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– C'était comme s'il y avait... pas vraiment une porte, mais... une sorte de passage devant moi. Je pouvais le franchir, si je le souhaitais. Et j'en avais envie.

Il me jeta un coup d'œil en biais, en souriant timidement.

Il avait su aussi ce qui l'attendait plus loin et, dès cet instant, s'était rendu compte que le choix lui appartenait. Avancer ou rebrousser chemin.

– C'est à ce moment que tu m'as demandé de te toucher ?

– Tu étais la seule chose qui pouvait me faire revenir, dit - il simplement. Tout seul, je n'en avais pas la force.

J'avais la gorge nouée. Incapable de parler, je serrai sa main de toutes mes forces.

– Pourquoi ? demandai - je enfin. Pourquoi as - tu... choisi de rester ?

– Parce que tu as besoin de moi, dit - il dans un souffle,

– Pas parce que tu m'aimes ?

L'ombre d'un sourire se dessina sur ses lèvres.

– Sassenach, je t'aime maintenant et je t'aimerai toujours, que je sois mort ou que tu le sois, que nous soyons ensemble ou séparés. Tu le sais.

Il toucha son visage avant d'ajouter :

– Je sais que c'est vrai pour toi aussi.

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Les mains sur les hanches, je pris un air menaçant.

– Je répète : qu'est - ce que tu fab...

Il ouvrit un œil et me coupa d'un ton ferme.

– Non. Je sais à quoi tu penses, Sassenach. Il n'en est pas question.

J'essayai de contrôler ma voix.

– Tu ne sais pas ce qui pourrait arriv...

– Je sais mieux que toi ce qui est en train d'arriver à ma jambe...

Il s'interrompit pour reprendre son souffle et acheva :

– ... mais ça ne change rien.

– Pour toi peut - être pas, mais pour moi, si !

– Je ne mourrai pas, annonça - t - il simplement. Et je ne veux pas vivre avec une moitié de jambe. Cette seule idée me fait horreur.

– Personnellement, ça ne m'emballe pas non plus, mais s'il s'agit de choisir entre ta jambe et ta vie !

– Ce n'est pas le cas.

– Ça pourrait très bien le devenir !

– Ça ne le sera pas.

L'âge ne changeait rien. À deux ans ou à cinquante, un Fraser restait un Fraser. Un rocher n'aurait pu être plus têtu. Je me passai une main dans les cheveux.

– D'accord, dis - je en serrant les dents. Rends - moi cette foutue scie que je la range.

– Ta parole.

– Ma quoi ?

Je le regardai d'un œil torve. Il me le rendit au centuple.

– Donne - moi ta parole. Pris de fièvre, il se peut que je ne sois plus moi - même. Je ne veux pas que tu me prennes ma jambe, alors que je ne suis pas en état de te l'interdire.

– À ce moment - là, je n'aurais sans doute pas le choix.

– Toi, peut - être pas, mais moi si. Or, j'ai décidé. Ta parole, Sassenach.

– Espèce d'insupportable, d'exaspérant, de...

Son sourire, une ligne blanche au milieu d'un visage rouge vif, était toujours aussi surprenant.

– Si tu me traites d'Écossais, alors je vais sûrement vivre.

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– Mo nighean donn, chuchota-t-il. Mo chridhe. Ma brune, mon cœur. Viens à moi, couvre-moi, abrite-moi, a bhean, guéris-moi. Brûle avec moi comme je brûle pour toi.

Je me couchai sur lui, le couvris, ma peau contre ses os, et toujours – toujours ! – ce noyau lumineux et ardent, ce muscle palpitant qui nous unissait. Mes cheveux retombèrent sur nous et, dans cette grotte brûlante et sombre, je chuchotai à mon tour :

– Jusqu'à ce que nous soyons réduits en cendres.

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– Voir les années s'inscrire sur ton corps et ton visage me procure une joie immense, Sassenach. Parce qu'elles signifient que tu vis.

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– Tu es beau à mes yeux, Jamie, dis-je doucement. Si beau que tu me brises le cœur.

Sa main remontait le long de mes vertèbres, une à une.

– Néanmoins, je suis vieux, dit-il en souriant. Ou je devrais l'être. J'ai des cheveux blancs, une barbe grise.

– Argentée, rectifiai-je.

Je caressai le chaume doux et bariolé de son menton, ajoutant :

– ... partiellement.

– Grise, insista-t-il fermement. Et miteuse. Pourtant...

Son regard s'adoucit en sondant le mien.

– ... je brûle toujours autant quand je suis près de toi, et je continuerai à brûler, je crois, jusqu'à ce que nous soyons tous les deux réduits en cendres.

– C'est de la poésie ? demandai-je prudemment. Ou tu parles littéralement ?

– Ah... euh... non, je ne voulais pas dire que...

Il resserra sa main sur mon bras et posa sa tête contre la mienne.

– Je ne parlais pas de ça, Sassenach. Si ça devait...

– Ça n'arrivera pas.

Son rire souleva mes cheveux.

– Tu sembles bien sûre de toi.

– On peut changer le futur. Je le fais sans arrêt.

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– Il n'est pas plus en danger ce soir qu'il ne l'était hier soir, ni aucun autre soir depuis qu'il s'est mis en route.

– C'est vrai. Mais ce n'est pas parce que j'ignorais tout de l'existence d'ours fantômes et de meurtriers noirs qu'ils ne rôdaient pas dans la nuit.

– C'est exactement ce que j'ai voulu dire. Ta peur ne le protège pas davantage.

– Certes, mais crois - tu vraiment que ça va m'empêcher de m'inquiéter ?

Il émit un petit rire cynique.

– Non, effectivement.

Il y eut un bref silence, puis elle reprit :

– C'est que... je n'arrête pas de me demander... Qu'est - ce que je ferais s'il lui arrivait quelque chose... s'il ne revenait pas ? Pendant la journée, ça va. Mais la nuit, je ne peux penser à rien d'autre.

Je le vis renverser la tête en arrière, fixant le tapis d'étoiles.

– Que veux - tu... soupira - t - il. Combien y a - t - il de nuits dans vingt ans, a nighean ? Combien d'heures ? Je les ai toutes passées à me demander si ma femme était encore en vie et, si oui, ce qu'elle était en train de faire. Elle et mon enfant.

Sa main me caressa doucement, lissant mes cheveux. Brianna ne répondit pas, mais fit un bruit indistinct avec le fond de sa gorge.

– Dieu sert à ça, poursuivit - il. S'inquiéter ne mène à rien... mais la prière est utile, parfois.

– Oui, dit - elle, peu convaincue. Mais si...

– Si elle n'était pas revenue, l'interrompit - il, si tu n'avais pas fait le voyage, si je n'avais jamais su, ou si j'avais su de source sûre que vous étiez toutes les deux mortes...

Il tourna la tête pour la regarder, et son corps se déplaça lorsqu'il souleva sa main de sur ma tête pour la toucher.

– ... alors, j'aurais quand même survécu, a nighean, et continué de vivre ma vie. Ce que tu feras toi aussi.

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– Oui. Jamie fait partie de moi. Comme toi.

Elle effleura la joue de Brianna d'une main rapide et légère, puis pivota pour décrocher un bouquet séché de marjolaine suspendu à une poutre au - dessus de la cheminée.

– Mais ni lui ni toi n'êtes complètement moi, poursuivit - elle le dos tourné. Je suis... ce que je suis. Médecin, infirmière, guérisseuse, peu importe comment les gens choisissent de m'appeler. Je suis née pour ça. Je le serai jusqu'à ma mort. S'il m'arrivait de te perdre, ou de perdre Jamie, je ne serais plus une personne entière, mais il me resterait cette partie de moi.

Elle poursuivit d'une voix si basse que Brianna dut tendre l'oreille pour la suivre :

– Pendant une brève période... après que je suis revenue... tu n'étais pas encore née... c'était tout ce qui me restait... le fait de savoir ce à quoi j'étais destinée.

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– Au fond, les gens – et je ne parle pas seulement des femmes, loin de là – qui savent qui ils sont et ce qu'ils sont destinés à être trouvent toujours le moyen d'atteindre leur but. Ton père, je veux parler de Frank, était un brillant historien. Il aimait son métier et avait le don de la discipline et de la concentration, ce qui lui permettait de le faire bien. Mais il n'avait pas la vocation, il me l'a dit lui - même. Il aurait pu s'orienter vers d'autres disciplines sans aucun problème. Toutefois, pour certaines personnes, seule une voie compte vraiment et, dans ce cas... Je n'ai pas su tout de suite que la médecine m'était essentielle, mais quand je l'ai compris, mon chemin était tracé.

Elle haussa les épaules en s'essuyant les mains, puis elle recouvrit le panier d'un linge propre et l'entoura avec une ficelle.

Pensant à la cicatrice en zigzag sur la gorge de Roger, Brianna déclara :

– Oui, mais on ne peut pas toujours faire ce à quoi on était destiné, n'est - ce pas ?

– C'est vrai, la vie t'impose parfois d'autres routes, murmura sa mère.

Elle releva les yeux et, croisant le regard de Brianna, esquissa un sourire narquois.

– Pour l'homme ou la femme ordinaire, la vie telle qu'elle se présente à eux est la vie qu'ils mènent. Prends Marsali, par exemple. Je doute qu'il lui soit déjà venu à l'esprit de vivre autrement. Sa mère s'occupait de sa maison et élevait des enfants. Elle ne voit pas pourquoi ce serait autrement pour elle. Pourtant, elle a une grande passion : Fergus. Cela a suffi à la faire sortir de l'ornière qu'aurait été sa vie.

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– Oui, mais pourquoi ? Il a dit que Roger était déjà bâillonné et ligoté. J'en ai profité pour lui rappeler que cette façon de traiter un prisonnier de guerre était indigne.

– Qu'a - t - il répondu ?

Tryon était peut - être moins têtu que Jamie, il n'en était pas moins susceptible.

– Il a rétorqué qu'il ne s'agissait pas d'une guerre, mais d'une insurrection constituant une trahison, ce qui lui donnait le droit de prendre des mesures sommaires. Apparemment, Monsieur ne voit aucune objection à pendre un homme sans même l'autoriser à prononcer un mot pour sa défense...

Ses joues s'empourpraient dangereusement.

– Je te jure, Claire, que si Roger était mort au bout de cette corde, j'aurais étranglé Tryon à mains nues et l'aurais laissé pourrir sur place, bouffé par les corbeaux !

Je n'en doutais pas un instant. Je revoyais sa main se lever lentement vers le cou de Tryon juste au - dessus de son gorgerin. Le gouverneur n'était certainement pas conscient du danger qu'il avait couru cette nuit - là, après la bataille.

– Il n'est pas mort et ne mourra pas, lui rappelai - je sur le ton le plus ferme possible.

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– Je ne pouvais pas te laisser partir sans dire... quelque chose. Je suppose que « bonne chance » fera l'affaire.

J'hésitai, les mots se bousculant dans le fond de ma gorge, soudain pressés de sortir et d'en dire beaucoup plus que je n'en avais le temps. Finalement, je ne formulai que l'essentiel :

– Jamie... je t'aime. Fais attention !

Il disait ne pas se souvenir de Culloden. Cette perte de mémoire concernait - elle aussi les quelques heures juste avant la bataille, au moment de nos adieux ? En regardant dans le fond de ses yeux, je compris qu'il ne se rappelait rien.

– » Bonne chance » fera l'affaire, répéta - t - il.

Sa main se posa et se resserra sur la mienne, elle aussi raidie par le courant. Il ajouta :

– » Je t'aime » est encore mieux.

Il leva les doigts et toucha mes cheveux, mon visage, fixant mes yeux comme pour capturer mon image à cet instant précis... juste au cas où cette vision de la femme aimée serait la dernière.

Enfin, ses doigts caressèrent mes lèvres, légers comme le frôlement d'une feuille morte qui tombe. Il esquissa un sourire et murmura :

– Le jour viendra peut - être où la vie nous séparera. Mais pas aujourd'hui.

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