient de découvrir la suite de ton histoire ! Tu sais parler aux chats-garous, tu entends l'ancien langage ; ton avenir promet d'être passionnant ; et peu de jeunes gens aux poches vides et aux vêtements usés peuvent espérer être aimés d'une noble dame... Qui donc es-tu ?

Eragon en déduisit que Solembum n'avait pas appris à Angela qu'il était Dragonnier. Il s'apprêtait à répondre « Evan » ; puis il changea d'avis et dit simplement :

-Je m'appelle Eragon.

Elle fronça les sourcils :

-Est-ce ton nom, ou ce que tu es vraiment ?

-Les deux, répondit-il en pensant à son illustre prédécesseur, le premier Dragonnier.

-Voilà qui me donne encore plus envie de connaître la suite de ton histoire ! Et qui était le vieil homme qui t'accompagnait, l'autre jour ?

Eragon décida qu'une vérité de plus ne pourrait pas faire de mal :

-Il s'appelle Brom.

Un brusque éclat de rire plia Angela en deux. […]

Elle s'interrompit : Solembum venait de se placer entre eux. Le chat-garou fixa le garçon de ses yeux de rubis.

[…]

Angela hocha la tête, et des mèches de sa chevelure sombre dansèrent sur son front :

-Je ne sais pas ce qu'il t'a dit, et je ne veux pas le savoir. Il t'a parlé à toi, et à toi seul. Ne répète ses paroles à personne.

-Je dois m'en aller, fit Eragon, secoué.

-Eh bien, va ! Tu peux rester ici aussi longtemps que tu veux – surtout si tu te décides à m'acheter quelque chose ! Mais pars, si tu le désires. Je crois que Solembum et moi t'avons donné de quoi t'occuper l'esprit pour un moment.

-En effet.

Eragon battit précipitamment en retraite.

-Merci d'avoir lu mon avenir, souffla-t-il au moment de sortir de la boutique.

-C'était un plaisir, répondit Angela.

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Extrait ajouté par Helgrind 2013-07-23T22:24:29+02:00

« Tu as eu le temps de chasser ? » lui demanda Eragon.

La dragonne eut l'air amusée :

« Si vous ralentissez encore un peu, j'aurais le temps d'aller jusqu'à la mer et de revenir .. et encore, il faudrait que je vous attende ! »

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Extrait ajouté par Helgrind 2013-07-23T22:14:57+02:00

- Ne vous soumettez à personne, ni de corps, ni de coeur. Sachez garder votre esprit libre de toute entrave. Combien se croient libres, qui ne sont que prisonniers sans menottes ! Prêtez votre oreille à chacun, mais réservez votre coeur aux hommes qui le méritent. Respectez ceux qui vous gouvernent, mais ne leur obéissez pas aveuglément. Utilisez votre logique et votre sens critique pour comprendre ce qui vous arrive, mais ne passez pas votre temps à émettre des jugements. Ne pensez pas que quelqu'un vous est supérieur parce qu'il est plus haut placé ou plus fortuné que vous. Soyez équitables envers tous afin que personne ne cherche à se venger de vous. Soyez prudent avec l'argent. Croyez ferme en ce que vous professez, afin que les autres vous écoutent. Enfin, en amour ..

Le débit de Garrow devint plus lent :

- Mon seul conseil est d’être honnête. Je ne connais pas de moyen plus efficace pour gagner durablement un coeur ou pouvoir prétendre au pardon. Je n'ai rien à ajouter.

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Extrait ajouté par firelane 2013-06-11T19:01:42+02:00

Il s'avança vers la femme:

-Pourriez-vous nous indiquer la maison de Jeod, s'il vous plaît?

-Je pourrais, répondit la femme sans cesser d'écrire.

Et... accepteriez-vous de nous le dire?

-Oui.

Elle se tut, puis se mis a griffonner encore plus vite. La grenouille croassa et fixa les voyageurs d'un oeil torve. Tous deux attendirent, mal a l'aise. La femme n'en dit pas plus. Eragon s'apprêtait à intervenir quand Angela leva les yeux:

- Bien sur je vous le dirai! Vous n'avais qu'à demander.

-P...pardon? bégaya Eragon.

-Vous m'avez demandé si je pouvais vous indiquer la maison de Jeod; ensuite, vous m'avez demandé si j'accepterai de vous le dire. Mais vous n'avez toujours pas posé votre question.

-Laissez-moi donc la poser comme il faut, dit Brom en souriant. Où est la maison de Jeod? Et pourquoi tenez-vous une grenouille à la main?

-Ah, voila qui est mieux! La maison de Jeod est sur votre droite. Et ce n'est pas une grenouille: c'est un crapaud. J'essaye de prouver que les crapauds n'existent pas: il n'y a que des grenouilles.

-Mais... les crapauds existent puisque vous en avez un là! objecta Eragon.

Les boucles brunes de la femme dansèrent lorsqu'elle répondit:

-Non, non vous ne comprenez pas. Si j'arrive à prouver que les crapauds n'existent pas, ce que je tiens à la main ne sera pas un crapaud, mais une grenouille. Par conséquent ce crapaud n'existera plus et n'aura jamais existé. Et si je prouve que les crapauds ,n'existent pas...

Angela leva le petit doigt pour souligner son propos:

-...ils ne pourront plus faire de mal à personne. Finies, les verrues qu'on attrape en touchant leur peau! Finies, les dents qui se déchaussent quand on a une de ses bêtes sous son oreiller! Finies, les poisons à base de bile de crapaud! Et j'ajoute, finies les invocations et les breuvages de sorcière-puisque, pour sûr, il n'y aura plus de crapauds.

-Je vois, prétendit Brom avec délicatesse. Ca me parait extrêmement intéressant, et j'aimerai en entendre davantage. Mais nous devons voir Jeod, et...

_Pour sûr... l'interrompit l'herboriste.

Elle les congédia d'un geste de la main et se remit à écrire.

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Extrait ajouté par -Fan- 2013-04-13T14:53:46+02:00

Il fouetta l'air de son épée, répandant une pluie de sang.

- Sais-tu ce que tu as fait, avec ton petit tour de magie ? Le sais-tu ?

- J'ai empêché les Urgals de vous tomber dessus, se justifia Eragon, un nœud dans l'estomac.

- J'avais compris, signala Brom [...].

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Extrait ajouté par -Fan- 2013-03-30T14:26:52+01:00

"Vivras-tu toujours, ou un nombre d'années extraordinaire, je ne saurais le dire ; mais je peux t'affirmer qu'une très longue existence t'attend...

"Normal, pensa Eragon. Je suis un Dragonnier. Pourra-t-elle m'apprendre autre chose que je ne sache déjà ?"

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Extrait ajouté par Morza 2012-12-29T12:44:21+01:00

Quand ils émergèrent des nuages, Saphira était couverte de milliers de goutelettes qui brillaient sur le bleu de ses écailles et reflétaient de minuscules arcs-en-ciels. Eragon ne voyait plus le sol, rien que des îlots de nuages qui serpentaient entre les sommets.

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_ Je ne peux pas vivre après ça!

_ Mais si!

_ Comment? Garrow est parti, ma mère est partie et à mon tour, je rencontrerai le même destin. Amour, famille, succès _ tôt ou tard, tout sera détruit, il n'en restera rien. A quoi bon lutter?

_ Ce qui compte, c'est d'agir. La vie ne vaut rien quand tu renonces à changer ton sort et à la vivre. Mais considère les options qui s'offrent à toi. Choisis-en une et consacre-toi à elle. A chaque pas que tu feras, ton espoir grandira et tu te rapprocheras du but.

_ Mais qu'est-ce que je peux faire?

_ Ecoute ce que te dit ton coeur. Seul un désir suprême peut te porter.

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