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Commentaire de fanfan50

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Commentaire ajouté par fanfan50 2020-03-26T08:35:35+01:00

François Busnel avait évoqué le premier livre d'un écrivain américain de trente ans : Gabriel Tallent dans une de ses émissions si suivies par les amateurs de bonne littérature. Il y raconte un destin de femme dans l'Amérique actuelle : le parc naturel de Joshua Tree en Californie. Dans une vieille maison perdue sur une colline vit un père et sa fille. Le papy et sa vieille chienne Rosy sont dans un mobil-home à proximité. La fille prend le bus scolaire pour se rendre au collège le plus proche de la ville de Mendocino. Elle n'a pas de bonnes relations avec ses camarades de classe et ne réussit pas bien en classe. Par contre, pour ce qui est de son adaptation à la vie des bois, elle est au top. Une vraie Robinsonne. Elle se bat pour devenir ce qu'elle veut être : une jeune fille de quatorze ans qui est en plein émoi amoureux.

L'auteur est né à Santa Fe au Nouveau Mexique et a grandi à Mendocino en Californie. Très tôt il a des troubles de l'attention et se révèle dyslexique. Il a été élevé par un couple de lesbiennes à l'époque où le mariage gay n'était pas encore légal en Californie. "Mon féminisme et ma vision de la société ont été forgés par cela".

La violence du père provient souvent du désir de contrôler. Martin est incapable d'admettre l'indépendance de Turtle. Cela fait partie du contrôle que la société exerce sur les femmes. Ce sont des vrais problèmes créés par des vraies personnes et non par des monstres imaginaires. Martin est très érudit : il lit Hume - Enquêtes sur les principes de la morale. Il est aussi très misogyne.

Le livre explore la complexité de l'âme humaine sans jamais juger. Il y a une expression très américaine : wilderness, un territoire qui se trouve en dehors du contrôle des hommes, un lieu non propice à l'homme, un lieu qui dépasse l'homme.

Ce livre m'a fait penser au meilleur de Joyce Carol Oates avec dedans du Giono pour ce qui concerne l'amour de la nature sauvage : l'estuaire de Buckhorn Bay tapissé de coquelicots de Californie, la vallée de l'Albion River et le passage où Croquette part pêcher les anguilles avec Jacob. J'ai aimé aussi quand Turtle sort sur le porche de leur maison et s'installe sur un des fauteuils Adirondack face à l'océan. Et à ce moment Martin sort de la maison pour l'y rejoindre et lui fait tout un cours philosophique sur le fait que la douleur est une bonne solution au solipsisme. Elle, elle se concentre sur l'océan et ses beautés.

C'est un livre fort qui dérange parfois mais qui est novateur dans sa conception. Je ne regrette pas de l'avoir lu bien qu'il m'ait remuée.

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