Commentaires de livres faits par minette467
Extraits de livres par minette467
Commentaires de livres appréciés par minette467
Extraits de livres appréciés par minette467
— C’est au nom de l’amour qu’on veut être libres. Ce n’est pas la même chose. On veut pouvoir choisir à quelle personne on s’enchaîne.
— Sophisme.
— J’aurais dit « vérité », mais en politique j’ai cru comprendre que ces deux mots étaient des synonymes. »
— Tellement de fantasmes, Matt, rétorqué-je d’un ton monocorde. Je te vois, toi, dans tes superbes Timberland pleines de vomi…
— Connasse. »
— Toi, ta bouche, tes yeux, toi et inlassablement toi. Je ne peux pas respirer, si tu n’es pas là. Tu es ma famille, mon meilleur ami, mon confident, mon tout. Je crois que le fait que tu sois un garçon ne suffit plus à me détourner. À mes dix-huit ans, je serai libre, mon père ne pourra plus rien faire pour m’empêcher de t’aimer. Il n’a pas réussi jusqu’à maintenant. Plus que trois mois. Je n’ai jamais douté de toi, Ziggy, c’est avec moi que j’ai un souci. J’ai beau retourner le problème, le fait est que sans toi, je suis orphelin. Je t’aime et je ne parviens pas à changer ça. »
Si l’océan était un pays, je voyagerais à travers tes bras durant des décennies. Je donnerais ton prénom à un saint afin qu’il devienne le mien. Si demain n’existait pas, je le créerais, juste pour t’embrasser une dernière fois. J’imaginerais un royaume où tu serais mon empereur et composerais des chansons qui parlent de toi. Je détruirais les montagnes qui se dressent devant nous et me battrais pour que tu sois heureux. Réinventerais la neige, afin de rendre ton chemin immaculé et briserais mon cœur pour te le donner sur un plateau d’acier. »
Sache que tu es celui par qui mes pupilles voient et que sans toi, je suis aveugle, désormais. Tu as été mon premier amour, sois certain que tu seras le dernier. Tu peux m’oublier maintenant, je me souviendrai pour nous deux. »
— Disons qu’à Lily et moi, ça nous a sauté aux yeux lorsqu’un soir, il est entré au pub. Tu avais cette expression sur le visage, celle d’un homme qui venait de perdre le trésor le plus important de sa vie. Et lui ressemblait à celui qui venait de le retrouver. C’était assez tragique à regarder. »
— Quand je suis tombé amoureux de lui.
— Et votre pire souvenir ?
— Quand je suis tombé amoureux de lui.
— L’amour est un sentiment complexe par sa profondeur. C’est le seul capable de nous voiler les yeux et de nous faire oublier notre nom. À cause de lui nous devenons fous, nous tuons, nous périssons. Grâce à lui nous vivons, nous espérons, nous nous relevons. Que choisissez-vous, Marylinn ?
— La folie d’espérer qu’un jour il me relèvera. »
— Tout. Je l’aime plus qu’il n’existe de mots pour le dire, même si mon adoration pour lui n’est pas quantifiable. »
— Pas avec toi ! Pauvre connard égoïste. Ça aurait dû être nous, putain, se met-il à hurler. C’était censé être toi et moi pour toujours. J’y croyais, je le voulais tellement.
J’esquisse un mouvement de recul avant de me raviser et de le prendre dans mes bras. Il se débat un moment, frappant doucement ma poitrine, puis se laisse aller contre moi, embrassant le coin de mes lèvres.
— Je t’ai tout donné, tu as été mon tout et je suis certain que tu le seras à jamais, murmure-t-il. Personne ne comprend pourquoi je m’obstine comme ça, et même moi quelque part, je ne saisis pas. C’est injuste, mais je ne peux pas… je n’y arrive pas.
— Je sais.
— Je t’aime toujours, mais je vais épouser Valentin.
— Je sais.
— Si tu me quittais encore une fois, je ne le supporterais pas. J’en crèverais, Valentin ne me fait pas cet effet et c’est rassurant pour moi. Il n’a pas la capacité de m’anéantir en un coup de poing. Je ne repense pas à nos tourments en caressant les reliefs de sa peau. Avec toi c’est différent, je pourrais m’enfoncer une dague dans le cœur si tu me le demandais, c’est effrayant. »
.
- Pauvre naze ! fit Sam en lançant un regard plein de douceur à Max.
- Ringard ! soupira l'autre en rougissant légèrement. »
- Hein ? fit Max, blessé par les derniers mots du jeune homme.
- Son parfum, précisa-t-il. C'est comme ça qu'il s'appelle : "L'Homme Idéal". »
- Celui de Greg.
- Salaud !
Max avait beau l'insulter, il avait envie d'embrasser son frère sur les deux joues pour sa fidélité sans faille à Greg. Il savait qu'Adam prenait le partie de celui qu'il jugeait le moins abruti des deux. Il arrivait parfois que Max gagne ses faveurs. Parfois seulement. »
- Je ne pense pas que tu le sois.
- Voilà qui est très rassurant. Tu aurais pu dire que je ne l'étais pas du tout…
- Mais ce serait un mensonge, s'insurgea faussement Max avant de rire. »
— Non.
— Minuscule.
— Je ne peux pas.
Mon regard trahit mes envies lorsqu’il dévie pour vérifier que personne n’approche. Le sourire de Calix s’élargit.
— Un microscopique baiser, insiste-t-il.
— Ce serait celui de trop.
— Il n’y en aurait jamais trop, même s’il fallait s’embrasser pour pouvoir respirer. »
— Mais quel con… murmure-t-il.
— Merci.
— Il a répondu quoi ?
— Rien. Il est parti.
— Tu ne l’as pas rattrapé ?
— Je venais de le plaquer !
— Mais quel con, répète-t-il.
— Je vais finir par mal le prendre. »
— L’amour !
— Le sexe.
Phileas lâche un soupir de dépit. Apparemment, nous sommes de mauvais élèves.
— La communication, répond-il en secouant la tête.
— Oh.
— Ah. »