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La voiture de Marsilia était garée dans l’allée devant chez Kyle. Je dus garer la Corolla à un pâté de maisons parce qu’il y avait beaucoup de voitures dans la rue, y compris un minibus couvert de citations de la Bible, en particulier de l’Épître de Paul aux Romains, mais aussi de Livre de la Révélation et quelques-unes de celui des Proverbes. J’en reconnus la plupart, mais chacune portait de manière fort pratique son verset et son chapitre en légende, des fois que… Quand je m’arrêtai pour les lire, Adam éclata de rire.

— Elizaveta, m’expliqua-t-il. Je lui ai dit qu’il y avait toute la meute à transporter, et elle est arrivée avec quelques camionnettes et ce truc. Elle a expliqué qu’un de ses neveux l’avait emprunté à son église. Il leur a dit qu’il devait déménager. Ils l’ont laissé ici jusqu’à ce qu’on ait ramené tout le monde à bon port.

— Heureusement que le voisin de Kyle est mort, fis-je remarquer.

Adam ne m’avait pas appelée. Il avait appelé la sorcière qui n’avait même pas daigné me répondre.

— Chaque fois que je garais ma pauvre vieille Golf devant chez Kyle, poursuivis-je, le pauvre avait droit à une lettre de protestation scotchée à sa porte d’entrée. Je n’ose imaginer ce qu’il aurait fait en voyant ce bus.

— Hé, murmura Adam au creux de mon oreille, c’est toi que j’ai appelée en premier, mais ton téléphone était mort. Alors seulement j’ai appelé Elizaveta.

Ça n’aurait pas dû tant me soulager. Elizaveta était plus utile. C’était elle qu’il aurait dû appeler en premier. Elle pouvait détruire des preuves et avait des larbins qui pouvaient lui procurer des camionnettes. Mais c’était moi qu’il avait d’abord appelée. Agacée d’avoir ressenti de la jalousie à propos de quelque chose d’aussi stupide, je regardai autour de moi pour trouver un autre sujet de conversation, et mon regard tomba de nouveau sur le bus.

— « Tu ne laisseras pas vivre la sorcière », fis-je remarquer en tendant l’index vers l’aile avant gauche. Je me demande si Elizaveta a vu ça. Ça ne parle pas de loups-garous, mais c’est implicite, j’imagine.

— « Femmes, soyez soumises à votre mari », répliqua Adam d’un air imperturbable, sans même regarder le bus. « Que les femmes se taisent dans les Églises ».

— Ah, Paul, il avait tellement de choses utiles à partager. « Il est bon pour l’homme de ne point toucher de femme », dis-je d’un ton plein de sagesse.

Adam éclata de rire et m’embrassa. Je me raidis, craignant inconsciemment que Zee n’ait pas enlevé tout l’argent, mais Adam émit un son plus proche du ronronnement que du grognement. Je me laissai donc aller et profitai du moment.

— Ils flirtent toujours à coups de citations bibliques ? s’étonna Asil.

Tad répondit d’un air désespéré :

— Ils sont capables de flirter avec la table périodique ou un menu de restaurant. On a dû apprendre à vivre avec. Prenez une chambre, bon sang !

— Chut, gamin, répondit Adam d’un air faussement sévère en me donnant une petite tape sur le postérieur. Respecte tes aînés.

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- Je t'aime, murmura-t-il.

- Je sais, lui répliquai-je d'un ton sérieux. Comment pourrais-tu me résister ?

Il éclata de rire et me roula dessus en frottant ses hanches contre les miennes.

- J'ai essayé, chuchota-t-il au creux de mon oreille. Mais ça n'a pas marché.

Je lui soufflai dans l'oreille pour le simple plaisir de le sentir frissonner contre moi.

- Bien sûr que non.

Il sentait la maison, la sécurité, l'amour.

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-Frotte toi le nez, lui demanda Tad.

 Elle se frotta le nez.

— Tapote-toi le genou.

Elle s’exécuta de nouveau.

— Tousse deux fois.

Elle mit la main devant sa bouche et toussa.

— Vous avez déjà vu Mercy obéir à trois ordres à la suite sans discuter ?

N’étant pas doté du don de double vue ou de la capacité d’entendre la bête intérieure d’Adam, Tad pensait devoir le convaincre.

— Pas même quand c’est Bran qui lui donne des ordres, acquiesça Adam en appuyant sur l’accélérateur.

Si la tension avait été forte auparavant, ça n’était rien comparé à la situation présente… et ça n’avait rien à voir avec le Maure.

Adam voulait tuer quelqu’un, n’importe qui si ça voulait dire que Mercy redeviendrait normale. Le volant gémit entre ses doigts. Il se força à desserrer les poings et se concentra pour ne pas perdre le contrôle de lui-même. 

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- Seigneur, murmurai-je avec sincérité.

J'avais arrêté de m'inquiéter qu'on m'entende prier depuis bien longtemps. Quand on vit avec des loups-garous, le concept de conversation privée est inexistant, même avec Dieu.

- S'il te plaît, ne me renvoie pas sur une chaise roulante. Si on pouvait aussi éviter les fractures, ça serait super, mais je ne m'attends pas non plus à ce que tu passes totalement l'éponge sur ma stupidité.

Puis, avec encore plus de sincérité, j'ajoutai :

- Mais, quoi qu'il se passe, ne laisse pas ce vampire sortir d'ici sur ses deux jambes. S'il gagne, ça n'est pas une bonne chose. Toute aide que tu pourras apporter sera appréciée. Amen.

Stefan m'entendit. Il ne regarda pas vers moi, mais je le vit secouer la tête avec un petit sourire.

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“Mercy?” Jesse asked.

“Uhm?” I answered, swerving into the next lane over to avoid being hit by a minivan.

“When are you and Dad going to have a baby?”

Chills broke out all over my body. I couldn’t breathe, couldn’t speak, couldn’t move—and I hit the SUV in front of me at about thirty miles an hour. I’m pretty sure that the Scottish Play had nothing to do with it.

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— Pitié, dites-moi que je ne vais pas retrouver des œufs dans mon oreiller ou du beurre de cacahouètes sur mon siège de voiture.

Je levai involontairement les mains au ciel et me retournai de nouveau vers lui. Continuant ma progression à reculons, je lui dis :

— J’avais douze ans. Vous n’avez rien d’autre à faire que de commérer sur des événements datant d’il y a vingt ans, chez les loups ?

— Mi princesa, ronronna-t-il d’un ton séducteur, j’étais en Espagne et j’ai entendu parler du beurre de cacahouètes. Deux décennies, ce n’est rien, je t’assure. Ça ne te dérange pas que je te tutoie ? On en parlera encore à mi-voix d’ici une centaine d’années. Il y a des grands méchants loups dans le monde entier qui tremblent à la seule mention de son nom, et pourtant une petite fille coyote a tartiné les sièges de voiture de Bran Cornick parce qu’il lui avait dit de porter une robe pour jouer du piano devant la meute.

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« La peur était une amie proche. Adam pensait parfois qu’il avait eu peur depuis le jour où il était monté dans le bus qui l’emmenait à l’école toutes ces années auparavant. Et plus il avançait en âge, plus il avait à craindre. Pour le moment, il avait peur pour Mercy, qui n’avait même pas la jugeote d’avoir peur pour elle-même.

Quand il était enfant, il pensait qu’en étant assez fort, assez dur, on avait peur de rien, à part Dieu bien sûr. Ses parents étaient de petits fermiers patriotes et fervents baptistes et l’avaient élevé en tant que tel. Mais tous leurs efforts avaient été confrontés au monde réel, et, pour le principal, le monde réel avait gagné.

Il avait commencé par quitter la ferme, puis le Vietnam avait fait son possible pour le dépouiller de son patriotisme. Il n’avait pas totalement réussi, même si Adam ne s’interdisait pas le droit de penser que la plupart des élus du pays mériteraient une petite peine de prison pour les remettre dans le droit chemin. Le Vietnam lui avait aussi enseigné que, plus on devenait fort et dur, plus on apprenait à être effrayé. Il y avait aussi appris que le monde recélait des monstres… et qu’il était devenu l’un d’entre eux.

Puis, il était rentré à la maison et s’était rendu compte que la pire cause de peur n’était pas la guerre. C’était l’amour. Il aimait Mercy avec une telle férocité qu’il en était encore parfois surpris. »

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« Je rendis l’épée à Tad dès que je le revis, quelques jours après notre aventure.

— Qu’est-ce que tu lui as fait ? demanda-t-il. On dirait qu’elle…

— Qu’elle est terrifiée ? proposai-je.

Il fit la grimace.

— Plutôt intimidée, rectifia-t-il.

— Wulfe, tu sais, le vampire taré ? Il s’en est servi pour tuer un autre vampire.

— Ça doit être ça, dit-il avec une nouvelle grimace. Tu devrais demander à papa de te parler de Wulfe, un de ces jours. Ça te filera des cauchemars à la pelle. »

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« — Tu es vraiment en train de te disputer avec un fantôme, Mercy ? demanda Wulfe d’un air très intéressé de l’autre bout de la pièce. C’est vraiment super. »

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- C'est une bonne chose que Stefan ait déjà tué le type qui t'a cogné, me contentai-je de dire en franchissant le pas de la porte.

(...)

- Sinon Warren s'en serait chargé, ajoutai-je.

Kyle referma la porte derrière Ben avec une grimace.

- Je sais. Il va falloir des mois pour que je n'aie plus à expliquer ce qui est arrivé à mon visage à tous ceux que je rencontre. "Bonjour. Non, je me suis juste fait casser la figure par une armée de mecs pleins de muscles qui n'avaient même pas l'élémentaire correction d'être mignons. Non, ne vous en faites pas, ça va mieux maintenant. J'ai juste une petite bosse sur le nez, qui, comme le grain de beauté de Marilyn, ne fait que mettre en valeur la perfection de mon visage."

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