Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
718 908
Membres
1 034 330

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Lohiel

Extraits de livres par Lohiel

Commentaires de livres appréciés par Lohiel

Extraits de livres appréciés par Lohiel

Neige était assise près de l’âtre, dans un siège sculpté à même le roc et garni de coussins. Plusieurs autres fauteuils de facture identique entouraient la cheminée. Elle était toujours vêtue de sa curieuse armure noire, réalisée dans une matière inconnue, souple et satinée. Mais cette fois-ci, elle avait dégrafé le plastron, qui s’ouvrait par l’avant comme un gilet, laissant voir le col montant d’une chemise rebrodée.
― Bonsoir Lils, murmura l’ancienne, sans lever la tête.
Elle semblait absorbée dans l’examen d’une tablette qu’elle tenait entre ses mains. Un autre mirenoir, songea Lils – les seigneurs en possédaient souvent en plusieurs tailles. La dame glissa un doigt à travers la surface et reposa l’objet à côté d’elle :
― On dirait que mes arbres sont un peu fatigués. Alors, ce voyage ?
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Les tesselas s’engagèrent sur la piste longeant le lac, puis piquèrent vers le sud, pour contourner les vestiges de la métropole qui en occupait la pointe orientale, autrefois. Cassidan le savait par les archives, elle avait été belle et prospère ; ses habitants, en ce temps-là, la nommaient Genève.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
L’étranger n’était pas très grand, Katel le dépassait d’une courte tête. Ses traits délicats donnaient à son visage une espèce de beauté adolescente, sous une masse de boucles sombres. Mais sa manière de se tenir, ses épaules solides et son regard assuré démentaient cette première impression. Tout en lui respirait l’adulte, l’homme fait. Quelqu’un qui savait où il allait – et pourquoi. Il portait un gros sac sur le dos et à son côté marchait un curieux animal, d’un genre qu’elle ne connaissait pas. On aurait dit un loup miniature.
— Le bonjour, ma dame ! lança-t-il d’un ton aimable, lorsqu’il parvint à une dizaine de pas.
Elle leva la paume :
— Salutations, pérégrin.
— Je cherche à me rendre à Esmaragdin, ajouta-t-il. Je m’appelle Milan.
À la manière dont l’air frémit légèrement autour de lui, Katel sut qu’il mentait. Certainement pas pour une raison grave, pourtant. Ce n’était pas son nom, elle le devinait… seulement celui qu’il avait choisi. Elle en fut secrètement amusée mais n’en laissa rien paraître. D’où qu’il vienne, il ne connaissait pas la réputation de son clan.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Après avoir bu rapidement deux tasses de thé, il lui décocha un sourire à la fois distant et consolateur et se leva. Prit congé avec des remerciements et s’en fut. Lorsque la porte se referma dans son dos, l’estomac de la forestière cessa de coopérer et elle reposa la galette qu’elle s’efforçait d’avaler miette à miette depuis le début du repas.
Daphné la contemplait, pensive, le menton sur son poing. Puis se décida :
— Je refuse de lire les gens, je trouve ça déplacé… mais les regards que vous échangez… ils feraient frire un œuf, ma jolie. C’est 'lui', le problème dont tu parlais, je suppose ?
— Non. Il me court sur le système, en fait.
Son hôte la toisa d’un air si parfaitement incrédule qu’elle se sentit rougir.
— Peu importe, trancha Katel, gênée. Le reste... le reste est bien pire.
Elle marqua une pause, sous l’œil surpris de son amie. Puis :
— La révélation est venue à Saule, à mon propos. Et vraiment…
Elle s’interrompit, son timbre désespéré en disait assez : 'vraiment, je ne veux pas de ça'.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Enfin, elles débouchèrent sur l’esplanade occupant le sommet d’Esmaragdin. La citadelle se dressait sur leur gauche au bout d’une large corniche cernée de hautes balustrades. Son parvis clair s’enluminait d’or frais sous les rayons du jeune soleil et ses trois flèches semblaient surgir d’un fourreau de lierre. De l’autre côté de la place prenait une avenue aérienne qui rejoignait une colline boisée, au loin. Et tout autour s’alignaient des immeubles élégants, leurs petits jardins cultivés en massifs enclos de murets ornementés. Ici et là, des marchands s’affairaient à déployer leurs auvents aux teintes pastel. Plusieurs terrasses servaient déjà les clients et des effluves de pâtisserie se mêlaient au parfum des fleurs. L’animation paisible des heures matinales au cœur d’une magnifique cité, dont les habitants appartenaient à toutes les nations imaginables. Bien que Katel ne dispose d’aucun point de comparaison, elle se doutait désormais qu’elle était sans égale.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
— Je suis censée les prévenir quand tu seras remise, reprit Ariadne. C’est ce que Lucian m’a demandé. Ils veulent parler avec toi.
Une sorte de lucidité glaciale submergea l’esprit de Niamh. Quelque chose qui tenait à la fois de l’amour et de la férocité. Et balaya sa léthargie, en une fraction de seconde. Elle lança un coup d’œil acéré à son amie :
— Dis-leur que je me sens bien, mentit-elle. Je vais les rencontrer.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Neige était assise près de l’âtre, dans un siège sculpté à même le roc et garni de coussins. Plusieurs autres fauteuils de facture identique entouraient la cheminée. Elle était toujours vêtue de sa curieuse armure noire, réalisée dans une matière inconnue, souple et satinée. Mais cette fois-ci, elle avait dégrafé le plastron, qui s’ouvrait par l’avant comme un gilet, laissant voir le col montant d’une chemise rebrodée.
― Bonsoir Lils, murmura l’ancienne, sans lever la tête.
Elle semblait absorbée dans l’examen d’une tablette qu’elle tenait entre ses mains. Un autre mirenoir, songea Lils – les seigneurs en possédaient souvent en plusieurs tailles. La dame glissa un doigt à travers la surface et reposa l’objet à côté d’elle :
― On dirait que mes arbres sont un peu fatigués. Alors, ce voyage ?
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Mon unique qualité récurrente était une chance insolente en dépit de mes malheurs, et même lorsque j’avais pris une part plus active dans les péripéties de mon existence, je me révélais tout simplement incapable de m’approprier quoi que ce soit.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le lendemain, l’aurore incendia la surface miroitante du Lac. Frémissante et fumante, l’onde parut soudain infestée d’essaims de serpents de lave ou de feu qui se tordaient au gré des vaguelettes. Au-dessus, des nuages immenses, enroulés, superposés, cousus de blancs éclatants et de violets sombres et entre ces deux teintes s’étalait un cortège de couleurs plus apocalyptiques encore. Il y eut des averses si violentes que la pluie rebondissait sur l’eau, et des éclaircies spectaculaires qui creusaient de grands faisceaux dorés parmi les nues, des éventails de lumière qui tombaient çà et là sur les flots sombres pour y faire naître des éclats bariolés. Sur le Lac, l’horizon s’étirait infiniment, un spectacle sublime duquel il était difficile de s’arracher. J’avais perdu l’habitude de voir autant de ciel.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Une ville. Manifestement observée depuis un mireplane, un œil volant. Mais bizarrement, il manquait l’affichage habituel des points cardinaux, comme de la latitude et longitude.
Elle paraissait très étendue, et plus curieux encore, si les bâtiments et les rues étaient bien visibles, ils s’enchevêtraient d’arbres et de végétation, de ponts de lianes et de jardins suspendus. De fines cascades plongeaient du haut des terrasses, des pontons couraient sur pilotis entre des façades de pierre blonde. Un incroyable labyrinthe de verdure, de coquettes cabanes perchées, de villas et d’édifices de tailles diverses, voire de monuments aux formes élégantes. Le tout, sillonné de passerelles et d’eau vive. On distinguait nettement de grands chênes, aux branches nues en cette période hivernale, mais il y avait également une quantité de plantes aux feuillages persistants. Cassidan se demanda quel paysage pouvait bien offrir cette étonnante cité, en début d’été, à la saison des fleurs. Ce devait être absolument magnifique.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le garçon poussa un gros soupir et s’assit près du foyer. Sa chemise détrempée collait désagréablement à ses bras. Par-dessus, il n’avait enfilé qu’un court gilet sans manches, en tricot épais, qui à l’instant présent démontrait son aptitude à jouer les éponges. Il s’en débarrassa. Le petit bois flambait en pétillant et un chimp y jetait déjà des bûchettes. Padrig tendit les paumes et coula un regard maussade vers Ambrose et Noa, qui se tenaient à quelques pas de lui, sur le seuil. Tous deux se penchaient à la limite du rideau de pluie, en s’efforçant de voir ce qui se passait dans la vallée. Un véritable déluge dégringolait au-dehors, avec un crépitement assourdissant. Leur refuge semblait maintenant enclos derrière une cataracte.
Au bout d’un moment, Ambrose quitta son poste d’observation et s’approcha de lui, l’air embarrassé. Il frotta sa tête mouillée avec ses mains, faisant jaillir des gouttelettes, avant de lui jeter une œillade penaude. Enfin, s’asseyant à son côté, il résuma bravement la pensée qui n’avait pas pu manquer de leur venir à tous les deux :
― Je sais pas quand on va pouvoir repartir.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
― Écoutez, monsieur… Monsieur… comment doit-on vous appeler ?
― Fibonbberm, c’est mon nom !
Il avait baissé d’un ton, relâchant ses tentacules. Le fait que Lils ait jugé utile qu’il se présente le calmait quelque peu, à l’évidence. Elle détestait l’idée de négocier avec cet individu répugnant, mais elle savait que fuir à toutes jambes aurait été une très mauvaise solution. Fosse-souche était à l’origine de plusieurs récits, de ceux qu’on racontait de préférence le dernier jour d’octobre. Et c’est bien pour cela que personne n’osait plus y mettre les pieds depuis des lustres.
Pour résumer, l’homme-souche l’aurait rattrapée en trois enjambées. Et ensuite, il pourrait bien la transformer en nouveau sujet d’étude. Ou en n’importe quoi d’autre.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Le couloir s’élargissait à quelques pas devant eux, et débouchait dans une immense galerie au plafond voûté. Ysolda aperçut des portes et des fenêtres obscures tout au long du vaste tunnel, qui se terminait en impasse à une bonne centaine de mètres, sur une façade d’immeuble. À l’autre bout, il se perdait dans l’ombre, sans qu’on puisse voir s’il continuait très loin.

Elle regarda autour d’elle avec incrédulité : jamais elle n’aurait imaginé trouver un aménagement pareil derrière la Source des siècles, au plus profond d’une montagne. Il s’agissait bien d’une avenue souterraine, éclairée par une enfilade de réverbères suspendus à des montants en spirale. Et quelqu’un les attendait en dessous du plus proche, à une dizaine de mètres, dans le halo de lumière pâle qu’il jetait au sol.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode