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LQR : la propagande du quotidien



Description ajoutée par Lili-Prune 2015-11-15T00:06:51+01:00

Résumé

De modernité à gouvernance en passant par transparence, réforme, crise, croissance ou diversité : la Lingua Quintae Respublicae (LQR) travaille chaque jour dans les journaux, les supermarchés, les transports en commun, les « 20 heures » des grandes chaînes, à la domestication des esprits. Comme par imprégnation lente, la langue du néolibéralisme s’installe : plus elle est parlée, et plus ce qu’elle promeut se produit dans la réalité. Créée et diffusée par les publicitaires et les économistes, reprise par les politiciens, la LQR est devenue l’une des armes les plus efficaces du maintien de l’ordre.

Ce livre décode les tours et les détours de cette langue omniprésente, décrypte ses euphémismes, ses façons d’essorer les mots jusqu’à ce qu’ils en perdent leur sens, son exploitation des « valeurs universelles » et de la « lutte antiterroriste ». Désormais, il n’y a plus de pauvres mais des gens de condition modeste, plus d’exploités mais des exclus, plus de classes mais des couches sociales. C’est ainsi que la LQR substitue aux mots de l’émancipation et de la subversion ceux de la conformité et de la soumission.

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Classement en biblio - 3 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Lili-Prune 2016-01-07T22:31:36+01:00

Une réforme est souvent présentée comme le moyen de sortir d'une « crise ». Cet autre mot-masque est issu du vocabulaire de la médecine classique : la crise est le bref moment – quelques heures – où les signes de la maladie (pneumonie, typhoïde) atteignent un pic, après quoi le patient meurt ou guérit. Étendu à l'économie et à la politique, le terme de crise a longtemps désigné à juste titre un épisode grave mais limité dans le temps : la crise de 1929, si paradigmatique qu'on appelle encore parfois « la Crise », fut un moment d'exception où l'on vit des banquiers sauter par les fenêtres – ce qui ne s'est malheureusement jamais reproduit. Sous la IVème République, on a connu d'innombrables « crises ministérielles » et peut-être est-ce à ce moment-là que le terme de crise a cessé d'être réservé à des événements aigus. La dérive du mot, actuellement employé à contresens, n'est pas innocente : parler de crise à propos du logement, de l'emploi, du cognac ou de l'éducation n'implique pas que leurs « problèmes » vont être « résolus » à court terme. Chacun sait qu'ils sont tout à fait chroniques mais l'évocation d'une crise, terme auquel continue à s'attacher malgré tout la nation d'une temporalité brève, contribue à calmer les impatiences, ce qui est bien l'un des buts des euphémismes de la LQR.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Lili-Prune 2015-11-15T16:56:17+01:00
Argent

Ce livre met en évidence la « LQR », langue de la Vème République (autant véhiculée par les hommes politiques que par les médias, au point qu'elle nous imprègne tous) et la façon dont elle façonne les idées afin de de manipuler nos esprits.

Nous avons tous entendu un jour quelque chose comme "Qui contrôle les mots contrôle les pensées", mais il est difficile de vraiment croire cette phrase tant que l'on n'a pas eu d'exemple concret sous les yeux, c'est pourquoi ce livre me paraît être d'une importance capitale.

Il analyse des termes que l'on entend au quotidien : "crise", "réforme", "question", "jeunes issus de l'immigration", "classes modestes", etc. et met en évidence la façon dont ils sont utilisés pour masquer un problème, éviter le litige, donner une fausse impression de contrôle.

Des livres comme celui-ci devaient être lus par bien plus de monde qu'ils ne le sont, par chaque personne, même, car ils nous éviteraient de marcher droit comme des moutons là où on veut nous emmener.

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Date de sortie

LQR : la propagande du quotidien

  • France : 2006-02-02 - Poche (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 3
Commentaires 1
extraits 5
Evaluations 1
Note globale 7 / 10

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